Les liens entre nos systèmes économiques et l'évolution des pollutions , sont beaucoup plus étroits qu'on ne le pense .
L'étude suivante est fort intéressante et documentée .
Je vous laisse juges .
mercredi 30 avril 2008
L' ONU et l'écologie
Dimanche 28 - Lundi 29 octobre 2007
Selon les Nations unies, la privatisation
des marchés serait le pire scénario pour l'écologie
Dans son rapport quadriennal sur l'avenir de la planète, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) étudie quatre scénarios basés sur des choix politiques.
L’avenir écologique de la planète dépend directement des choix politiques qui seront effectués : jamais cette évidence n'avait été soulignée nettement par une instance des Nations unies. C'est chose faite : le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) affirme dans un épais rapport, dit « GEO .4 » (www.pnue.org), publié jeudi 25 octobre, que la privatisation généralisée des ressources et des services serait le plus mauvais scénario du point de vue de l'environnement.
C'est la conclusion d'une démarche originale de scénarisation des avenirs possibles en fonction des types de politiques mises en place, menée ces deux dernières années par des groupes internationaux d'experts. Point de départ de ce travail de modélisation : la crise écologique majeure que connaît d'ores et déjà la planète.
En actualisant la description par de nombreuses sources, le rapport du PNUE synthétise le mouvement de dégradation du climat, de la biodiversité, de la santé des sols, des ressources en eau... Il souligne la rétraction des ressources disponibles par habitant : la surface de terre disponible pour chaque humain est ainsi passée de 7,91 hectares en 1900 à 2,02 en 2005.
La rapidité du" phénomène est soulignée : l'étendue et la composition des écosystèmes terrestres " sont modifiées par les populations à une vitesse sans précédent ". Les experts insistent sur la notion de seuil :" les effets cumulés de changements continus dans l'environnement peuvent atteindre des seuils qui se traduisent par des changements brutaux " et irréversibles. Cette idée de « points de basculement » ne s'applique pas seulement au changement climatique, mais aussi aux phénomènes de désertification, de baisse des nappes phréatiques, d'effondrement d'écosystèmes, etc.
Points de basculement
La poursuite des trajectoires actuelles conduit inéluctablement à ces points de basculement, indique le PNUE. C'est là que le travail de modélisation intervient. Les experts ont défini quatre scénarios, selon le type de politique suivie.
Dans le premier, l'État s'efface au profit du secteur privé, le commerce se développe sans limite, les biens naturels sont privatisés.
Le deuxième scénario se base sur une intervention centralisée visant à 'équilibrer une forte croissance économique par un effort pour en limiter les impacts environnementaux et sociaux.
Une troisième voie serait de privilégier la sécurité pour répondre aux désordres civils et aux menaces extérieures : un effort important y serait alors consacré.
Enfin, la quatrième option est celle d'une société faisant le choix de la durabilité par l'environnement et l'équité, dans laquelle les citoyens jouent un rôle actif.
La modélisation permet de mesurer l'influence sur l'environnement de chacun de ces quatre scénarios, à travers la consommation d'énergie, les émissions de polluants, le type d'activité agricole, les prélèvements d'eau et de nombreux autres paramètres.
Le dernier scénario (durabilité) apparaît préférable du point de vue social et écologique,
tandis que le premier (privatisation), s'il assure la croissance la plus forte, se traduit aussi par un impact environnemental jugé insupportable, tout en générant les plus grandes inégalités. Dans ce cas, « l'environnement et la société se rapprochent rapidement du point de basculement, voire le dépassent ». ,
Les scénarios les moins mauvais en termes d’environnement ne sont cependant pas exempts de défauts : le deuxième, qui privilégie une intervention politique forte, peut générer de la bureaucratie, le quatrième, qui met l'accent sur la durabilité, exige de consacrer beaucoup de temps à la coopération entre acteurs. Et ils ne garantissent pas un avenir sans souci : dans tous les cas, « le changement climatique et la perte de biodiversité resteront des défis significatifs ».
HERVE KEMPF
Selon les Nations unies, la privatisation
des marchés serait le pire scénario pour l'écologie
Dans son rapport quadriennal sur l'avenir de la planète, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) étudie quatre scénarios basés sur des choix politiques.
