lundi 25 août 2014

CANCERS – CE QUI DÈPEND DE NOUS







UNE  VÉRITABLE  PRÉVENTION  EST  POSSIBLE. Pour être efficace, elle doit être menée au niveau individuel et au niveau collectif.



     Dans un environnement de plus en plus nocif ce que peut faire un individu pour se protéger lui et ses proches a forcément un effet limité. Reste qu’il serait possible de diminuer notablement le nombre des cancers si les Français faisaient davantage d’exercice  et s’ils mangeaient mieux.



   Il est maintenant reconnu que l’alimentation et l’exercice sont d’excellents moyens de prévention des maladies. Il y a là une véritable mine de santé à exploiter joyeusement !  



DAVANTAGE D’EXERCICE -  La reconnaissance des effets favorables de l’exercice physique est une avancée capitale. Depuis quelques années il est confirmé que la pratique régulière d’exercices physiques raisonnables pourrait, à elle seule, éviter la survenue ou la rechute du cancer du sein dans 20 à 60 % des cas, selon l’intensité et la fréquence de l’exercice physique(1). Cela vient d’être étendu aux cancers du colon, du rectum (2) et du corps de l’utérus (selon l’INCA, Institut National français du Cancer).

     Ce que l’on sait des effets généraux de l’exercice physique, en particulier sur le stress, donne à penser que cette prévention concerne aussi les cancers non encore étudiés sous cet angle. L’efficacité de l’exercice physique est reconnue  dans la prévention de quantité d’autres affections, maladies respiratoires, diabète, ou ostéoporose. L’exercice physique est antidépressif et améliore les capacités intellectuelles ; chaque étude concernant une maladie non encore étudiée sous cet angle révèle l’action positive de l’exercice. Cet effet se retrouve globalement même chez les sportifs de haut niveau, du moins quand ils ne se dopent pas. 

       PRENDRE DE L’EXERCICE PROMEUT LA SANTÉ.



UNE MEILLEURE ALIMENTATION, frugale mais sans interdits, prise dans le calme et bien mastiquée, avec très peu ou pas de charcuteries, peu de viandes rouges, un peu de fromage et d’œufs, peu de sel, pas ou peu de lait (3), de préférence écrémé ou demi-écrémé, du yaourt nature, peu de sucre, et de préférence intégral, pas d’édulcorants, plutôt du miel, beaucoup de légumes frais et secs, des fruits plutôt que des jus, régulièrement un peu de noix et de poisson, éventuellement des surgelés mais rarement d’autres conserves, tout cela s’est révélé capital pour protéger des maladies cardiovasculaires.

 Mais de façon plus générale plus on consomme de légumes et de fruits, plus la mortalité baisse dans son ensemble, la consommation de légumes apparaît être le fait le plus déterminant (27). Et si l’on évite les huiles trop riches en oméga 6, il n’y a aucun besoin d’ajouter des suppléments d’omégas 3 (5).

Ainsi on s’approche de l’alimentation dite « méditerranéenne », à condition d’y adjoindre une nette diminution des apports en sel, une grande modération vis-à-vis des fritures, grillades, viennoiseries et aliments industriels, et, enfin, le plus souvent possible, un recours aux aliments produits  sans pesticides ni engrais chimiques ni boues d’épandage !

      Ce type d’alimentation privilégiant les végétaux est maintenant reconnu comme également protecteur contre les cancers du colon, du rectum (4) et de la prostate. Tout dernièrement, une étude a mis en évidence l’intérêt d’une alimentation riche en légumes dans la prévention du cancer du sein. Une telle alimentation, selon une première étude prospective, pourrait entraîner une diminution de 35% du risque, elle reste à confirmer.





CONCERNANT LES VITAMINES :



 Pour le Professeur Linus Pauling la vitamine C avait des vertus thérapeutiques anticancéreuses. Aurait-elle aussi un intérêt en prévention ?

     Un essai de prévention par administration de carotène, pris sous la forme d’un supplément médicamenteux, a augmenté le risque de cancer du poumon chez des fumeurs !

