Si…
La mise en cause des acides gras saturés, principaux composants des
corps gras solides à la température de 20 degrés, fut un fondement de la
diététique depuis 60 ans. Elle avait
entraîné, sur le marché des oléagineux, la mise de côté de l’huile d’arachide
et du beurre et la percée des huiles de tournesol, de maïs, de soja, de colza, sans
oublier les margarines riches en polyinsaturés, fussent-ils tant soit peu
transformés !
Si l’étude
commandée par l’ O.M.S. dit vrai, une véritable révolution va secouer le monde
diététique et médical, entraînant un désastre pour les producteurs de tournesol
et de colza, un avenir inespéré pour les producteurs d’huile de palme, et une
brutale reconversion de l’industrie
agroalimentaire.
Qui dit « O.M.S. », pense « sérieux ».
Cependant…Cet
organisme prestigieux a été compromis, bien avant sa conception par le lobby
pro-atomique, devenu ensuite pro-nucléaire mais déjà actif du temps de la Société Des Nations. Ce lobby s’est en effet
constitué dès le développement des applications médicales et industrielles de
la radioactivité.*
De plus, il est aujourd’hui difficile de
croire en une indépendance parfaite de l’OMS vis-à-vis des multinationales. Depuis
quelques décennies, et devant la multiplication des taches à remplir et le
refus des grandes nations à augmenter proportionnellement leurs contributions
financières, l’OMS s’est décidée à solliciter leur soutien à qui avait, à la
fois, l’argent et l’intérêt pour le lui accorder.
Aussi est-il délicat de donner crédit les yeux fermés à tout ce que peut
promouvoir aujourd’hui cette organisation. Mais alors que faire ?
En attendant une conclusion à la probable polémique que ne peut manquer
de soulever l’article du British Medical Journal, peut-être est-t-il. opportun de se
fier à l’expérience« crétoise »
où l’on constate qu’un usage plus que millénaire de l’huile d’olive
comme principale source de matières grasses a entraîné des effets favorables
sur la santé de la population. Ainsi nous préférons garder pour l’instant la
conclusion de nos mises au point sur l’alimentation et réécrire qu’en ce qui
concerne les matières grasses il nous semble préférable de privilégier l’huile
d’olive, agrémentée d’un peu de beurre frais et d’un recours régulier aux
fruits oléagineux et aux poissons gras non carnivores.
BIBLIOGRAPHIE
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Cf. Yves Lenoir « La comédie
atomique histoire occultée des dangers des radiations»
éd La
Découverte – avril 2016