L’avenir écologique de la planète dépend directement des choix politiques qui seront effectués : jamais cette évidence n'avait été soulignée nettement par une instance des Nations unies. C'est chose faite : le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) affirme dans un épais rapport, dit « GEO .4 » (www.pnue.org), publié jeudi 25 octobre, que la privatisation généralisée des ressources et des services serait le plus mauvais scénario du point de vue de l'environnement.
C'est la conclusion d'une démarche originale de scénarisation des avenirs possibles en fonction des types de politiques mises en place, menée ces deux dernières années par des groupes internationaux d'experts. Point de départ de ce travail de modélisation : la crise écologique majeure que connaît d'ores et déjà la planète.
En actualisant la description par de nombreuses sources, le rapport du PNUE synthétise le mouvement de dégradation du climat, de la biodiversité, de la santé des sols, des ressources en eau... Il souligne la rétraction des ressources disponibles par habitant : la surface de terre disponible pour chaque humain est ainsi passée de 7,91 hectares en 1900 à 2,02 en 2005.
La rapidité du" phénomène est soulignée : l'étendue et la composition des écosystèmes terrestres " sont modifiées par les populations à une vitesse sans précédent ". Les experts insistent sur la notion de seuil :" les effets cumulés de changements continus dans l'environnement peuvent atteindre des seuils qui se traduisent par des changements brutaux " et irréversibles. Cette idée de « points de basculement » ne s'applique pas seulement au changement climatique, mais aussi aux phénomènes de désertification, de baisse des nappes phréatiques, d'effondrement d'écosystèmes, etc.
Points de basculement
La poursuite des trajectoires actuelles conduit inéluctablement à ces points de basculement, indique le PNUE. C'est là que le travail de modélisation intervient. Les experts ont défini quatre scénarios, selon le type de politique suivie.
Dans le premier, l'État s'efface au profit du secteur privé, le commerce se développe sans limite, les biens naturels sont privatisés.
Le deuxième scénario se base sur une intervention centralisée visant à 'équilibrer une forte croissance économique par un effort pour en limiter les impacts environnementaux et sociaux.
Une troisième voie serait de privilégier la sécurité pour répondre aux désordres civils et aux menaces extérieures : un effort important y serait alors consacré.
Enfin, la quatrième option est celle d'une société faisant le choix de la durabilité par l'environnement et l'équité, dans laquelle les citoyens jouent un rôle actif.
La modélisation permet de mesurer l'influence sur l'environnement de chacun de ces quatre scénarios, à travers la consommation d'énergie, les émissions de polluants, le type d'activité agricole, les prélèvements d'eau et de nombreux autres paramètres.
Le dernier scénario (durabilité) apparaît préférable du point de vue social et écologique,
tandis que le premier (privatisation), s'il assure la croissance la plus forte, se traduit aussi par un impact environnemental jugé insupportable, tout en générant les plus grandes inégalités. Dans ce cas, « l'environnement et la société se rapprochent rapidement du point de basculement, voire le dépassent ». ,
Les scénarios les moins mauvais en termes d’environnement ne sont cependant pas exempts de défauts : le deuxième, qui privilégie une intervention politique forte, peut générer de la bureaucratie, le quatrième, qui met l'accent sur la durabilité, exige de consacrer beaucoup de temps à la coopération entre acteurs. Et ils ne garantissent pas un avenir sans souci : dans tous les cas, « le changement climatique et la perte de biodiversité resteront des défis significatifs ».
HERVE KEMPF
Activités en 2007
Rapport d'activité pour l'année 2007
L'année 2007 restera dans nos mémoires l'année de Bernard Asquin, notre vice-président. Ceux qui ont eu la chance d'assister à la conférence et au débat qu'il assura le 10 février 2007 sur le sujet de « La santé du corps de l'âme et de l'esprit » ne sauraient l'oublier. Mais, en juillet, discrètement, il s'en est allé, après avoir usé toutes ses forces dans une quête éperdue de la vérité sur les origines des cancers et autres maladies graves.
En 2007, les mises au point se sont enrichies d'un dossier sur « Les petits maux » et de quatre mises au point sur divers aspect de l'hygiène : « L'hygiène du corps », « L'hygiène de l'habillement », « L'hygiène de l'habitation » et « Pour conclure sur l'hygiène ». Ces mises au point ont été travaillées par de nombreux volontaires qui ont chacun apporté leur souriante participation à une élaboration, parfois véritablement « laborieuse »
Merci à toutes et à tous !
