L’ARTHROSE EST UNE MALADIE, et une maladie GUÉRISSABLE.
Ayant
étudié l’effet favorable, mais passager, des cures thermales sur les
manifestations de l’arthrose, le docteur Henry Picard, en 1983, confie dans son
livre son expérience (1), associant, pour relayer les cures, la kinésithérapie,
les oligoéléments, l’homéopathie et l’organothérapie. Les résultats rapportés
dans son livre sont renversants : alors que l’arthrose était
académiquement considérée comme une maladie dégénérative irréversible, il
démontre, clichés radiologiques à l’appui, que l’arthrose peut régresser.
Des
malades sont soulagés de leurs douleurs et voient leurs articulations reprendre
leurs fonctions normales et les clichés radiologiques montrent la régression
des lésions osseuses. Pour l’auteur, l’arthrose est liée à un manque
d’oligoéléments, soit qu’ils soient nécessaires à la vie des cartilages et des
os, soit qu’ils participent à la constitution des enzymes indispensables à leur
bon fonctionnement, soit qu’ils neutralisent les phénomènes inflammatoires
aggravants.
Les bienfaits du thermalisme s’expliquent : les eaux minérales
des stations de cure contiennent beaucoup plus d’oligoéléments que l’eau
potable ordinaire mais la théorie d’ Henry Picard explique aussi le caractère
passager de ces bienfaits.
C’est une
découverte majeure, mais le monde médical français et en particulier la plupart
des rhumatologues ignoreront les travaux du docteur Picard.
COMMENT SOIGNER UNE ARTHROSE?
La douleur est souvent le signe révélateur de l' arthrose, mais elle n’en
est qu’une des complications et qui peut survenir tardivement, elle se traite
de la même façon que les arthrites (2).
Dans la vie quotidienne beaucoup peut souvent être fait pour améliorer la
situation. Une personne en surpoids atteinte d’arthrose des membres inférieurs
ou d’arthrose vertébrale peut voir son état s’améliorer beaucoup en perdant
quelques kilos et en évitant le port de charges trop lourdes. Quand l’arthrose
touche les pieds il est primordial d’adopter des chaussures larges, libérant
les orteils et sans hauts talons.
Les
cartilages et les os sont l’objet d’un perpétuel remodelage qui s’effectue en
fonction des efforts exercés par les muscles et qui a besoin d’apports
nutritifs indispensables : protéines, vitamines (D en particulier) et
minéraux : calcium, soufre, silicium et autres oligoéléments. Un apport
supplémentaire en antioxydants naturels pourra rendre service.
BOUGER
- L’EXERCICE PHYSIQUE est capital, mais,
en cas d’arthrose, les pratiquants de sports mettant les articulations à
l’épreuve gagneront à remplacer ces sports par des exercices plus calmes comme
la marche, si besoin aidée par une canne portée du côté sain, mais pas le
footing sur sol dur ! Le vélo est
bon pour les hanches mais pas pour les genoux.
Il est essentiel de bouger les
articulations, d’éviter leur immobilité prolongée et les efforts violents, il
faut aussi savoir s’arrêter quand survient la douleur, faire une pause avant de
poursuivre l’effort et parfois même, surtout au début, prendre un antidouleur
avant l’effort.
Des
exercices de relaxation seront utiles pour faire céder les contractures, avec beaucoup
de bonne humeur, pour évacuer les stress.
Lorsque les articulations concernées sont accessibles il est utile de
pratiquer régulièrement un auto massage, simple ou additionné d’un gel de silice
organique ou d’une huile alimentaire.
La
chirurgie peut être indiquée d’emblée lorsqu’il existe un point d’appel
corrigeable : malformation
congénitale ou déformation secondaire à un traumatisme. Mais avant de recourir
à la pose de prothèses, et même s’il est
aujourd’hui rarissime de trouver un médecin qui ait connaissance des travaux du
Docteur Henry Picard, il reste possible de s’inspirer de ses
recommandations : kinésithérapie, cures thermales, oligoéléments et
organothérapie. Il vous faudra pour cela convaincre votre médecin traitant mais
cela en vaut la chandelle.
