jeudi 31 décembre 2009

voeux

En 2010, marchons !!

Excellente résolution : 30 à 60 minutes de marche « tranquille », tous les jours de préférence les bras libres pour qu’ils puissent se balancer, et si l’on vit en ville, dans un espace vert, sinon en campagne.

La marche comme beaucoup d’exercices physiques améliore notre vie. Nous ne sommes sédentaires que depuis peu (10.000 ans ?..) et notre physiologie est adaptée au mouvement. Pendant 2 à 300.000 ans nous étions nomades et c’est ce nomadisme qui nous a permis d’essaimer partout sur la terre.

Les études qui ont été menées montrent que l’exercice est un très bon moyen de prévention vis à vis des maladies, banales ou moins banales, comme le cancer du sein .Nous ne savons pas encore bien pourquoi, mais c’est un fait.

La marche en particulier est avantageuse car c’est un exercice complet et elle peut être pratiquée par tous.

Elle agit sur :

- L’arthrose

- Le cœur

- Les veines et les artères

- La tension

- Les poumons

- L’intestin

- L’esprit

L’arthrose

Le mouvement active les cellules qui fabriquent le cartilage. En période inflammatoire, ralentir le mouvement et prendre ce qu’il faut pour supprimer la douleur, afin de continuer à mouvoir l’articulation (celle du genou est l’une des plus souvent concernée). La diminution du poids ou l’équilibre pondéral contribuent alors aussi bien à ralentir l’arthrose qu’à faciliter la marche.

Le cœur et les vaisseaux

L’activité favorise la circulation dans tous les muscles y compris dans le muscle cardiaque. Ceci vaut pour les artères, les veines, et les lymphatiques.

La tension

La marche est relaxante et apaise les stress ; de ce fait elle a une action régulatrice sur la tension artérielle.

Les poumons

Marcher en balançant les bras amplifie la respiration.

L’intestin

La marche fait bouger le diaphragme, ce muscle en coupole qui sépare la cage thoracique de l’abdomen, les organes abdominaux sont massés et cela améliore leur fonctionnement, par exemple le transit intestinal.

L’esprit

La marche comme tout exercice physique provoque la sécrétion d’endorphines qui apportent le soulagement des douleurs. Le rythme des pas est apaisant.

Depuis toujours pour se calmer on sort...La maison est un refuge, un lieu pour dormir et manger en sécurité, mais la maison est un lieu clos où les tensions peuvent s’exacerber. L’être humain a besoin de sortir, de voir un peu plus loin, de sentir le sol sous ses pas, le vent sur sa peau et les odeurs de l’air, de regarder le ciel et le paysage.

jeudi 17 décembre 2009

LOI HÔPITAL


LOI  HÔPITAL, PATIENTS, SANTE, TERRITOIRES


                               



                                                                    Promulguée le  21 Juillet 2009


                 COMMENTAIRES DU BUREAU DE SANTE POUR TOUS

     La loi garde intact le noyau de l’avant-projet.
     Le principal recul se fait aux dépens des usagers du système de soins : la loi atténue jusqu’à les rendre pratiquement inopérantes les pénalités envisagées vis-à-vis des  médecins libéraux coupables de refus de soins ou de dépassements abusifs d’honoraires.
     Plus secondairement elle revient sur les mesures qui fâchaient les médecins hospitaliers ou les collectivités locales en leur rendant le rôle consultatif qui leur était retiré dans l’avant-projet.

      Quelques mesures introduites dans des articles « fourre-tout » retiennent l’attention.

La création d’un Ordre des infirmier(e)s et de longs développements concernant les Ordres professionnels existant confortent ces institutions corporatistes dont l’expérience a démontré le caractère particulièrement réactionnaire.

La privatisation des Thermes Nationaux d’Aix-les-bains confirme le désengagement de l’Etat et des collectivités locales dans les entreprises d’intérêt public.

Les « contrats d’objectifs et de moyens » sont légalisés : par ces contrats des professionnels de santé s’engageront à appliquer des directives concernant leur pratique professionnelle (ce qui pourra permettre de pousser un médecin à prescrire ce qu’on lui indiquera, contre une « petite rémunération » supplémentaire, chose qui avait été tentée par la Sécurité Sociale précédemment sans grand succès).

