EN CAS DE MALADIE GRAVE ET QUAND LA MÉDECINE S'AVÈRE PEU PUISSANTE
Nous devons vous faire part des recommandations préconisées par les Simonton* et complétées par Anne Ancelin, deux « découvreurs méconnus» cités dans un précédent article du blog.
Que faire dans un tel cas? Certes poursuivre tant que cela s'avère raisonnable
les traitements proposés par les médecins et s'aider des médecines alternatives
selon son propre désir, mais encore ?
Ces auteurs sont partis des expériences relatées par des patients qui étaient atteints
de cancers évolutifs malgré les traitements reçus, chirurgie, radiothérapie
et chimiothérapies et qui s'étaient mieux portés ou même parfois avaient guéri.
Comme bon nombre des facteurs qui sont à l'origine des cancers se retrouvent
aussi incriminés dans les autres maladies graves, nous pensons qu'il n'est pas
déraisonnable d'étendre ces recommandations hors du domaine de la cancérologie.
Ces mesures sont multiples et cela s'explique facilement, d'abord parce que sont multiples les facteurs qui peuvent se trouver à l'origine de la maladie, ensuite .parce que tout cheminement vers la santé est propre à la personne.
Voici les découvertes faites par les patients des Simonton : tout est important et chaque chose peut être un atout majeur pour une personne donnée mais certaines recommandations se sont retrouvées plus fréquemment et elles sont indiquées en majuscules.
Explorer le passé pour mieux le dépasser . Mettre en évidence l'overdose de stress
dans l'année précédant le début de la maladie. On peut s'aider pour cela
du questionnaire des événements de vie cité par les Simonton. Chercher
les " syndromes anniversaires" pour éponger les deuils et éviter les répétitions.
Réaliser que, très souvent, des prédictions néfastes avaient été émises et,
...qu'elles ne sont pas à réaliser! Mettre en évidence des croyances dangereuses,
apprendre à discerner les préjugés des faits.
Avoir un médecin en qui on a confiance et qui vous comprend.
FAIRE UNE PSYCHOTHÉRAPIE de son choix à UN RYTHME INTENSE
(davantage qu'une séance par semaine).
Prendre conscience des « bénéfices secondaires» de la maladie ...
et réaliser que: « c'est trop cher payer»...
Savoir se faire:plaisir, SURTOUT SI ON SE LE REFUSAIT JUSQU'ALORS.
Modifier, s'il le faut mais EN DOUCEUR, son mode de vie en ce qui concerne
l'alimentation; bouger muscles et articulations même si on est alité,
et même virtuellement !
Apprendre LA RELAXATION (quelque soit la technique, sophrologie, yoga, méditation)
pour savoir gérer les stress et, en fin de séance, VISUALISER POSITIVEMENT.
PRATIQUER CELA INTENSIVEMENT, cela peut aller jusqu'à une relaxation
courte (15 minutes) toutes les trois heures.
Se créer un réseau de soutien, avec lequel on pourra apprendre, ou réapprendre,
à RIRE.
Dialoguer avec « son guide intérieur», en s'en créant un si nécessaire.
S'aider de l'autosuggestion, elle est efficace. Par exemple, répéter vingt fois ,
matin et soir: « Tous les jours, à tous les points de vue, je vais de mieux en mieux ».
Développer sa « hardiness », c'est-à-dire, entre autres choses, savoir dire: "NON"
aux demandes des autres quand elles sont mauvaises pour soi, « non justes ».
Que de choses, direz-vous !
Mais rien n'empêche d'en prendre et en laisser et de se contenter de ce
qui vous parle Tout cependant n'est pas facile : il faudra parfois lutter contre
un rejet provenant de l'entourage et même de certains médecins.Les obstacles les plus fréquents sont d'ordre matériel et viennent de la non prise
en charge par la Sécurité Sociale de services qu'elle ne considère pas comme
étant de son ressort: psychothérapie, relaxation, sophrologie.
Les seuls professionnels gratuits peuvent être trouvés dans un
Centre Médico -Psychologique mais les Centres sont sous équipés
et les rendez-vous très distants. Quelques psychiatres pratiquent de vraies
psychothérapies mais ils sont de plus en plus rares à le faire depuis le virage
« tout médicament» pris par cette discipline.
* Les Simonton "Guérir envers et contre tout" édition de l'épi
UNE REMARQUE TRÈS JUDICIEUSE
Un
de nos sympathisants, médecin, nous fait remarquer que les recommandations
tirées des témoignages des patients des Simonton sont valables de façon bien
plus générale et pas seulement pour les personnes dont l’état dépasse les
capacités actuelles de la Médecine et il est vrai que la plupart de ces
recommandations participent d’une hygiène générale de vie universellement
valable ; seules quelques unes d’entre elles relevant d’une
« mobilisation » particulière à chaque situation.
PAR
AILLEURS, une expérience va être lancée par quelques caisses d’Assurance
Maladie en vue de rembourser les psychothérapies. Le dispositif est encore timide
mais il est intéressant car il débloque une longue carence dans le système de
soins !