Vous avez mal à la gorge subitement et puis c’est le nez qui coule, les yeux qui piquent et la toux surgit…Ce peut être un simple rhume ou, s’il y a aussi de la fièvre, des maux de tête et des courbatures, le début d’une grippe saisonnière…Mais le rhume et la grippe, la plupart des adultes en ont déjà fait, savent les reconnaître et les soigner.
Et si c’était le covid ? Si le goût ou l’odorat disparaissent, il n’y a plus de doute, mais si ces signes typiques manquent, ce peut être pourtant le début d’un covid. Dans ce cas, les choses ne se passent pas de la façon dont elles évoluent dans le cas d’un rhume ou d’une grippe, les symptômes n’évoluent pas de la même manière ; ils se succèdent rapidement, cédant la place à une grande fatigue et, dans les moins bons cas, à des difficultés respiratoires : il faut appeler votre médecin.
Celui-ci vous fera tester et s’il s’avère qu’il s’agit d’un début de covid, il pourra vous soigner à domicile ; les autorités elles-mêmes le disent maintenant. Votre médecin connait vos antécédents, votre mode de vie, votre constitution et votre tempérament. Chaque personne est différente et il pourra vous soigner de la façon la plus adaptée ; il pourra vous donner les conseils d’hygiène générale pour vous et votre entourage et prescrire un antibiotique, un antiinflammatoire comme l’aspirine - qui a l’intérêt d’être aussi anticoagulante, le covid facilitant les thromboses -, les vitamines et les oligoéléments nécessaires à votre système immunitaire. Pour cela, il se guidera sur les résultats d’une prise de sang en vue de repérer l’infection, l’inflammation, un manque de vitamine D, et pour vérifier l’intégrité de vos reins et de votre foie.
A ces prescriptions on pourrait ajouter l’usage d’huiles essentielles, par voie cutanée ou par inhalation : Ravintsara, Tea Tree ou Ylang Ylang, Eucalyptus.
Des médecins prescripteurs, dont des professeurs en médecine, ont observé des effets bénéfiques de traitements comportant en plus un antipaludéen (note N°3), un antiparasitaire, ou un antidiabétique qui ont souvent aussi un effet antiinflammatoire, avec souvent un apport systématique de zinc et de vitamine D (Note n°4). D’autres professeurs ont récusé ces traitements parce qu’aucun d’entre eux n’avait bénéficié de la preuve scientifique apportée par des études randomisées en double aveugle (note n°1). Certes, à notre connaissance, de telles études manquent encore ; cela s’explique facilement quand on sait qu’elles demandent des crédits considérables et beaucoup de temps (note n°2)
Si la maladie persiste et s’aggrave votre médecin pourra facilement vérifier votre taux d’oxygène et, s’il le faut, prescrire un oxygénateur à domicile (pris en charge par la Sécurité Sociale et très rapidement disponible en France). Et, dans la plupart des cas, tout finira par bien s’arranger…
L’hospitalisation reste alors ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être: le recours en cas d’impossibilité de soins à domicile.
fin
Note N°1 : voir aussi, à ce sujet, sur le blog, les mises au point sur la randomisation et l’épidémiologie.
Note N°2 : pour étudier les traitements en question, il faudrait une étude multicentrique mettant en observation cinq ou six groupes traités avec un groupe témoin, et, dans chaque groupe, au moins 100 personnes volontaires choisies de façon à obtenir des groupes comparables au niveau de l’âge, du sexe et de l’état de santé préalable tous suivis pendant une assez longue durée nécessaire pour en repérer les éventuels effets secondaires…
Note N°3 : Le génome du virus comporterait, selon des généticiens réputés, une séquence commune avec celui du parasite paludéen.
Note N°4 : pour davantage de précisions, vous pouvez consulter le secrétariat au O322420735 ou la vice-présidente de l’association au 0951580548.