Quelles dispositions prendre en cas d’accident de santé ?
Afin d’anticiper la façon dont nous serons traités, en particulier au cours d’une hospitalisation, au cas où notre parole ne pourrait plus s’exprimer et être prise en compte.
Si nous n’avons rien prévu ? L’avis d’un « proche », défini comme tel par le droit, sera sollicité mais l’avis des médecins prévaudra. « Le droit » sera dit par la Justice ; si vous êtes isolé(e) un juge des tutelles sera saisi, qui décidera sur dossier.
Sans souhaits écrits de votre part, il suffira d’un épisode de confusion ou de coma pour que vous vous retrouviez mis sous tutelle, ayant perdu toute possibilité de disposer de vous-même, de vos biens, de ce qui vous tient à cœur…
Écrire nos directives anticipées consiste à :
- Désigner une personne de confiance
- Déclarer les soins que l’on accepte et ceux que l’on n’accepte pas.
La personne de confiance doit se sentir capable d’accepter cette responsabilité. Son avis prévaudra dans tous les cas, souvent imprévisibles, où une décision vous concernant serait à prendre. Il est donc essentiel que l’accord soit partagé.
La déclaration de directives anticipées doit mentionner nom, prénom date et lieu de naissance, être datée et signée. Il est bon d’en donner une copie à la personne de confiance, chez un notaire (si héritage il y a), ou chez des amis, tout en en gardant une dans vos papiers personnels ( dans votre Dossier Médical Partagé si vous en avez un).
Toute déclaration peut être remplacée et réactualisée (date faisant foi).
Pièce jointe : suggestion d’un formulaire simplifié. Un formulaire plus complet se trouve facilement sur internet.
Nom , prénom:...............................................................
Né(e) le ................................... à........................................
Domicilié(e)
à……………………………………………………………………………………………………
Personne de confiance : .............................................................
Adresse ………………………………………………………………………
Tél………………………….
Les présentes directives concernent le cas où je ne serais plus en mesure de m’exprimer. Mes volontés sont les suivantes :
Si j’ai perdu conscience sans plus pouvoir communiquer avec mes proches, par exemple en cas de coma prolongé hors de possibilités thérapeutiques :
1/ Je veux (ou je ne veux pas)* que l’on continue à me maintenir artificiellement en vie.
2/ Je veux (ou je ne veux pas) * que l’on poursuive les investigations et les traitements médicaux ou chirurgicaux.
(ajouter éventuellement d’autres directives)
Fait le……………………à ………………………………….
Signature :
*rayer la mention inutile