     Par contre l’exposition au soleil qui permet à notre organisme de fabriquer sa vitamine D a été trouvée protectrice chez les femmes vis-à-vis du cancer du sein  Attention, il s’agit d’une exposition en général et non de l’exposition des seins eux-mêmes qui doit être prudente vue la sensibilité de la peau à cet endroit. Il n’est pas impossible que cet effet protecteur existe vis-à-vis de tous les cancers mais cela mérite d’être confirmé (26). Par contre il est douteux que l’administration de vitamine D en supplémentation soit protectrice (20&28)

     De façon générale, la prise prolongée de suppléments en multi vitaminés et minéraux  n’a pas démontré de résultat significatif ni sur la mortalité par cancer chez les hommes, ni sur la mortalité par maladies cardiovasculaires  ni sur la mortalité globale (9). Chez les femmes cette consommation irait même avec une augmentation de la mortalité globale (10).



QUE PENSER DES JEÛNES ?



      Des données géographiques et historiques suggèrent que la pratique régulière du jeûne soit bonne pour la santé. En fait il s’agit de périodes d’alimentation restrictive et non de jeûnes complets.



      Les travaux du Docteur Gernez ont été fort mal reçus par les autorités médicales. Gernez propose une période annuelle de jeûne d’une quarantaine de jours pour, d’une certaine façon, tuer dans l’œuf  les cellules anormales capables d’évoluer vers des cancers (18). Les bases biologiques de la théorie de Gernez sont solides, on lui reproche le manque d’études  épidémiologiques, études académiquement indispensables mais extrêmement coûteuses, dépassant de très loin les moyens d’un seul médecin (29).



     La méthode Gernez aurait dû être considérée et non réprouvée comme elle l’a été (18). Ceci dit, il est raisonnable de penser que le jeûne annuel ne soit pas indispensable pour les personnes qui se nourrissent frugalement et évitent un mode de vie cancérigène.



ÉVITER LES CANCÉRIGÈNES, RECONNUS OU SUSPECTS 



ÉVITER DE FUMER, sauf, si l’on veut,  pour une consommation festive, modérée et espacée

     En  France, comme aux U.S.A. la lutte antitabac a récemment mis beaucoup en avant la notion de tabagisme passif. Il est vrai que respirer la fumée augmente les risques d’inflammation chronique des bronches en particulier chez les enfants. Pour ce qui est du cancer, il faut des décennies d’exposition quotidienne durant de nombreuses heures pour augmenter significativement les risques pour l’entourage, lequel présente alors un risque de cancer estimé à 1,3 fois celui d’un non fumeur, risque faible en lui-même. Il s’agit, on le voit, d’une faible augmentation d’un risque faible.

     L‘e-cigarette peut être une aide à la désintoxication tabagique et semble capable de faire baisser la consommation de tabac. Sa totale innocuité reste à prouver, le propylène glycol présent dans les dosettes a la capacité de faire pénétrer à travers les muqueuses des substances qui en sont incapables par elles-mêmes(21). Il est donc nécessaire de s’assurer qu’aucun cancérigène ne soit présent dans les dosettes, ce qui n’est pas toujours le cas, la présence de formol ou d’acroléine ayant été signalée (24)

      

      L’ALCOOL a un effet inflammatoire favorable à la cancérisation. L’association des alcools forts avec le tabac est particulièrement cancérigène. Ceci est connu depuis fort longtemps. 

     Il n’est pas prouvé que la consommation de boissons alcoolisées, lorsqu’elle est modérée et festive, soit à elle seule un facteur de mauvaise santé (14); on attend encore une étude sur ce sujet qui ne soit pas obérée de biais décisifs



     L’AMIANTE, bien qu’interdit, reste présent en de nombreux endroits et il ne faut pas s’en débarrasser sans précautions soigneuses



Même si l’on est bien informé, il reste actuellement impossible de pouvoir échapper à toute exposition aux cancérigènes. De nombreux produits chimiques dangereux sont répandus partout et nous baignons dans les rayonnements   

    