Les conditions restrictives mises à l’interdiction éventuelle d’une publicité grand public pour un médicament risquent fort de rendre cette disposition inopérante, et il est difficile de savoir la portée de la fusion envisagée entre l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments et l’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail

     Par contre il nous semble positif que la formation des sages-femmes puisse relever des Universités, que les laboratoires d’analyses biologiques ne puissent plus être des Sociétés Anonymes, que les entreprises fabriquant  ou commercialisant des produits à usage de santé doivent désormais déclarer à la Haute Autorité de Santé le montant des aides de toute nature accordées aux associations de patients ( combien d’entre elles n’existent ou ne subsistent que par les aides que ces industries leurs accordent ?), ou que le ticket restaurant puisse servir à acheter fruits et légumes.
     Disposition intéressante : si survient une catastrophe menaçant la santé des populations, les élus locaux seront avertis (auparavant seul le Préfet l’était !). Ainsi, à condition que la loi soit respectée, il y aura un peu plus de chances que la population concernée soit informée quand une usine chimique explose ou qu’un accident survienne dans une centrale nucléaire…
   

Mais revenons aux points essentiels :

Concernant l’HÔPITAL    
     La loi représente une régression importante par rapport à la situation antérieure.
Elle  renforce considérablement les pouvoirs de la bureaucratie et consacre une conception purement administrative des activités hospitalières. Le souci d’une  bonne gestion financière passe avant tout. Certes cette optique n’est pas nouvelle, elle a été précédée par des décennies de renforcement des services administratifs de l’hôpital public et, plus récemment par l’instauration de la Tarification à l’Acte (T2A), mais cette conception prend toute son ampleur avec cette loi.
     Ainsi les pouvoirs du Directeur, diminués par rapport à ce qui était prévu dans l’avant-projet, sont considérablement augmentés par rapport à la situation préexistante.
     L’insinuation du privé, cliniques et médecins libéraux, dans le système hospitalier public repose désormais sur un texte législatif. Par le biais de la création de Groupements de Coopération Sanitaires, la privatisation d’hôpitaux non universitaires ou d’établissements médico-sociaux publics (maisons de retraite, établissements pour handicapés, etc.) est rendue possible.


Concernant les PATIENTS
     Bien loin d’être au centre du système de santé, ils ont juste un petite place dans les Conseils de Surveillance, à peine plus grande que celle qu’ils avaient dans les Conseils d’Administration qui les précédaient (deux sièges  pour les représentants des « usagers »).
    Ils restent très peu armés pour se défendre des médecins abusifs, toute plainte passant par l’Ordre des médecins et dépendront désormais du bon vouloir du « médecin prescripteur » pour pouvoir s’inscrire à un stage d’éducation thérapeutique. L’organisation des programmes d’éducation thérapeutique visant l’information des patients souffrant d’une maladie chronique reste encore fortement soumise à l’influence des industries produisant les médicaments et les dispositifs médicaux correspondants.       
    L’indépendance des médecins, qui est l’un des aspects positifs de la médecine libérale, sera encore un peu plus grignotée par l’instauration des contrats d’objectifs.

Concernant la SANTE
       Le mot prévention apparaît ici ou là mais l’ensemble du texte de loi ne s’occupe que des soins, centrés sur des  établissements hospitaliers qui perdent leurs qualificatifs d’hôpitaux ou de cliniques pour devenir des « Etablissements de Santé » sans que rien dans la loi ne prévoie concrètement l’extension de leurs activités en dehors du domaine des soins. On reste dans une optique de médecine réparatrice accaparant la quasi-totalité des moyens.

Concernant les TERRITOIRES
      Les pouvoirs discrétionnaires du Directeur de l’Agence Régionale de Santé restent considérables même si l’on voit réapparaître, pour information ou avis consultatif, les élus locaux qui étaient disparus dans l’organisation prévue par l’avant-projet.
A travers les énormes prérogatives des Directeurs des Agences Régionales de Santé se dessine une centralisation sans égale, ces Directeurs ne dépendant que des Ministères concernés.
         Les mesures envisagées pour favoriser l’installation de médecins dans les zones où il en manque sont très modestes et risquent d’être inefficaces.


Au total, si l’on met à part les cinq mesures diverses que nous avons qualifiées de positives, cette loi  ne répond aucunement aux besoins de réforme du système de santé actuel, une réforme qui donnerait une place prioritaire à la promotion de la santé, et ceci partout : dans l’Education Nationale, dans la Recherche, dans les entreprises, dans les administrations, dans l’agriculture et l’urbanisme, dans les prisons comme dans les maisons de retraite, une réforme qui recentrerait les soins sur la personne et ses besoins.
     Bien au contraire, cette loi aggrave les défauts actuels du système de soins, conforte la place des  Ordres professionnels, laisse les usagers de côté, pénalise l’indépendance des praticiens et accentue la dérive des établissements hospitaliers publics, alignant de plus en plus leur gestion administrative et la gestion de leur personnel sur celles d’une entreprise privée soumise aux impératifs de la rentabilité.

