jeudi 26 juin 2008

hypertension artérielle (HTA)




L’hypertension artérielle (HTA)


Aucune prédisposition génétique n’a été retrouvée jusqu’ici.


Voici quelques rappels importants concernant la prévention primaire de l’HTA.


Cette prévention est à débuter dès la petite enfance.


La survenue de l’HTA est liée à une façon de vivre .Certains groupes humains sont moins touchés que d’autres.


Mode de vie, alimentation et dispositions d’esprit sont trois facteurs essentiels.


Une alimentation qui évite les surcharges et l’obésité est un facteur important :


Peu de sel, de sucres de graisses pas d’alcools et peu de vin et, si possible pas de tabac...


Ne pas rester assis dans un fauteuil (ni allongé par terre) devant un écran...Bouger, marcher si possible dans la campagne ! Faire du vélo, nager et si possible... en compagnie, car avoir un état d’esprit serein sans craintes ni sentiments de colères et/ou de haine, c’est très bon.


Que les enfants apprennent cela dès le plus jeune âge, ne signifie pas qu’ils ne sauront pas faire face aux difficultés de la vie dans notre société « speed », mais qu’ils sauront en aborder les aléas calmement, sans dramatiser.


Lorsque l’HTA débute, la règle médicale normale préconise d’attendre environ 6 mois avant de prendre un anti hypertenseur ; et pendant ces mois de modifier son mode de vie .


Si le traitement devient nécessaire, il est recommandé de poursuivre son changement d’habitudes, bien sûr ce qui permettra souvent une meilleure réponse à un traitement « plus léger ».


Par ailleurs ce traitement permettra de diminuer les complications liées à l’HTA (cf. notre dernière mise au point sur l’HTA), mais n’augmente pas la longévité dans la tranche d’âge de 45 à 70 ans.


Conclusions :


Supprimer les apports de sel (tous les aliments en contiennent !)


Supprimer les apports de sucre, les alcools, marcher et...être moins « speed » !!

lundi 23 juin 2008


Nous nous faisons un plaisir de vous communiquer l’adresse de l’association M.I.S.S. avec, bien sûr l’autorisation du Docteur Anne-Marie Tubéry.


Nous connaissons bien Anne-Marie et Pierre son mari, et approuvons leurs actions et réflexions.


Anne-Marie et ses amis ont créé cette association dans le but d’aider, de renseigner et de soutenir les personnes qui sont atteintes d’une maladie du sein, ou qui désirent être renseignées sur ces maladies.

Voici un texte écrit par l’Association M.I.S.S. :


Une MISS parle
à sa
à son
gynécologue...


Vous m'accompagnez depuis déjà ... années (mettez le nombre d'années).
Vous m'avez conseillée et aidée pour
ma contraception, mes grossesses, l'irrégularité de mes cycles ou les règles douloureuses, la surveillance des seins...
Notre relation est forte et mutuellement respectueuse car elle touche à ma vie intime.
C'est pour toutes ces raisons, qu'aujourd'hui je tiens à parler avec vous de ce sujet qui est devenu pour moi un motif d'inquiétude et peut-être la cause d'un désaccord :
la prescription de la pilule
le traitement hormonal substitutif de la ménopause.
Et pourtant je les ai bien aimées ces hormones. Et si vous ne me les aviez pas prescrites, peut être vous les aurais-je demandées.
Plus de grossesses non désirées ou insupportables, mais la chance de pouvoir dire oui à chaque naissance.
Plus d'avortements « meurtriers ».
Enfin je devenais comme tous les humains :
un être libre, une humaine libre.
Lors de la ménopause, j'ai appris que le traitement (au fait, la ménopause est-elle une maladie ?) pouvait m'aider
à ne pas avoir de bouffées de chaleur, de sécheresse vaginale, à ne pas me décalcifier.
Alors bien sûr, j'ai dit oui, car c'est bon une fois de plus, d'être libre...de malaises, de désagréments physiques.
Parfois, il y eut des précautions à prendre. Il a fallu s'adapter, changer de pilule. Vous m'avez recommandé de ne pas fumer, ou peu car pilule + tabac = danger (pour les vaisseaux, pour le sein).


J'ai pu aussi arrêter la prise de pilule grâce au stérilet que vous m'avez posé et toutes ces étapes ont forgé notre lien et ma confiance en vous.
Comme ma vie biologique féminine aurait été harmonieuse si ... si n'était intervenue une pathologie qui nous inquiète tant... celle du Cancer du Sein.
Comme moi, vous êtes bouleversée parce que vous êtes aussi concernée si vous êtes une femme, et parce que toutes les semaines vous recevez des femmes de plus en plus jeunes chez qui est diagnostiqué un cancer du sein.
Et la question posée est la suivante :


Y a-t-il un lien entre la prise d'hormones et l'apparition d'un Cancer du Sein ?