Le secrétariat a eu à répondre à quelques demandes de documents ou de renseignements.
La pastorale de Saint Martin nous avait sollicité pour animer une action « anti-tabac » ; notre position est nette : le tabac est, à la longue gravement néfaste à la santé, mais une campagne qui ne se soucie pas d'essayer de comprendre et de remédier à ce qui fait qu'une personne se met à fumer et continue de le faire quotidiennement ne peut mener qu'à d'autres déboires...il a suffit d'expliquer notre position pour que la demande soit retirée !
Le cabinet « Accadie », chargé par la Mission Santé de la ville d'Amiens d'une enquête sur le Programme Local de Santé nous a demandé notre avis : nous lui avons répondu que la priorité devait être donnée aux connaissances de base du public, nécessaires à une possible autonomie, une des conditions essentielles de la santé (on peut avec profit lire ou relire Henry Laborit à ce sujet).
A l'occasion de la convocation pour l'assemblée générale annuelle, nous avons relayé l'action d'associations demandant un moratoire sur les projets de nouvelles centrales nucléaires (projet EPR), malheureusement aujourd'hui en cours, à bas bruit vue l'opposition rencontrée au sein de la population.
Lors de cette A.G. un débat sur l'euthanasie nous a amené à élaborer un petit texte comportant l'analyse de la loi Leonetti dont on reparle ces jours-ci.
La remarque d'un adhérent sur la cacophonie des médias concernant l'alimentation nous a amenés à écrire la mise au point intitulée « Alimentation 2007 » complétant ainsi le débat que nous avions organisé il y a quelques années sur « L'alimentation au XXI° siècle ? »
Durant l'été, l'association s'est manifestée auprès des diverses Agences de Sécurité Sanitaire. Concernant le glyphosate (Round-up). L'AFSSET, qui est chargée de l'environnement et du travail, nous a renvoyé sur l'AFSSA, qui est chargée des aliments, laquelle nous a déclaré avoir engagé des recherches à ce sujet. Concernant les parabens, des conservateurs accusés d'être cancérigènes, nous n'avons pas eu de réponse... nous avons par la suite appris qu'un laboratoire de produits cosmétologiques, tout en mettant en doute les accusations portées dans la presse contre ces substances, en avait considérablement réduit l'utilisation ces derniers temps. Il y a là sans aucun doute une action à poursuivre.
Le 8 octobre, Françoise a, pour l'association, animé une conférence et un débat sur
« Médecine et médecines autres » auprès des adhérentes de la FAVEC (Fédération Amiénoise des Veuves et Conjoints isolés).
Tout au long de l'année des personnes ont pu bénéficier de séances de microkinésithérapie. Je rappelle que ces séances sont gratuites, seul un soutien, de montant libre, à l'association est sollicité ; si vous voulez savoir ce qu'est la microkiné et à quoi ça sert, des prospectus sont disponibles..
Les randonnées mensuelles du dimanche se sont imperturbablement poursuivies toute l'année, malgré un climat peu favorable en été et en automne.
L'association «Au Pas de l'âne », située au Ponchel (prés d'Auxi-le-Chateau) nous ayant sollicité pour uns collaboration « santé » dans un projet d'animation rurale, Solange s'est rendue, en fin d'année, à la rencontre de lancement du projet. A suivre...
Enfin l'ouverture d'un blog ( http://santepourtousassoc.blogspot.com), régulièrement alimenté par Françoise a résolu les problèmes posés par les sites gratuits, trop exigus.
Ainsi, pas à pas, notre association étend son champ d'action, dans une totale indépendance, nos finances en témoignent.
Bonne santé à tous !
La présidente : Chrystéle Ogez
Vous trouverez, au dos de la convocation à l'Assemblée Générale, la reproduction d'un article du Monde qui nous a paru particulièrement intéressant.
Vous retrouverez cet article sur le blog.
L'année 2007 restera dans nos mémoires l'année de Bernard Asquin, notre vice-président. Ceux qui ont eu la chance d'assister à la conférence et au débat qu'il assura le 10 février 2007 sur le sujet de « La santé du corps de l'âme et de l'esprit » ne sauraient l'oublier. Mais, en juillet, discrètement, il s'en est allé, après avoir usé toutes ses forces dans une quête éperdue de la vérité sur les origines des cancers et autres maladies graves.