                                                      FIN




mardi 15 décembre 2009

information

Information

Le « Centre Paul Corteville » cherche des personnes qui seraient intéressées pour fonder une antenne à Amiens


Ce Centre forme des chiens d’aveugles et aide les personnes malvoyantes à les utiliser.


Toute personne intéressée peut se mettre en rapport avec :


franluc.jaisson@wanadoo.fr

vendredi 4 décembre 2009

LA GRIPPE ENCORE !









LA GRIPPE ENCORE !




          Faut-il se faire vacciner ?         Faut-il faire vacciner ses enfants ?

D’un côté, l’avis officiel, du Ministère, suivi par la Sécurité Sociale et l’Ordre des Médecins, s’appuyant sur l’Organisation Mondiale de la Santé et sur des experts pas toujours indépendants de l’industrie pharmaceutique,
De l’autre, quelques francs tireurs de poids, Marc Gentilini, Luc Montagnier, le professeur Debré, qui ne se feront pas vacciner,

        Mais aussi, d’un côté, si l’on lit les publications scientifiques, la mise en doute de
                           l’efficacité du vaccin,
                           et d’un autre côté, de possibles conséquences néfastes de ce même vaccin…
Des faits :  1/ Aucune intervention médicamenteuse sur un organisme vivant n’est innocente et ses conséquences sont encore plus importantes quand la substance est injectée à travers la peau.
                  2/ On est encore loin de savoir tout sur le système immunitaire de l’être humain, système qui est très sollicité quand on vaccine et encore davantage quand le vaccin contient un adjuvant.

Pas facile donc de se déterminer !
      Pour soi-même ? si vous avez peur de la grippe…vaccinez-vous ! à moins que vous ayez encore plus peur des possibles complications du vaccin !
L’alternative c’est de surmonter sa peur : en définitive ne s’agit-il pas de la peur de mourir ? de cette peur dont un sage disait que c’est elle qui donne leur pouvoir aux chefs des nations.
Pour ‘l’hygiéniste, il est toujours utile de dépasser cette peur car tout sentiment de peur est nocif pour la santé (comme la haine, la rancœur, les regrets et le manque de confiance en soi)
      Pour ses enfants, faut-il choisir une « assurance tout risque » que nous font miroiter les affirmations officielles, assurance en réalité incertaine ? ou accepter cette part de risque indissociable de toute vie ?

Quelque soit la décision à ce sujet, le plus important n’est-il pas de prendre soin de sa santé et de celle de ses proches ? de continuer son chemin vers une alimentation respectueuse de notre être animal, de faire évoluer son mode de vie de façon plus conforme à nos vrais besoins (d’air, de lumière naturelle, de contacts chaleureux dans la bonne humeur…) tout en travaillant ensemble à un monde où tous les enfants du monde bénéficieraient d’un foyer, d’une alimentation et de soins corrects, et d’une éducation, ce à quoi aurait plus justement pu  contribuer tout l’argent dépensé pour cette fumeuse grippe (comme l’a fait remarquer Marc Gentilini)








 










 

mercredi 7 octobre 2009

Santé du sein

   
Compte- rendu de la réunion du 23 mai 2009 avec le Docteur Anne-Marie Tubéry.

Bien que le sujet  proposé fût la santé du sein dans son ensemble, l’intérêt et les questions des participantes concernèrent immédiatement le cancer du sein.
Toutes les séances (il  y en eut trois) commencèrent  par une présentation mutuelle et un tour de table.
Les principales questions furent les suivantes :
Qu’est ce qui favorise le  cancer du sein ?
     La génétique ?
     L’alimentation ?
     L’environnement toxique ?
     Le stress ?
     La sédentarité ? l’obésité ?
     Les hormones ? le TSH ? (traitement hormonal de substitution)
Quelle prévention ?
     Le dépistage systématique ?
     L’hygiène de vie ?
     Activité physiques ?
     Habillement ?
     Aliments ?
     État psychologique ?
     Massages du sein… ?
Anne-Marie nous rappelle d’abord quelques éléments physiologiques.
Les seins sont des glandes excrétrices. Les cellules concentrent et sécrètent les substances .Ce sont  des glandes sudoripares modifiées d’origine  dermique (peau).
De ces notions  nous retirons l’importance de l’eau qui permet d’éliminer les toxines.
Les cellules du sein sont dans un « berceau », une matrice extra cellulaire, elle-même influencée par l’alimentation, les toxiques etc.…
Les cellules du sein réagissent à toutes nos émotions par l’intermédiaire des neuro-médiateurs.

