vendredi 31 juillet 2015

Crise sanitaire en Grèce



                            
 

        CRISE SANITAIRE EN GRÈCE

                                                                               Article en ligne : Lancet juillet 2015-07-27
                                                                                           Traduction Santé pour Tous

Après un bref rappel historique de la crise financière le Lancet écrit :

 « On ne peut oublier que la crise grecque n’est pas seulement économique mais qu’elle est aussi sanitaire. La récession et les mesures d’austérité paralysantes imposées au pays dans les premières mesures d’aide en 2010 incluant des coupures dans les budgets d’aide sociale et de santé ont altéré la santé du peuple grec. Les effets comportent des niveaux élevés de pauvreté pour les enfants et de sous-nutrition, une augmentation du sida chez les toxicomanes, un accroissement du nombre des suicides et des tentatives de suicide et une augmentation du taux de mort-nés. La baisse d’autres indicateurs de santé est attendue. Pour réduire les dépenses le dépistage des cancers a été réduit, le traitement des cancers comme de beaucoup d’autres affections a souffert de restrictions de médicaments et de soins médicaux. Nombre de Grecs ont perdu avec leur travail l’assurance maladie qui allait avec. Le coût des soins qui sont revenus à la charge des patients de façons diverses représentent des empêchements à l’accession aux soins. »

     « Le fait que la population grecque ait refusé d’aller plus loin dans l’austérité ouvre la voie de solutions alternatives. L’expérience d’autres pays ayant répondu à l’effondrement de l’économie en 2007-2008 apporte quelques leçons. L’Islande a rejeté l’austérité, gardé intacte la protection sociale et pris d’autres mesures pour redonner du travail aux gens. Ce pays a organisé la sortie du crash financier global sans que cela ait entrainé à terme aucun dégât sanitaire. Quoiqu’il faille être prudent pour extrapoler à d’autres pays, nous espérons qu’une réponse humaine pour une reprise économique grecque puisse être réalisée pour améliorer la crise sanitaire à laquelle 11 millions de gens ont à faire face. »      

mardi 28 juillet 2015

LES ADOUCISSEURS ???



                                         
   

 LES  ADOUCISSEURS ???

La « dégustation », dans un bar, d’un thé préparé avec de l’eau adoucie nous a posé quelques questions…



Une pression commerciale continue depuis des décennies a entrainé la mise en service de nombreux systèmes adoucisseurs visant à éviter l’entartrage des canalisations et des appareils utilisateurs d’eau dans les régions où l’eau du robinet est dure.

Une eau est dite dure quand elle est riche en calcium, généralement présent surtout sous la forme de bicarbonate. Le tartre qui se dépose provient alors de la neutralisation du bicarbonate qui devient du carbonate. Bicarbonate et carbonate de calcium sont par ailleurs utiles et parfaitement assimilés par l’organisme.


Mais le tartre est nocif pour les appareils et canalisations : il peut obstruer ces dernières et finir par faire sauter les résistances électriques à force de les enrober. 


Les adoucisseurs en service actuellement sont  des échangeurs d’ions qui captent le calcium en restituant du sodium qui passe dans l’eau ainsi traitée. Ce sodium n’est pas gênant quand l’eau sert au nettoyage et à la toilette, il n’en est pas de même pour la boisson et la cuisine.
En effet, malgré quelques assez minimes efforts, le sel reste trop abondant dans les aliments artisanaux et industriels, il n’est donc pas opportun d’en ajouter si vous voulez protéger vos artères. Ces dernières aiment le calcium mais ne tolèrent pas indéfiniment l’excès de sel.




Pour les petits appareils et pour les chasses d’eau, il est possible de détartrer facilement en employant du vinaigre blanc.


Si vous tenez à faire quelque chose contre l’entartrage des appareils plus importants généralement inaccessibles, un adoucisseur peut se justifier mais il faut alors prévoir des arrivées d’eau séparées, préservant l’eau dure bonne pour vos artères et vos os et réservant l’eau adoucie aux appareils et à la toilette.

Reste à voir si les dépenses engagées ne seraient pas dans ce cas supérieures à celles que l’entartrage finirait par engendrer, compte tenu qu’il faut quand même pas mal d’années avant que ce « maudit tartre » n’entraîne des effets nocifs et que l’adoucisseur lui-même doit être entretenu régulièrement, au risque de… s’entartrer lui aussi ?