Santé pour Tous
Août 2014
QUID
DES PREUVES EN MÉDECINE ?
L'ÉPIDÉMIOLOGIE statistique est devenue, depuis
quelques décennies, incontournable dans la recherche médicale académique. Cette
méthode repose sur l’étude simultanée et prolongée de deux groupes de
sujets : un groupe témoin et un groupe testé, c’est-à-dire soumis à
l’élément à étudier. Pouvoir conclure
nécessite souvent de suivre des milliers de sujets pendant de longues années.
Les groupes
doivent être « appariés », composés de telle façon que les facteurs
autres que celui qui est testé et connus comme étant susceptibles de jouer en
eux-mêmes sur les résultats soient soit éliminés, soit représentés dans les
mêmes proportions dans les deux groupes. Cet appariement est aisé tant qu’il
s’agit de neutraliser les effets de l’âge, du sexe, du tabagisme ;
concernant ceux de l’emploi, de la consommation d’alcool, de l’exercice, cela
s’avère déjà plus difficile ; quant à l’alimentation, il devient encore
plus aléatoire d’en juger les effets car on doit s’appuyer sur les déclarations
des sujets étudiés. Or, si un seul facteur important n’est pas pris en compte,
la méthode achoppe complètement.
Par
exemple, la quasi-totalité des études épidémiologiques concernant les cancers ne
tiennent aucun compte des facteurs psychologiques, sociaux et environnementaux.
Pourtant, les quelques études qui ont tenté d’inclure ces facteurs dans la
genèse des cancers ont conclu à leur importance. Cela n’a rien changé. Il faut
le déplorer, mais surtout se rendre compte que dans
ces conditions, la quasi-totalité des études épidémiologiques concernant les
cancers n’ont pas de réelle valeur scientifique.
Cela
signifie-t-il que l’on ne puisse être sûr de rien en la matière ?
Certainement pas : l’histoire des médecines, y
compris celle de la médecine occidentale, montre que quantités de connaissances
ont été accumulées, au cours des millénaires, sans avoir évidement eu recours aux
méthodes statistiques qui sont à la base de l’épidémiologie moderne et qui
n’existaient simplement pas. Les chercheurs du temps passé recouraient à
l’observation de cas, adjointe à ce qu’ils pouvaient connaître de l’être
humain.
C’est cet accord entre l’observation et la
biologie humaine qui a permis, plus récemment, les découvertes de chercheurs
comme Hanneman, Semmelweis, Koch, Coley, Claude Bernard et Louis Pasteur,
Fleming, Solomidès, Kousmine, Gernez, Beljanski, Benveniste, Montagnier, Seignalet
et j’en passe. Dans cette liste beaucoup de rejetés mais aussi des gens
reconnus et honorés par « Les Autorités »…allez chercher
pourquoi !