Les réponses qui nous ont été données sont essentiellement d'ordre statistique.
- En 2004 I'AFSSAPS (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé) donnait les résultats suivants : sur 10.000 cas de traitements substitutifs, une augmentation de 8 cas supplémentaires de cancer du sein plus treize cas de phlébites (compliquées parfois d'embolie).
Auparavant une étude sur 3540 femmes (SCHAPIRO) concluait
à " l'évidence d'une association entre la prise de pilule et
l'augmentation du risque de cancer du sein chez la femme jeune."
Bien sûr, nous dit-on, cette " légère " augmentation du risque est largement compensée par la protection absolue que donne la pilule vis-à-vis de la grossesse. Mais si cette " légère " augmentation concernait ma fille ou ma mère, combien je la trouverais cruelle.
Par ailleurs, mettre en regard, la disparition des bouffées de chaleur et l'augmentation des risques du cancer du sein, nous paraît bien irresponsable (car la décalcification, la sècheresse vaginale peuvent être ou prévenues ou traitées par d'autres apports que les apports hormonaux).
Nous entendons parfois « les hormones n'augmentent pas le risque de cancer du sein ».
Ce que nous voulons entendre - enfin - c'est : « telle méthode, tel comportement diminuent le risque ».

Et dans cette approche, j'ai pris connaissance de cette statistique publiée par la Fondation Québécoise du Cancer.
En 2003 « le nombre de Cancers du Sein décelés sur le
« sol américain a chuté de 7 % et l'origine de cette
baisse vient de la diminution du nombre de femmes qui suivent le traitement substitutif de la ménopause.»
Les données statistiques sont contradictoires.
Nous avons appris que la dernière « étude mission » en cours
donnait aux hormones «à la française » un certificat d'innocuité. Pourquoi ces contradictions de la part d'une médecine qui se veut scientifique ?
Pourquoi n'accorder de valeur qu'aux données statistiques — si fluctuantes ?
Pourquoi ne pas mettre en lumière les données biologiques concernant le rôle des estrogènes dans la cancérisation ? Comme l'affirme le Professeur MAUVAIS JARVIS, endocrinologue à l'hôpital Necker, dans son livre « Hormones et seins » Editions Flammarion 1990 :
« Le rôle promoteur des estrogènes dans l'apparition
des maladies bénignes du sein puis du cancer du sein ne peut plus être contesté » (page 130).
Dix-sept ans déjà que ce biologiste renommé pour la rigueur de ses travaux nous a mis en garde.
Mais qui a lu ce livre ?
Quelle formation médicale continue en a délivré le contenu ?
Pourquoi le corps médical, pourquoi les médias, pourquoi les journaux féminins nous enferment dans les redites du siècle dernier affirmant que les hormones ne sont pas dangereuses ?
Nous le savons maintenant.
Les hormones, celles contenues dans la pilule et dans le traitement substitutif de la ménopause ont un rôle dans la progression dramatique des cancers du sein.
Nous savons toutefois que cette inflammation oestrogénique médicamenteuse est doublée par l'usage lié aux pesticides de l'environnement qui ont une action « estrogène like ».

AIDEZ-NOUS

A réfléchir sur la contraception hormonale (prise de pilule), en privilégiant le stérilet, les préservatifs.
En éduquant nos adolescentes et leurs compagnons adolescents, nos fils, les vôtres, à vivre une relation amoureuse partagée dans le plaisir comme dans la responsabilité.
A vivre une ménopause sans hormones ou avec un apport hormonal minimum dans les doses et dans la durée.
"Parlez à votre médecin ", nous conseille une pub télé.
Parlez-en à votre gynécologue, c'est chose faite.
Nous ne voulons plus avoir peur du cancer du sein pour nous mêmes, pour nos filles, nos petites-filles.
Vous avez la possibilité d'agir sur ce point, la diminution des apports hormonaux. Cet objectif vous concerne.
Nous avons besoin de vous pour nous accompagner.
" Notre corps, nous-mêmes " * , nos seins nous-mêmes nous en sommes responsables,
écrivent nos amies canadiennes
Merci d'être à nos côtés.


• « NOTRE CORPS. NOUS-MEMES » Collectif de Boston pour la santé des femmes ALBIN MICHEL 1977 M.I.S.S.


Mouvement d'Information sur la Santé du Sein ,586 Route de la Fougarouse 31600 LAMASQUERE (05 34 48 01 69)