La génétique
Environ 10% de femmes ont un gène dit de prédisposition : le BRCA I et/ou le BRCA II (breast cancer)qui ont muté..La prédisposition est forte (60% ?) mais  l’existence de ces gènes est rare.(3 à 5% chez les femmes qui ont un cancer du sein).
Comprenons bien qu’une maladie  a toujours une cause plurifactorielle ; ces gènes peuvent être portés toute une vie  sans provoquer la maladie si  d’autres facteurs de risques sont absents. Ceci est très encourageant et vaut pour toutes les affections.
Le « tout génétique » n’existe pas.

La Prévention des Maladies du sein

L’alimentation
Elle est basée sur une bonne hygiène corporelle liée à une alimentation saine sans excès de viande et de sucres, ni d’autres facteurs entraînant une obésité.
Elle doit permettre de conserver un poids normal ainsi qu’une bonne énergie vitale.
Il est bon de favoriser la consommation de nombreux fruits et légumes, pourvoyeurs de fibres qui captent les œstrogènes externes  et de graisses non saturées (huiles de colza et d’olive)
Ne pas abuser du soja sous toutes ses formes (attention au marketing), car c’est un œstrogène-like, c’est-à-dire un produit qui a sur l’organisme une action semblable à celle des œstrogènes)
Un peu de viande surtout des volailles et du poisson.
Faire sa cuisine soi-même.
Et manger lentement et au calme. Le calme est très important.
Certes, il est illusoire d’échapper aux toxiques qui sont dans tout et partout.
L’essentiel c’est d’en  ingérer ou d’en inhaler le moins possible et...de ne pas perdre son temps à poursuivre un but improbable.
Le lait est « la sentinelle » de la pollution. Sa qualité dépend de la nourriture et des soins donnés à la vache, et aussi de son conditionnement !
L’eau. Élément important, vital, l’eau doit être aussi peu polluée que possible et il n’est pas certain que ce soit l’eau « embouteillée » qui soit la meilleure.
Actuellement la « mode » répand l’usage des filtres à eau ; l’avantage c’est que l’on élimine des pesticides, des nitrates, des métaux lourds...Mais aussi des éléments utiles comme le calcium remplacé souvent par un sel de sodium.  Donc d’une part il faut bien étudier les qualités du filtre et d’autre part ne pas boire toujours de l’eau filtrée, mais aussi, tout simplement de l’eau du robinet... ( en vérifiant son analyse concernant les pesticides et les métaux lourds notamment.)
Vérifier la couleur de nos urines : si elles sont foncées, buvons de l’eau jusqu’à ce qu’elles s’éclaircissent.
Nous sommes dans un monde toxique d’où l’importance d’une bonne hydratation qui permet l’élimination par la sueur et l’urine.
L’habillement
Il faut éviter de comprimer le sein .Si le soutien-gorge est indispensable du fait du volume de la glande, veiller à ce que le soutien-gorge soit lâche, si le sein est petit on peut s’abstenir de mettre un soutien.
Le massage de la glande
Il est fort bénéfique. Il permet  notamment de soulager les mastoses en améliorant la circulation lymphatique.
Le stress.
Un stress majeur multiplie par trois le risque de cancer du sein.
Ce sont : un deuil, un déménagement, humiliation, harcèlements, tout ce qui entraine une négation de soi. Par exemple les licenciements qui effondrent l’immunité. La lutte pour rechercher un autre travail devrait la relancer  .. ?
Le stress diminue l’immunité, car il entraîne une augmentation de la sécrétion de la cortisone.
L’aide, l’écoute, augmente l’immunité.
Le rire augmente l’immunité.
L’hygiène de vie.
Outre l’alimentation, l’hygiène de vie comprend la façon « d’être ».
Retrouvons le calme physique, la paix de l’esprit, la confiance en nous et dans les autres, bref l’absence de peurs...
L'exercice physique
L’amour du corps sans idolâtrie : bien le maintenir en forme et donc lui faire faire de l’exercice ; en effet notre corps comme celui de tous les animaux est construit pour bouger .La marche le meilleurs entrainement accessible à tous, adaptée aux possibilités.
L’exercice physique régulier peut selon certaines études bien menées, entraîner jusqu’à 50% de diminution du cancer du sein !
Le chant est bon pour la santé des seins.
Dormir en paix sans médicaments, faire à tout âge une sieste de 20 minutes après le repas de midi. Ne pas s’exciter le soir sauf en cas particulier de fêtes.
Eviter, l’alcool, le tabac, le café en excès...C’est rabâché, mais est-ce bien compris ?
Les hormones
Ce sont surtout les œstrogènes qui prédisposent au cancer du sein.
Le traitement contraceptif qui comporte des œstrogènes  devrait être évité en cas de mastoses, ou s’il y a des antécédents de cancer du sein de femmes jeunes dans la famille.
Il  faut repenser la contraception et il  y a urgence qu’elle soit partagée…
Le « traitement » de la ménopause à base d’œstrogènes  est fortement remis en cause. En fait la ménopause est une « maladie » inventée !!

