Santé pour Tous ce 12/12/20
Les VACCINS ANTI-COVID 19, en cours d’homologation et déjà utilisés en Grande-Bretagne sont des vaccins à « ARN messager » (voir note n°1).
De quoi s’agit-il ? Le COVID 19 (COronaro VIrus Desease 2019) est composé d’ARN dont une fraction est à l’origine de la fabrication d’une protéine particulière à ce virus, la protéine « S » (voir note n° 2). Il est aujourd’hui possible d’isoler cette fraction d’ARN et de l’inoculer pour le multiplier dans une culture de cellules.
Cet ARN est fragile. Cependant, on est parvenu à le recueillir, à le rendre moins agressif, à l’enrober d’une fine enveloppe graisseuse, et à le préparer sous forme de « nano gouttelettes » capables de franchir la paroi de toute cellule.
Le vaccin ainsi préparé devra être conservé à basse ou très basse température. Injecté il va introduire dans les cellules du corps cet ARN, lequel aura le temps de donner ses ordres avant d’être détruit. En un court laps de temps, les cellules touchées vont produire de la protéine S.
La brusque irruption d’une protéine étrangère va entrainer une rapide réaction défensive, une sorte « d’orage immunitaire » sans graves conséquences si le système immunitaire est en bon état.
La réaction induite est vigoureuse, nul besoin de doter ces vaccins d’adjuvants renforçateurs pour obtenir une protection contre la protéine S …et contre le virus !.
Une efficacité immédiate quasi absolue semble acquise si l’on en croit les deux industries productrices (Moderna et Pfizer). Selon leurs déclarations, elle est cependant beaucoup moins bonne chez les personnes de plus de 75 ans et contre certaines formes graves ; enfin les personnes vaccinées pourraient être porteuses saines et donc propager le virus.
Vue la rapidité de la mise en œuvre, il est «logique» que l’on ne sache rien ni de l’efficacité ni de l’innocuité (à moyen ou long terme) d’un type de vaccin jamais utilisé jusqu’alors chez l’être humain.
Si le système immunitaire est immature, affaibli, déréglé ou défectueux, l’effet d’une telle vaccination est encore insuffisamment documenté.
Or, notre système immunitaire est immature avant 2 ans. Il s’affaiblit après 65 ans. Il est déréglé chez les sujets allergiques ou soumis à des traitements cortisoniques ou anti rejet. Il est défectueux en cas de maladie auto-immune ainsi qu’en situation de stress et/ou d’intoxication.
Moderna déclare que 42% de ses volontaires présentaient un facteur de risque, sans autre précision. Chez Pfizer, les volontaires étaient de tous les âges, avec un pourcentage non négligeable d’obèses, d’hypertendus et de diabétiques.
L’expérience britannique en cours n’a jusqu’à présent occasionné que deux réactions potentiellement mortelles corrigées in extremis chez deux personnes hyperallergiques.
Le fait, non démenti, que les gouvernements se soient engagés -envers les laboratoires- à assumer les risques liés à l’utilisation de ces vaccins n’a, en soi, rien de totalement rassurant.
Pour conclure provisoirement
Compte –tenu du fait que le COVID 19 ne tue qu’une très faible proportion des gens qu’il contamine, est-ce une réponse proportionnée que de vacciner et de revacciner à grands frais toute la population, est-ce prioritaire ?
Françoise DELEMOTTE, médecin pédiatre, ne nous rappelait-elle pas sans cesse : « Pensez aux enfants » ?
Les milliards dépensés ne seraient-ils pas mieux employés pour qu’aucun enfant, nulle part, ne meure plus de faim et/ou de maladies facilement guérissables ou évitables ?
NOTES :
1/ ARN messager : dans les cellules, des ARN transmettent les ordres du noyau au reste de la cellule ; dans les vaccins « à ARN messager », la différence réside dans le fait que l’ARN inoculé est étranger.
2/ Cette protéine S se retrouve dans la couronne du virus sous la forme de « spicules » (petits crampons) qui lui permettent de s’accrocher aux cellules de notre corps afin d’y pénétrer.