jeudi 26 avril 2018

LA MAISON BRÛLE ?




     

La maison qui brûle ?

Certes, la destruction totale de l’humanité est une perspective probable  si rien ne change fondamentalement, si nous  ne  cherchons pas à savoir  ce qui nous amène à ce risque effrayant.  

 Santé pour Tous ne peut pas se taire devant cette  menace mortelle, même si cela nous entraîne  dans des domaines très éloignés de la médecine 


Devinez qui a dit, il y a bien longtemps déjà : « Notre maison brûle et nous regardons… » ?  Image frappante…mais inadéquate menant à de fausses solutions.
D’abord, ce n’est pas la planète qui est menacée de destruction. La Terre finirait par se remettre de tous les maux qu’elle subit, elle a le temps pour cela. 
C’est l’Humanité qui est mortellement menacée.

Et ce n’est pas d’un incendie qu’il s’agit, aucun pompier ne saurait être efficace. Une image plus pertinente serait de dire que :  « Notre Humanité est comme une construction qui se fissure et qui  risque de s’écrouler ».  Les lézardes s’élargiront tant que seront en action les marteaux piqueurs qui sapent les fondations.
Faut-il perdre son temps à colmater les fissures ou bien s’en prendre aux racines du mal ?  
Quand les maladies se multiplient, suffit-il de chercher de nouveaux médicaments ? Pour restaurer durablement la santé ne faut-il pas surtout chercher les causes et les causes des causes ? 

Les marteaux destructeurs sont les agents du système économique actuel. En exploitant tout ce qui est profitable, en refusant de voir et d’entendre les avertissements, ce système fuit éperdument dans une production illimitée de choses vendables en édifiant des empires industriels et commerciaux qui imposent leurs lois aux États.
Ce système est responsable du réchauffement climatique, mais c’est lui également qui pollue les sols, les eaux et l’air, qui provoque la disparition des animaux et des plantes, répandant  partout une quantité démesurée de produits chimiques dangereux. Ce système a déjà fait doubler la radioactivité générale, il pousse à produire, à vendre et à utiliser des armes de plus en plus monstrueuses qui coûtent aux nations, chaque année, à peu près vingt fois ce qui serait nécessaire pour assurer les soins primaires à tous les humains et faire disparaître la faim et l’analphabétisme.  
 
Dans le domaine de la santé, ce système a corrompu l’industrie pharmaceutique ; étendant son emprise, il met la main sur les services publics, ruine les systèmes de protection sociale et oblige, même les hôpitaux, à prioriser partout la rentabilité, pour « assurer le service de la dette », ce qui se traduit, pour parler clair, par davantage de revenus pour les plus riches. Prônant la libre compétition dans tous les domaines, il dresse les individus, les collectivités et les nations les unes contre les autres, développant la violence et les risques de guerre.
Ce système s’est établi sur des bases indispensables à sa survie.  L’une d’elles est le droit absolu du propriétaire d’accumuler sans limite et de faire tout ce qu’il veut de ce qui lui appartient, même au prix de dégâts invraisemblables sur les sols, les eaux, les paysages… 
  L’agent privilégié du système est le prêt à intérêt. Aller vers sa  disparition, c’est entraîner à terme la fin  des paradis fiscaux et de la spéculation. Cette disparition peut se faire sans dégâts pour les moins favorisés et pour ceux dont les emplois seraient supprimés pour peu que les mesures protectrices nécessaires soient prises par les États*.  
 La publicité est un autre pilier sensible. Aller vers sa disparition par des taxations progressivement étouffantes ferait disparaître un principal moteur de la consommation illimitée de choses non indispensables, polluantes, coûteuses en énergie et en matières premières rares. Les ressources dégagées permettraient d’assouvir les besoins élémentaires de tous les êtres humains. Qui se plaindra que ce soit aussi la fin de la corruption des sports professionnels et la  nécessité d’une reconversion de certains médias qui ne vivent aujourd’hui que grâce à une publicité envahissante ?
Bien d’autres mesures seront certes nécessaires pour assurer les réformes de l’industrie, du commerce et de l’agriculture nécessitées par la nouvelle économie.
Pour que celle-ci puisse durablement s’épanouir, l’éducation des enfants devra soumettre l’esprit de compétition à la primauté de la coopération et former à la non-violence.
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Ces propositions sont issues de la longue réflexion menée depuis quelques années par des membres de Santé pour Tous et quelques sympathisants. Il s’agissait au départ de concevoir une Société capable d’assurer les soins nécessaires à tous.
Ces propositions rejoignent heureusement celles de bien d’autres groupes et de beaucoup de spécialistes, économistes, agronomes et environnementalistes, entre autres.    
Ces propositions sont utopiques mais nous n’avons pas le choix. Les mesures préconisées au sein du système économique actuel ne pourraient au mieux que retarder son écroulement avec un lourd prix à payer d’abord par les plus faibles. 

