Certes il est indispensable de défendre pied à pied ce qui reste du beau projet de
Mais ne faut-il pas aussi, dés à présent, se poser quelques questions ?
PREMIERE QUESTION
FAUT- IL SIMPLEMENT PREVOIR UNE AIDE FINANCIERE COMPENSANT LE COUT DES SOINS ? OU RENDRE CES SOINS GRATUITS ?
FAUT-IL DEDOMMAGER DU MANQUE A GAGNER LIE A
FAUT-IL INTEGRER LE SYSTEME DE SOINS DANS UN SERVICE DE SANTE ?
Et, dans ce dernier cas, ce service concernerait-il seulement la maladie ou s’étendrait-il aussi à la prévention, ou, mieux, à la promotion de la santé ?
SECONDE QUESTION
Quelque soit la réponse donnée à la première question, D’OU PROVIENDRAIENT LES RESSOURCES ? étant entendu qu’une vraie solidarité ne peut être assurée durablement par des cotisations volontaires..
CES RESSOURCES PROVIENDRAIENT-ELLES DE COTISATIONS OBLIGATOIRES A UNE CAISSE UNIQUE ?
CES COTISATIONS SERAIENT-ELLES INDEXEES SUR LES SALAIRES OU SUR LES REVENUS ? OU PROVIENDRAIENT-ELLES DE L’IMPOT ?
Et, dans ce cas, s’agirait-il, de les déterminer, chaque année, par le parlement, lors du vote du budget ? ou d’affecter automatiquement certaines ressources fiscales à un fond spécifique ?
TROISIEME QUESTION
A QUI CETTE COUVERTURE DES SOINS DEVRAIT-ELLE S’APPLIQUER ?
- aux personnes et ayants droits inscrits sous réserve de remplir des conditions :
- avoir cotisé, avoir payé des impôts ?
- à toute la population française ?
- à toute personne résidant légalement en France, même provisoirement ?
- à toute personne présente sur le territoire national quelque soit sa situation administrative ?
Etant entendu que, pour toute personne ne cotisant pas à la caisse de solidarité ou ne payant pas d’impôts, il devrait être prévu une autre source de financement .
QUATRIEME QUESTION
COMMENT cette couverture de soins devrait-elle s’appliquer ?
- Quelle place serait donnée aux méthodes préventives ?
- Quelle place aux méthodes actuellement non reconnues et non prises en charge ?
- Quelle place pour les hôpitaux, les cliniques, les dispensaires, la médecine de ville?
CINQUIEME QUESTION
Serait-il raisonnable d’instituer un système couvrant les soins sans choisir une politique de santé cohérente avec ce système ?
ET UNE DERNIERE QUESTION
Une politique de santé cohérente avec un système solidaire de couverture des soins pourrait-elle être menée durablement dans un système économique dont la finalité première resterait le développement industriel, commercial et financier ?