LA KINÉSITHÉRAPIE, de préférence de type Mézières,
va, par des massages doux, lever les
contractures, fortifier les muscles, activer la circulation sanguine et
lymphatique, maintenir et développer l’amplitude des mouvements en corrigeant
si nécessaire les positions nocives. Il ne suffit pas de quelques séances, il
s’agit d’un traitement de fond qui doit être poursuivi continument tant que
persiste la moindre douleur et suivi périodiquement de séances de
consolidation.
Bien qu’ils soient rarement suffisamment
durables les bienfaits DES CURES THERMALES sont indiscutables et cela
s’explique par l’association des massages, de l’exercice, souvent en
balnéothérapie, des apports en oligoéléments
par l’eau ou la boue des différentes
stations, d’un climat vivifiant, de conseils diététiques, de la détente pendant
ces semaines d’oubli des soucis quotidiens.
Pour prolonger et amplifier la cure, la PRISE D’OLIGOÉLÉMENTS est essentielle. Le cuivre, qui a des vertus
anti-inflammatoires et l’or, qui calme les réactions auto-immunes sont surtout
utiles lors d’une poussée douloureuse. Le soufre et le silicium, qui font
partie des constituants normaux des cartilages et des os, le sélénium et le
zinc, qui permettent la fabrication par l’organisme des enzymes indispensables
à la neutralisation des oxydants délétères, sont à poursuivre longtemps.
L’ORGANOTHÉRAPIE vise à assurer un apport
suffisant en substances indispensables à la structure du cartilage, elle est aujourd’hui
représentée par la chondroïtine en cure assidue. A noter que l’on peut trouver
ces substances dans l’alimentation pour peu que l’on n’hésite pas à croquer les
cartilages présents dans : une poule au pot, des pattes de poulet, des pieds
de porc, une hure de porc ou une tête de
veau… cela vous fera peut-être rire mais c’est très bien assimilé et ne coûte
pas grand-chose !
Quand il s’agit d’articulations facilement
accessibles comme celles des genoux, les infiltrations d’acide hyaluronique ont pu aider certains patients, mais
leur efficacité est aujourd’hui remise en cause. Également dans le cas des
genoux et sur les indications que peut fournir une I.R.M. une arthroscopie peut
rendre service en nettoyant l’articulation des débris de cartilage endommagés.
Cette intervention a été décriée, sans doute parce que ses indications avaient
été étendues indûment, mais, bien indiquée, elle peut entrainer un soulagement
durable lorsque les lésions sont principalement méniscales.
Phytothérapie, homéopathie et acupuncture offrent des possibilités
complémentaires intéressantes, pour fortifier les capacités réparatrices de
l’organisme. Toutes ces thérapeutiques ne doivent pas faire oublier d’agir sur
ce qui a pu favoriser l’arthrose (3) et d’y ajouter tout ce qui peut conforter
la santé du corps et de l’esprit, s’aérer, sortir et rencontrer, améliorer ses
relations avec les autres, apprendre à
se détendre. Sur ces derniers aspects, on pourra consulter avec profit le site
très détaillé du docteur Luc Bodin (4).
Enfin, la pose d’une prothèse est le
recours bénéfique quand les articulations sont trop endommagées. Mais, comme
l’avait expliqué le Professeur Jean Judet, dans sa préface au livre de Picard,
elle n’a sa place que lorsqu’elle devient nécessaire, devant des lésions
avancées et invalidantes.
fin
1/
« Vaincre l’arthrose » – Henry Picard – 1983 éd du Rocher – réédité
en 2006
2/ Voir la mise au point
précédente sur les douleurs articulaires.
3/ Se référer à la mise au point
intitulée « D’où vient l’arthrose »
4/ www.luc.bodin.com