En 2007, les mises au point se sont enrichies d'un dossier sur « Les petits maux » et de quatre mises au point sur divers aspect de l'hygiène : « L'hygiène du corps », « L'hygiène de l'habillement », « L'hygiène de l'habitation » et « Pour conclure sur l'hygiène ». Ces mises au point ont été travaillées par de nombreux volontaires qui ont chacun apporté leur souriante participation à une élaboration, parfois véritablement « laborieuse »
Merci à toutes et à tous !
Le secrétariat a eu à répondre à quelques demandes de documents ou de renseignements.
La pastorale de Saint Martin nous avait sollicité pour animer une action « anti-tabac » ; notre position est nette : le tabac est, à la longue gravement néfaste à la santé, mais une campagne qui ne se soucie pas d'essayer de comprendre et de remédier à ce qui fait qu'une personne se met à fumer et continue de le faire quotidiennement ne peut mener qu'à d'autres déboires...il a suffit d'expliquer notre position pour que la demande soit retirée !
Le cabinet « Accadie », chargé par la Mission Santé de la ville d'Amiens d'une enquête sur le Programme Local de Santé nous a demandé notre avis : nous lui avons répondu que la priorité devait être donnée aux connaissances de base du public, nécessaires à une possible autonomie, une des conditions essentielles de la santé (on peut avec profit lire ou relire Henry Laborit à ce sujet).
A l'occasion de la convocation pour l'assemblée générale annuelle, nous avons relayé l'action d'associations demandant un moratoire sur les projets de nouvelles centrales nucléaires (projet EPR), malheureusement aujourd'hui en cours, à bas bruit vue l'opposition rencontrée au sein de la population.
Lors de cette A.G. un débat sur l'euthanasie nous a amené à élaborer un petit texte comportant l'analyse de la loi Leonetti dont on reparle ces jours-ci.
La remarque d'un adhérent sur la cacophonie des médias concernant l'alimentation nous a amenés à écrire la mise au point intitulée « Alimentation 2007 » complétant ainsi le débat que nous avions organisé il y a quelques années sur « L'alimentation au XXI° siècle ? »
Durant l'été, l'association s'est manifestée auprès des diverses Agences de Sécurité Sanitaire. Concernant le glyphosate (Round-up). L'AFSSET, qui est chargée de l'environnement et du travail, nous a renvoyé sur l'AFSSA, qui est chargée des aliments, laquelle nous a déclaré avoir engagé des recherches à ce sujet. Concernant les parabens, des conservateurs accusés d'être cancérigènes, nous n'avons pas eu de réponse... nous avons par la suite appris qu'un laboratoire de produits cosmétologiques, tout en mettant en doute les accusations portées dans la presse contre ces substances, en avait considérablement réduit l'utilisation ces derniers temps. Il y a là sans aucun doute une action à poursuivre.
Le 8 octobre, Françoise a, pour l'association, animé une conférence et un débat sur
« Médecine et médecines autres » auprès des adhérentes de la FAVEC (Fédération Amiénoise des Veuves et Conjoints isolés).
Tout au long de l'année des personnes ont pu bénéficier de séances de microkinésithérapie. Je rappelle que ces séances sont gratuites, seul un soutien, de montant libre, à l'association est sollicité ; si vous voulez savoir ce qu'est la microkiné et à quoi ça sert, des prospectus sont disponibles..
Les randonnées mensuelles du dimanche se sont imperturbablement poursuivies toute l'année, malgré un climat peu favorable en été et en automne.
L'association «Au Pas de l'âne », située au Ponchel (prés d'Auxi-le-Chateau) nous ayant sollicité pour uns collaboration « santé » dans un projet d'animation rurale, Solange s'est rendue, en fin d'année, à la rencontre de lancement du projet. A suivre...
Enfin l'ouverture d'un blog ( http://santepourtousassoc.blogspot.com), régulièrement alimenté par Françoise a résolu les problèmes posés par les sites gratuits, trop exigus.
Ainsi, pas à pas, notre association étend son champ d'action, dans une totale indépendance, nos finances en témoignent.
Bonne santé à tous !
La présidente : Chrystéle Ogez
Vous trouverez, au dos de la convocation à l'Assemblée Générale, la reproduction d'un article du Monde qui nous a paru particulièrement intéressant.
Vous retrouverez cet article sur le blog.
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