     Dépister la présence de substances dangereuses dans un produit n’est pas aisé. L’indication sur l’étiquette n’est pas toujours obligatoire. Il n’y a pas d’obligation de déclarer la composition des emballages, même pour les conserves où le contact avec un aliment peut durer des années. Les indications données sont souvent peu lisibles, dans une longue liste de produits chimiques aux noms barbares ou remplacés par des lettres et des numéros…

     Tout le monde est-il censé connaître le nom des dioxines dangereuses (6, 7, 8), savoir que le formaldéhyde est le nom chimique du formol et que les glycols (21) sont des pénétrants qui permettent aux autres substances de passer aisément à travers la peau ou les muqueuses ? Quand, dans une lingette, ou un produit cosmétique, un cancérigène et un pénétrant sont présents, le cancérigène passera dans l’organisme. Enfin, la plupart des produits chimiques n’ont jamais été testé impartialement, c’est pourquoi il est seulement possible de limiter les risques pour nous et nos enfants.



    On ne reprendra pas ici ce qui a été développé par ailleurs sur l’alimentation, l’hygiène corporelle, l’hygiène de l’habitat et de l’habillement.

     Ajoutons qu’il vaut mieux :

                  - Préférer à la pilule  les autres moyens de contraception ou de traitement des ménopauses mal supportées

                 - User du soleil sans modération en hiver mais avec prudence aux autres saisons au cours desquelles il faut protéger les yeux et la peau.

                 - Éviter le port du soutien-gorge, surtout s’il est trop serré et comporte une armature

                 - Éviter une trop grande exposition aux ondes électromagnétiques, en limitant l’usage des portables et de la Wifi, préférer les connections par cordons.

                 - Réfléchir avant de demander un nouveau scanner à son médecin.



PROTÉGER SON SYSTÈME IMMUNITAIRE  passe par une bonne alimentation, sans suralimentation, une faible exposition aux toxiques, une prudence vis-à-vis des substances utiles qui deviennent dangereuses quand elles sont trop abondantes (fer venant des viandes, oméga 6), et une protection de notre flore intestinale qui n’aime ni les antibiotiques, ni les antiseptiques, ni les protéines indigestes (16).



Pour l’homme moderne, le stress est souvent inévitable, tout au plus lui est-il loisible d’apprendre à le gérer au mieux. L’apprentissage de la RELAXATION devrait être généralisé à l’école. La pratique de la MÉDITATION, l’entretien d’une bonne humeur fondée sur la confiance en la vie, le rire et l’humour, tout cela fait partie d’une hygiène mentale protectrice de la santé et qu’aucun médicament ne peut remplacer (17&19).   



Enfin, l’individu n’est pas seul responsable, la réduction du nombre de cancers est une responsabilité première des entreprises, des collectivités, et surtout de l’ État, responsable unique des réglementations et de leur application. Cela est une autre histoire…qui vous sera contée plus tard !





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Bibliographie

1/ Trois études confirment ce fait :

-          L’étude effectuée par la M.G.E.N. parue dans : « Cancer Epidémiology, Biomarkers and Prevention » en janvier 2006

-          L’étude effectuée sur 120000 infirmières américaines

-          Etude WHEL (Women’s,Healthy Eating and Living study)

2/ L’étude du World Cancer Research Fund parue en 2000 fut confirmée par l’étude SUVIMAX

3/ Selon une étude de l’université de Montréal, une consommation importante de lait favorise les cancers de la prostate.

4/ Etude EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and nutrition) parue en 2005

5/ Voir la récente publication à ce sujet sur le blog de Santé pour Tous :

6/ Voir les mises au point sur l’alimentation et les omégas


7/ Voir la mise au point sur l’hygiène corporelle

8/ Voir  la mise au point sur l’hygiène de l’habitation

9/ « Multivitamins in the prevention of cardiovascular disease and cancer in men- Journal of the American Medical Association – 7 et 14 November 2012 

10/ Iowa women’s health study
12/ voir « Comment perdre la santé » L. Jaisson - éd. De Guibert 1995- p. 219

13/ Que Choisir santé n° 27 avril 2007 - p.3

14/ Voir à ce sujet les « Quoi de neuf » concernant les maladies cardiovasculaires.