Le Dépistage
Il est vivement conseillé quand, dans la famille il y a des personnes jeunes qui ont ou ont eu un cancer du sein...
Les examens sont :
L’échographie « standard » qui apporte des renseignements valables et est recommandées pour les jeunes femmes ; elle ne développe pas de rayons X, n’est pas traumatisante. Il y a  3% de faux  positifs
La mammographie, plus traumatisante (écrasement du sein), donne 6% de faux positifs. Elle est moins fiable chez les femmes non ménopausées ou qui sont sous hormones.
L’échographie « ductale »qui  visualise les canaux galactophores en longueur : sans risque et fiable, elle peut être répétée sans danger, mais elle est peu pratiquée en France.
L’I.R.M est un très bon examen recommandé chez les femmes non ménopausées.

Conclusion
Nous sommes dans une société cancérigène. Autant par l’environnement extérieur que par les émotions qui sont des facteurs de tension de nos organismes.
Notre biologie émotionnelle est corrélée à la sécrétion d’hormones diverses.
Les émotions agressent notre potentiel immunitaire. Elles sont le plus souvent liées à des évènements négatifs...Mais attention quand même aux « fortes  émotions joyeuses »imprévues chez des personnes fragiles.
Nos relations affectives façonnent nos corps.

Livres
« Hormones et sein » du Pr Mauvais Jarvis éd. Flammarion
« Anticancer » de David Servan-Schreiber    éd.  Laffont
«  Guérir » de David Servan-Schreiber  éd Laffont.
« La solution intérieure »  de Thierry Jansen  éd. Fayard
« La société cancérigène » de Geneviève Barbier  et Armand Farrachi  éd. De la Martinière.
et :
« Santé du sein cancer du sein » association M.I.S.S.  http://infosantedusein.org 586 route de Lafougarousse 31600 Lamasquère

vendredi 22 mai 2009

Le chant des partisans


Chant des partisans de l’hôpital public, entonné par des dizaines de milliers de manifestants à Paris
.
Sarko, entends-tu la complainte des mourants dans leur chambre ?
Sarko, entends-tu les appel des soignants qu’on veut vendre ?
Ohé, les patients, infirmières et médecins, c’est l’alarme.
Demain, les malades connaîtront le prix du sang et des larmes.
Sortez de vos blocs, descendez d’ vos services, camarades !
Sauvez de la mort l’hôpital, la santé, les malades.
Ohé, infirmières à la seringue et à la perf’, soignez vite !
Ohé, médecin attention à ton hosto : dynamite !
C’est nous qui brisons les barreaux de tous vos maux, vous nos frères.
Sarko à nos trousses et Sarko qui nous pousse, la misère !
Il est des pays où les gens, au creux des lits, font des rêves.
Ici, nous, vois-tu, nous on soigne et nous on sue, nous on crève !
Demain, du sang noir séchera au grand soleil sur les routes.
Jamais, compagnons, dans la nuit, votre santé ne nous coûte.
Sarko, entends-tu les appels de soignants qu’on veut vendre ?
Sarko, entends-tu la complainte des mourants dans leur chambre ?

Sur l’air du « Chant des partisans ».

samedi 25 avril 2009

Avant le diabète..



QUAND LE DIABÈTE S’ANNONCE…
Votre taux de sucre (glucose) dans le sang (la glycémie) s’élève- on parle alors d’hyperglycémie- S’il n’y a pas de sucre dans les urines, ce n’est pas un diabète, mais cela pourrait le devenir. C’est un état pré diabétique.
La première chose à faire est de contrôler ce résultat par une nouvelle analyse, voire deux au moindre doute. Si l’anomalie se confirme, il n’est pas conseillé de se précipiter sur des médicaments stimulant le pancréas, leur innocuité est aujourd’hui mise en question et la plupart d’entre eux sont, à long terme, inefficaces. C’est le moment de prendre quelques mesures afin d’enrayer cette évolution.
Quand la glycémie s’élève, c’est que le pancréas est fatigué, par suite de l’apparition d’une «insulinorésistance » : les tissus utilisateurs devenant de moins en moins réceptifs à l’insuline sécrétée par le pancréas.
Pour le reposer, plusieurs pistes :

- on n’insistera jamais assez sur LEXERCICE PHYSIQUE, raisonnable, mais régulier et quotidien. La marche et la natation sont excellentes. S’Y REMETTRE PEUT PARFOIS SUFFIRE POUR TOUT RÉGULARISER. A mesure que l’on étudie l’effet de l’exercice sur la santé, on s’aperçoit qu’il est un facteur protecteur contre les maladies. Chacun a donc à gagner à en pratiquer régulièrement.