Toutes vos remarques et critiques seront bienvenues. Elles nous permettront d’avancer encore avant de nous lancer dans une divulgation  plus large. 

*Parmi celles-ci on peut citer la remise de toutes les dettes, la garantie par l’ État des dépôts des particuliers et de la trésorerie des entreprises ainsi que le service des retraites dont les fonds ont été confiés aux banques, tout cela passant par la   refondation d’une banque nationale chargée d’assurer les services utiles au public et aux entreprises.

mardi 24 avril 2018

RÉVOLUTION ALIMENTAIRE


                                        

    LA RÉVOLUTION ALIMENTAIRE DES ANNÉES 2016-2017

C’est en effet, dans le sens étymologique du mot « révolution », un retournement complet des positions de la diététique qui s’est produit au cours de ces années, après que quelques chercheurs  aient constaté l’erreur d’orientation donnée il y a soixante ans par d’autres chercheurs qui s’étaient trompés et qui avaient été trop vite suivis… y compris par nous-mêmes !
L’influence néfaste de l’alimentation sur l’état des artères  fut alors imputée aux graisses saturées et à leur  co-accusé, le cholestérol, en particulier le LDL cholestérol.    
Parallèlement voilà que l’incidence d’une alimentation grasse sur l’obésité et le diabète de type 2 est également remise en cause.  


TOUT EST CHAMBOULÉ:
 les graisses ne sont plus l’ennemi et le HCL cholestérol n’est plus aussi « bon » qu’on le professait depuis des années. Il ne reste pas grand-chose de ce qu’enseignait la diététique moderne concernant les corps gras. Les travaux de Yudkin sur le sucre qui avaient été ridiculisés en leur temps sont repris, permettant de trouver d’autres explications.


  QUE PEUT-ON DIRE AUJOURD’HUI ?
 Tout d’abord que nous tous, étudiants ou chercheurs en biologie, médecins, cardiologues, hygiénistes ou diététiciens devons garder constamment à l’esprit la fragilité des connaissances en « sciences de l’homme » et le grand risque représenté par la puissance actuelles des industries et des lobbies en général.
Car l’influence de ces derniers a contribué au désastre actuel. Les thèses de Yudkin n’ont pas été retenues parce qu’elles  avaient soulevé une tempête de réactions du lobby sucrier américain qui avait immédiatement mobilisé tout ce qu’il avait pu rassembler de chercheurs  disponibles pour susciter des contre-expertises. Par contre l’hypothèse « cholestérol » fut bienvenue pour  l’industrie des corps gras , trop heureuse de pouvoir vendre ses huiles raffinées  (de maïs, de soja, de tournesol, de colza) fut-ce aux dépens du beurre et des œufs dont les défenseurs étaient beaucoup plus dispersés et beaucoup moins organisés.
Car il s’agit bien d’un désastre, d’abord parce que des millions d’êtres humains se sont soumis inutilement à de durs régimes sans être instruits de ce qui aurait pu réellement protéger leur santé, ensuite parce que ces erreurs propagées partout au nom de la science durant un demi-siècle peuvent maintenant engendrer un grand scepticisme.

CONCRÈTEMENT
Concernant les matières grasses, les graisses « trans » qui apparaissent quand on chauffe les acides gras polyinsaturés sont définitivement déclarées nocives. Toutes les graisses surchauffées sont également peu recommandables. Clairement le beurre frais cru est réhabilité.
Peut-on sans danger, manger très gras ? Probablement pas avec le mode de vie que nous connaissons car nous dépasserions vite nos besoins, ce qui n’est jamais bon pour la santé. Mais si l’on se trouve exposé au grand froid, cela devient possible et même nécessaire : on ne trouvait pas d’athérosclérose chez  les Inuits du vieux temps qui absorbaient énormément de graisses de phoques et autres animaux marins.

POUR PROTÉGER LES ARTÈRES,
il reste à éviter l’excès de sel dont l’effet néfaste vient d’être confirmé par une étude américaine portant sur l’état des artères de jeunes adolescents.
L’excès de sucre dans le sang, le diabète, a toujours été considéré comme l’un des facteurs possibles des maladies cardiovasculaires. Même en l’absence de diabète, un excès de sucre dans l’alimentation reste nocif, surtout quand il est dû au saccharose (constituant exclusif du sucre blanc) ou à d’autres sucres raffinés


DE FAÇON GÉNÉRALE,
L’exercice physique est l’un des facteurs les plus favorables à la santé
Une bonne gestion des stress, y compris par la méditation et la bonne humeur est également bonne pour la santé.
Enfin, pour revenir à l’alimentation :  l’important apparaît d’éviter la suralimentation, c’est-à-dire les apports excessifs continus qu’il s’agisse de sucres, de graisses ou de protéines. Les fruits (mais pas les jus de fruits) et surtout les légumes  cultivés sur de bonnes terres et sans pesticides sont de grands amis de la santé, tandis que les aliments préparés industriellement n’ont d’intérêt, que si l’on y trouve un plaisir…mais pas tous les jours !