15/ Voir  « Comment perdre la santé » et, en particulier les pages 151, 152, 203, 204, 228&233

16/ Voir « L’alimentation ou la troisième médecine » J. Seignalet ; éd. De Guibert, 2008

17/ « Eloge de la fuite »-Robert Laffont-1976 et « L’inhibition de l’action »-Masson-1979

18/ « Pour une politique publique de prévention active des cancers, les propositions du Docteur Gernez,

       par J.C.  Meuriot et J. Lacaze, aux éditions de la Nouvelle Renaissance-Liévin-2012

19/ Voir à ce sujet les travaux du Dr Rubinstein et de David Servan Schreiber

20/ Une revue globale des travaux sur ce sujet confirme ce doute. British Med.J. on line le 1/4/14

21/ “Les éthers de glycol, un risqué méconnu pour la population” Revue Prescrire Oct. 2007-27/228-776,9

23/ O.M.S. et Centre International de Recherche sur le Cancer Oct. 2013

24/ Etude de « 60 millions de consommateurs » Août 2013

26/ « Prospective study of UV exposure and cancer. Ling Yang and col. Sunlight Research forum 2/5/13

27/ “Fruit and vegetable consumption and all causes, cancer and C.V.D.mortality J. of epidemiology and

      community health in line 31:03/14

28/”Vitamin D status and ill health a systematic review” The Lancet diabetes and endocrinology

    in line  6/12/13

29/ Voir la mise au point sur l’épidémiologie sur le blog

30/ Voir la mise au point sur : »quoi de neuf cancer »

31/ voir à ce sujet la mise au point sur l’hygiène corporelle éditée sur le blog

vendredi 22 août 2014

AGIR SUR LES ALLERGIES GRÂCE AUX PLANTES



                                                                 

L’allergie est une anomalie du système de défense immunitaire.

   Comme la plupart des maladies en augmentation dans les sociétés modernes, maladies cardiovasculaires, maladies cancéreuses, maladies auto-immunes, les allergies sont favorisées par un état inflammatoire  chronique  Cette inflammation chronique est  liée aux modes de vie : stress, alimentation,  multiples agressions chimiques et radiations  sournoises que nous subissons.

Ceci explique sans doute une certaine efficacité de l’aspirine, le plus ancien médicament anti-inflammatoire, dans un grand nombre d’affections « modernes ». Mais prendre de l’aspirine tous les jours et toute sa vie n’est pas sans danger.

Il ne faut pas se leurrer : « l’allergène » n’est pas « la cause » de l’allergie, il est  l’occasion de  manifester  le désordre du système immunitaire. Sinon, comment pourrait-on expliquer l’existence, apparemment incroyable, d’allergies vis-à-vis de médicaments antiallergiques tels que les antihistaminiques, la cortisone et ses dérivés ?

Sensibilisés à un moment précis de la vie à un « allergène », les lymphocytes peuvent en garder la mémoire plus de 10 ans et reproduire les mêmes réactions, le plus souvent de la même façon et au même endroit du corps. Une « désensibilisation spécifique » peut réussir à briser ce cercle  vicieux à la condition que soient mis fin aussi aux conditions qui ont provoqué la première crise

MAIS REVENONS AUX PLANTES !

Dans ce qui suit nous ne parlerons pas des multiples plantes anti-inflammatoires. Nous rappellerons simplement qu’une alimentation trop abondante favorise les allergies. Par contre, une alimentation riche en légumes et apportant suffisamment d’omégas3, est une protection non négligeable vis-à-vis de l’inflammation chronique.

De même, les plantes dépuratives ou protectrices du foie peuvent avoir, selon les cas, une action déterminante. Elles sont particulièrement  précieuses quand on a affaire à des allergies alimentaires, affections sur lesquelles on a généralement peu de prise. Penser alors au Taraxacum (pissenlit) et, s’il existe une atteinte hépatique, à la feuille d’artichaut crue, au chardon-Marie et au Desmodium.
       Voici quelques plantes qui ont montré ou sont réputées pour  avoir des capacités anti allergiques (en citant principalement les espèces qui poussent en France.) :