- la piste alimentaire est étendue, son étude a amené des nutritionnistes à établir une échelle traduisant la façon dont un élément nutritif fait monter la glycémie, c’est « l’index glycémique ». Dans la pratique il est plus courant d’absorber plusieurs éléments nutritifs associés. C’est pourquoi l’index glycémique est un indicateur utile mais à utiliser avec discernement.
Il s’agit d’adopter progressivement une alimentation bonne pour le corps, sans brimer le psychisme qui souffrirait d’un changement trop rapide et trop intransigeant.
D’abord ne pas se suralimenter.
Diminuer, LE PLUS POSSIBLE, les apports en sucre blanc, saccharose pur, vite décomposé en glucose dans l’organisme. Attention aux confitures habituelles qui contiennent entre 40 et 6O % de sucre, aux sodas et boissons « à base de fruits », en fait largement sucrées, aux pâtisseries et desserts artisanaux ou industriels, en général très sucrés. Attention aux sorbets ; le sucre des glaces fait moins monter la glycémie parce qu’il est lié à des matières grasses qui en retardent la digestion mais ce n’est pas une raison pour en abuser !
L’alcool, dans l’organisme, après une série de transformations finit en glucose : il vaut mieux éviter habituellement les alcools et les liqueurs, ainsi que la bière qui contient à peu prés autant de sucres que d’alcool et limiter la consommation de vin aux quantités ordinairement admises.
« Le plus possible », qu’est-à-dire ? sinon qu’il ne s’agira pas de se stresser par des restrictions pénibles et qu’il faudra savoir faire la fête quand c’est le moment, tout en cheminant progressivement vers le mieux, en prenant son temps. Ainsi est-il possible de retrouver le goût des compotes sans sucre, en commençant par des confitures moins sucrées, puis par des compotes sucrées à 30 puis 20 %, puis 10%.
Ne pas exagérer sur le chocolat, préférer les chocolats noirs, moins riches en sucre.
Le miel, le sucre intégral qui sont préférables au sucre blanc ne diminuent pas suffisamment l’apport en glucose pour représenter une solution absolue. Les édulcorants ? Le moins possible car aucun n’est sans reproches, tous entretiennent le goût pour le sucré, mais ils peuvent être au moins passagèrement un moyen de ne pas se faire trop souffrir, surtout au début du changement. Il vaut mieux recourir au fructose, du moins si les « triglycérides » du sang sont normaux.
Diminuer aussi les aliments raffinés : farine blanche et riz blanc. Préférer une farine bise pour la pâtisserie, le pain bis ou semi-complet ou le pain aux céréales, et le riz complet ou semi-complet.
Ne pas exagérer sur le lait : le lactose qu’il contient (50 grammes par litre) quand il est digéré, se décompose, à part égale, en galactose et glucose.
Qu’en est-il des autres produits laitiers ? Les fromages ne contiennent plus de lactose mais la caséine, qu’ils comportent comme le lait, a été incriminée, sa digestion difficile aboutit à de grosses molécules protéiques dont certaines ressembleraient à des constituants des cellules de Langherans du pancréas (celles qui produisent l’insuline). Si un intestin fragile, comme celui du nouveau-né ou de la personne âgée, laisse passer dans la circulation générale quelques unes de ces grosses molécules, le système immunitaire va les détruire et peut s’en prendre alors aussi aux cellules du pancréas ; ce mécanisme n’explique pas tous les diabètes mais il a été mis en évidence dans certains diabètes de l’enfant. Par contre, dans les laits fermentés comme les yaourts, la caséine est prédigérée, il s’ensuit que ce sont les meilleurs produits laitiers.

