SANTÉ POUR
TOUS
ACTIVITÉS en 2016
Les années se suivent sans se ressembler.
En 2016, nous avons été davantage sollicités par des personnes souffrantes.
Cela explique–t-il une plus faible production d’articles sur le blog ?
Celle-ci a-t-elle été retardée par la difficulté à réunir un bureau
suffisamment représentatif ? Je dois rappeler que ce qui est édité sur le
blog passe d’abord un examen soigneux et parfois répété en réunion de
bureau-conseil d’administration. Celui-ci s’est réuni six fois cependant.
Sont parus sur le blog :
deux articles
concernant les actions publiques vis-à-vis des addictions,
un article sur les phages,
un article sur les phages,
et des articles
intitulés :
« Du nouveau dans le gras »,
« Si l’ O.M.S. dit
vrai »,
« La comédie
atomique », et
« Du nouveau sur les nanos ».
Le secrétariat se charge de faire parvenir
par voie postale les articles aux adhérents qui n’ont pas Internet.
Solange a assisté au colloque de l’ OCHA
(Observatoire Cidil* de l’Harmonie
Alimentaire) ; un compte-rendu sera publié sur ce colloque consacré aux
inquiétudes des consommateurs concernant l’alimentation.
En France, la politique publique sur la santé
n’est toujours pas délivrée d’une sclérose persistante, quelque soit la couleur
des Ministres et Secrétaires d’État. La Direction de la Sécurité Sociale,
définitivement subordonnée au gouvernement, s’entête à continuer de promouvoir
à grands frais des mesures « préventives » qui privilégient des
vaccinations et des dépistages systématiques discutables ou se résument à des
slogans trop incomplets, si ce n’est dangereux. Elle dépense tous les ans de
plus en plus de centaines de millions d’euros pour récompenser les médecins qui
acceptent d’appliquer ses consignes, tandis qu’elle renforce encore les
contrôles concernant les arrêts maladie, dont les quelques « abus »
ne représentent qu’un coût minime.
Qu’il s’agisse de l’alimentation, des
vaccinations ou des dépistages, les français deviennent de plus en plus
méfiants, et ce bien souvent à très juste titre , tant le domaine de la santé a
été envahi par la loi du profit maximum. Face à cette dérive, chacun sent que
la vie mérite mieux, c’est ce qui nous donne l’espoir d’un meilleur avenir.
« Faire naître et se déployer la peur
du lendemain, l’inquiétude et la crainte, c’est le ressort de la prise de
pouvoir sur l’être humain, qu’il s’agisse de domination économique ou
politique, l’un et l’autre se soutenant réciproquement…** »
Pour nous qui connaissons les effets du
stress chronique sur la santé, n’est-il pas utile de méditer cette ancienne
pensée trop souvent confirmée ?
La Présidente
Chrystéle Ogez
*
Centre d’information et de documentation de l’industrie laitière
**auteur
anonyme