TROIS REMARQUES PRÉLIMINAIRES

      1/  Il s’agit principalement  de connaissances empiriques, bien que les « études scientifiques » menées selon les critères modernes commencent à se multiplier…
      2/  Il reste difficile d’établir avec certitude un ordre hiérarchique d’efficacité et d’être assuré du mode d’action de chaque plante : certaines changent plutôt le terrain, d’autres ne sont peut-être actives que pour atténuer les symptômes de l’allergie.
       3/ Enfin, il en manque sûrement…

PARMI  LES LÈGUMES COURAMMENT CONSOMMÉS :

                                           En tête : l’ail et l’oignon rouge
Et, ensuite, dans le désordre : les autres oignons, la carotte, le chou, le cerfeuil, le persil, l’artichaut, le cresson, la laitue, l’asperge, le céleri (rave et branche), l’aubergine, le poireau, le radis noir, les olives…

PARMI LES PLANTES COMESTIBLES SAUVAGES OU INUSITÉES :

                                      En tête : le plantain et le souci (calendula)
Viennent après : l’ortie piquante, le pissenlit, l’ortie blanche,  la livèche, le chardon-Marie,  le raifort, la véronique…le varech vésiculeux…
   
PARMI LES FRUITS :

                                       En tête : le cassis et le sureau. Les fruits du cassis sont précieux mais aussi ses feuilles et ses bourgeons. Dans le sureau, on retient surtout les fruits et les fleurs
Et, ensuite, le raisin, les myrtilles, les airelles, les framboises, les groseilles, les cerises, les agrumes … et les fraises !
Là, le lecteur avisé risque de sauter en l’air : il avait déjà peut-être tiqué en voyant citer, parmi les légumes, le céleri, connu comme « allergène » possible.
Mais si des médicaments pourtant généralement efficaces contre les manifestations allergiques ont pu, chez certaines personnes, se révéler être  des allergènes, est-il anormal que des végétaux puissent faire de même ?

PARMI LES AROMATES :

                          En tête: le romarin, à la fois détoxiquant et antiallergique, et les câpres,  puis l’estragon, la marjolaine et l’origan…et aussi la cannelle et le curcuma.

TISANES :

    Les décoctions de romarin, d’écorces de bouleau et d’orme…
    Les infusions de plantain, de souci, de véronique, de pensée sauvage, centaurée, tilleul,  mélisse-citronnelle, marrube blanc, onagre, nigelle, millepertuis, et le thé.

PLANTES UTILES EN APPLICATION LOCALE SUR LES ALLERGIES CUTANÉES :

   Les feuilles froissées de plantain, de souci, de cassis, sur les urticaires
   Les feuilles de plantain ou de chou préalablement ébouillantées, sur les eczémas 
   Les rondelles d’oignon cru       
   La tranche d’une pomme de terre crue
   Les décoctions de romarin, saponaire (racine ou plante entière), orme (écorce), bouleau (écorce), feuilles d’olivier, bardane.
   Les infusions de véronique, de pensée sauvage, et de centaurée (sommités). On peut y ajouter la douce-amère dans cet usage strictement en usage externe ; vous savez que c’est une plante hautement toxique quand on l’ingère !
    En cas de conjonctivite allergique, les feuilles de cassis (infusion tiédie) peuvent utilement seconder le bleuet et la camomille, classiquement prescrits en cas d’irritation conjonctivale.

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ATTENTION : l’hysope et le genêt à balai sont réputés avoir une efficacité antiallergique, mais ils sont toxiques et ne doivent être utilisés que sur avis autorisé ; en tous cas jamais chez l’enfant. Quant au ginseng, classique « panacée » (ou presque), il doit être utilisé avec prudence et, comme tout stimulant, jamais de façon prolongée.

Enfin, en cas de crise aigüe d’allergie respiratoire, le thym, en décoction ou inhalation, et le  plantain, en infusion, sont intéressants comme traitements d’attente ou d’appoint. Il en est de même du café et du cacao, mais ces deux derniers n’ont aucun intérêt en traitement de fond. En Picardie, il a été utilisé la sauge, fumée en cigarette pour calmer une crise d’asthme.

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      TOUTES SUGGESTIONS OU REMARQUES SERONT LES BIENVENUES