Préférer les fruits les moins sucrés, qui de plus sont souvent ceux qui contiennent le plus de pectine, une « fibre » qui abaisse la glycémie : la pomme est excellente, préférable à la poire, les petits fruits plus ou moins acides préférables au raisin, les agrumes préférables aux bananes, les noix et noisettes préférables aux dattes …
Enfin manger toutes sortes de légumes, légumes frais ou légumes secs, sans exagérer sur les carottes, betteraves, petits pois et pommes de terre dont la digestion aboutit assez rapidement à du glucose. - L’un des aliments qui font monter le plus vite la glycémie est la purée de pommes de terre passée au mixer (ou la purée reconstituée à partir d’une poudre) car les grains d’amidons y sont déjà broyés. Dans les frites la chaleur élevée a également désorganisé cet amidon et le résultat est similaire. AU TOTAL, L’ALIMENTATION, DANS LE CAS PRÉSENT, N’EST GUÈRE DIFFÉRENTE DE CELLE QUI EST CONSEILLÉE A TOUTE PERSONNE SOUCIEUSE DE SA SANTÉ.

NE PAS OUBLIER QUE : - SI L’ALIMENTATION EST IMPORTANTE, LE VIRAGE DIÉTÉTIQUE DOIT ÊTRE PRIS EN DOUCEUR, SANS SE STRESSER
- CES INDICATIONS CONCERNENT LES PERSONNES QUI ONT UNE GLYCÉMIE TROP ÉLEVÉE SANS QU’ELLES AIENT BESOIN D’INSULINE.

LE DIABÈTE EST UNE MALADIE DE CIVILISATION.
Le stress, la sédentarité et le manque de sommeil imposés par le mode de vie et les conditions de travail sont impliqués dans l’extension récente et considérable de cette maladie.

lundi 13 avril 2009

Solidarité et Equité



Certes il est indispensable de défendre pied à pied ce qui reste du beau projet de la Sécurité Sociale tel qu’il faut conçu du temps de la Résistance.

Mais ne faut-il pas aussi, dés à présent, se poser quelques questions ?

PREMIERE QUESTION

FAUT- IL SIMPLEMENT PREVOIR UNE AIDE FINANCIERE COMPENSANT LE COUT DES SOINS ? OU RENDRE CES SOINS GRATUITS ?

FAUT-IL DEDOMMAGER DU MANQUE A GAGNER LIE A LA MALADIE ET DANS QUELLE MESURE ?

FAUT-IL INTEGRER LE SYSTEME DE SOINS DANS UN SERVICE DE SANTE ?

Et, dans ce dernier cas, ce service concernerait-il seulement la maladie ou s’étendrait-il aussi à la prévention, ou, mieux, à la promotion de la santé ?

SECONDE QUESTION

Quelque soit la réponse donnée à la première question, D’OU PROVIENDRAIENT LES RESSOURCES ? étant entendu qu’une vraie solidarité ne peut être assurée durablement par des cotisations volontaires..

CES RESSOURCES PROVIENDRAIENT-ELLES DE COTISATIONS OBLIGATOIRES A UNE CAISSE UNIQUE ?

CES COTISATIONS SERAIENT-ELLES INDEXEES SUR LES SALAIRES OU SUR LES REVENUS ? OU PROVIENDRAIENT-ELLES DE L’IMPOT ?

Et, dans ce cas, s’agirait-il, de les déterminer, chaque année, par le parlement, lors du vote du budget ? ou d’affecter automatiquement certaines ressources fiscales à un fond spécifique ?

TROISIEME QUESTION

A QUI CETTE COUVERTURE DES SOINS DEVRAIT-ELLE S’APPLIQUER ?

- aux personnes et ayants droits inscrits sous réserve de remplir des conditions :

- avoir cotisé, avoir payé des impôts ?

- à toute la population française ?

- à toute personne résidant légalement en France, même provisoirement ?

- à toute personne présente sur le territoire national quelque soit sa situation administrative ?

Etant entendu que, pour toute personne ne cotisant pas à la caisse de solidarité ou ne payant pas d’impôts, il devrait être prévu une autre source de financement .

QUATRIEME QUESTION

COMMENT cette couverture de soins devrait-elle s’appliquer ?

- Quelle place serait donnée aux méthodes préventives ?

- Quelle place aux méthodes actuellement non reconnues et non prises en charge ?

- Quelle place pour les hôpitaux, les cliniques, les dispensaires, la médecine de ville?

CINQUIEME QUESTION

Serait-il raisonnable d’instituer un système couvrant les soins sans choisir une politique de santé cohérente avec ce système ?

ET UNE DERNIERE QUESTION

Une politique de santé cohérente avec un système solidaire de couverture des soins pourrait-elle être menée durablement dans un système économique dont la finalité première resterait le développement industriel, commercial et financier ?

Orchidée

A.G. d'avril 2009

COMPTE RENDU DE L’ASSEMBLEE GENERALE


DU 2 AVRIL 2009


13 adhérents présents, 18 excusés avec 17 pouvoirs valides.

