Françoise Jaisson Le 2008-01-01
Médecin retraité
à :
Que Choisir –Santé.
Madame, Monsieur,
J’ai lu avec intérêt, dans le numéro de décembre 2007, l’article concernant le diagnostic de la maladie d’Alzheimer en page 10.
Certes, il est fort probable que les médications proposées aient une efficacité toute relative et aient des effets indésirables.
Il est aussi possible que le test de diagnostic précoce ne soit pas infaillible…
Je pense cependant que dans bien des cas l’évocation d’un diagnostic précoce peut aider la personne, à condition de la tenir au courant alors qu’elle est encore insérée dans le tissu social de toutes les possibilités qui s’offrent à elle pour retarder, voire améliorer l’évolution de la maladie, sans intervention médicamenteuse. En effet, si elle le veut et/ou le peut, le développement des interrelations, l’exercice physique collectif (randonnées, danse, gymnastique..), les ateliers de mémoire, les jeux collectifs entre amis, et aussi les jeux tels les mots croisés etc...peuvent être d’une bonne efficacité au tout début de la maladie.
Je pense que évoquer la possibilité de cette maladie avec la la personne est bon, à condition d’expliquer ce qui est faisable et surtout de dédramatiser la situation. Cela peut aussi permettre que les relations avec la famille soient claires, sans un mur de silence entre la personne malade et ses proches, si ceux-ci sont « mis au courant » , indépendamment du patient.
Soyez assurés, Madame, Monsieur de ma considération distinguée.
F.Jaisson.