Au total : 30 personnes représentées sur 41 cotisants en 2008


Le rapport d’activité présenté par la présidente est adopté à l’unanimité, de même que les rapports financiers qui sont très favorables.*

Le Conseil d’Administration-Bureau est renforcé, après le décès de Bernard Asquin, par l’arrivée de trois nouveaux membres : Daniel Devis, Danielle Hartmann et Solange Pawlak. L’ensemble du C.A. Bureau est élu à l’unanimité.

Les cotisations seront, à partir de 2010, légèrement modifiées, le tarif « ordinaire » passant à 12 euros, disposition adoptée par 12 voix contre une.


PROJETS POUR 2009

Le docteur Anne-Marie Tubéry, médecin homéopathe et cancérologue, viendra le 23 mai, animer des ateliers sur le sein. Une information sera faite sur Amiens métropole.

Santé pour Tous participera au projet d’épicerie sociale solidaire « du jardin à l’assiette » en constituant un réseau auquel vous êtes tous invités à participer. Projet à long terme, en élaboration. Prochaine réunion de travail au restaurant « le Cajou », passage du Logis du Roi à Amiens, le 15 Avril à 18 h.

Nous participerons aussi, au niveau des rencontres thématiques, à la coordination associative lancée par la municipalité d’Amiens.

Il est décidé, après discussion, d’apporter, en tant qu’association concernée par la santé au travail, notre soutien à Gérard Filoche, inspecteur du travail traîné en justice par un employeur pour lequel il avait établi un rapport constatant des infractions au code du travail.


LA SANTÉ EN FRANCE AUJOURD’HUI

Les adhérents présents constatent qu’avant même qu’elle soit votée et encore moins promulguée la loi sur l’hôpital et la santé présentée par madame Bachelot est déjà appliquée, en particulier en ce qui concerne les implications entre public et privé (exemples : les cas d’Abbeville et de l’ophtalmologie à Amiens).

Il faut malheureusement constater que la santé n’est pas un thème qui mobilise beaucoup les grandes confédérations syndicales et les grands partis politiques. En témoigne la rapidité avec laquelle cette loi importante a été examinée par l’Assemblée Nationale et la très faible place prise par ces questions dans les revendications des grandes centrales syndicales : seuls les syndicats « santé » de base s’étant mobilisés.

Concernant la solidarité face à la maladie, il faut constater que le système mis en place en France a conduit à une hyper consommation médicale et pharmaceutique, aux dépens de finances de la Sécurité Sociale, pendant que ses dirigeants ne trouvaient d’autre réponse, il y a 40 ans et en accord avec les représentants de la profession, que de réduire le nombre des médecins par le numerus clausus, dans l’idée trompeuse que « moins de médecins coûteraient et prescriraient moins ».

Sans doute la gratuité ou le remboursement quasi intégral des dépenses de soins peut-il encourager les abus de recours et de prescription. Mais les divers tickets modérateurs, forfait hospitalier et franchises, l’élargissement des dépassements d’honoraires, la place laissée à des « mutuelles » contraintes de fonctionner comme des assurances lucratives, pénalisent les plus petits revenus, créant une médecine « libre » pour les riches et une difficulté croissante d’accès aux soins pour les autres.

La profession médicale, ramenée à un trop petit nombre de généralistes se révélant incapables d’assurer les gardes traditionnelles, a fait retomber le poids de la permanence des soins sur les urgences hospitalières.

Les « réformes » proposées par la loi Bachelot ont eu l’habilité de se justifier par les défauts du système actuel ; en réalité, elles vont renforcer la distorsion sociale déjà présente sans corriger réellement les abus existants à travers une privatisation à tout crin.

Il existe d’autres solutions mais pourrait-on les adopter sans que l’Europe elle aussi bouge dans le même sens ? il faut certes résister, mais cette résistance ne doit-elle pas se fortifier d’une vision d’avenir ?

Pour tenter de répondre à ces questions un petit groupe s’est formé autour du bureau avec les adhérents qui s’étaient déclarés volontaires après le débat sur la Sécurité Sociale organisé au début de 2008. Les discussions furent interrompues en fin d’année par l’urgence créée par le projet de loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires ».De ce travail ont émergé quelques questions qu’il est apparu nécessaire de poser préalablement à l’élaboration d’un véritable projet pour une équité face à la maladie. Ces questions sont jointes au présent envoi.

Tous ceux d’entre vous qui sont intéressés par un tel projet sont instamment et cordialement invités à y participer. (se signaler au secrétariat, 4 allée des primevères, à Plachy-Buyon 80160 et par téléphone au 0322420735).

  • disponibles sur demande à tout adhérent