LES VACCINS :
Il s’agit d’un sujet
polémique en France
La vaccination
propose une augmentation des résistances vis-à vis d’une maladie infectieuse
donnée ; il s’ensuit que le nombre des vaccins envisageables est
considérable.
Son extension récente pose des questions à qui prend en
compte le grand précepte médical : « d’abord ne pas nuire ». La
vaccination semblait être une panacée mais des limites et des inconvénients
sont vite apparus.
LES VACCINS, UN SUJET TABOU
Qui critique une
vaccination ou une obligation vaccinale est vite étiqueté rétrograde, ignorant
ou membre d’une secte, sans que personne n’écoute ses raisons.
Pourtant tous
les spécialistes savent que seuls les vaccins
récents ont été soumis à des études épidémiologiques avant leur mise sur
le marché et que ces études, même réalisées rigoureusement, ne se préoccupent
que de l’absence de nocivité immédiate. En pratique, les premiers vaccinés
servent de témoins pour les effets
secondaires à moyen ou long terme, tout autant que pour la durée de la
protection supposée.
On a vu, dans les
dernières décennies, apparaître des vaccins dont l’utilité est discutable quand
on les propose, et parfois les impose, à toute une population, le plus souvent
à des générations d’enfants ou d’adolescents.
L’usage,
déjà ancien, des premiers vaccins, antivariolique, antitétanique, antidiphtérique,
BCG, antipoliomyélitique, n’a été précédé que de recherches empiriques qui,
actuellement, ne paraîtraient pas satisfaisantes. Certes leur emploi a
coïncidé, assez souvent, dans les pays qui les ont mis en œuvre, avec un recul
des maladies infectieuses correspondantes, sans qu’on puisse discerner ce qui
leur est strictement dû, étant donné l’évolution des conditions de vie et d’hygiène.
Les épidémiologistes savent bien que « coïncidence n’est pas
preuve » !
Ceci dit, leur
généralisation a entraîné des effets secondaires, pas toujours bénins, et rien
ne prouve que les mêmes résultats n’aient pu être atteints sans les avoir
utilisés aussi massivement. …
La vérité est qu’ ON NE SAIT PAS
GRAND-CHOSE SUR LES EFFETS DES VACCINS SUR LE SYSTÈME IMMUNITAIRE. De
l’aveu même d’un promoteur de la vaccination on ne sait pas précisément comment
agissent les vaccins (1). Peu d’études ont été menées à ce sujet; la plupart
d’entre elles ne s’intéressent qu’aux effets immédiats et, principalement, à
l’apparition des anticorps concernant la maladie en question. Les modalités et
les conséquences de l’activation, voire du déséquilibre, du système immunitaire
lors d’une vaccination sont peu connues.
Aussi est-il, pour
l’instant, impossible de conclure, sur ce point, à l’innocuité des vaccinations
à moyen et long terme.
ADJUVANTS ET ACTIVATEURS.
Un vaccin est
essentiellement un antigène spécifique, microbe atténué ou mort ou partie de ce
microbe. Cet antigène agit sur le système immunitaire du sujet vacciné et peut
faire apparaître des anticorps protecteurs contre la maladie que le microbe est
susceptible d’entraîner.
La production de
ces anticorps resterait faible et surtout trop passagère si l’on n’ajoutait pas
un adjuvant prolongeant l’excitation du système immunitaire. Des conservateurs,
des antiseptiques sont ajoutés pour éviter une altération du vaccin durant le
temps qui s’écoule entre sa fabrication et
son injection. Enfin divers excipients peuvent aussi être ajoutés pour
des raisons d’ordre technologique.
Il s’ensuit que la
plupart des vaccins contiennent des produits indésirables, allergéniques, ou notoirement toxiques, comme le formol, ou
très suspects, comme l’alumine ou le thiomersal, un dérivé mercurique. Au lieu
même de l’injection, on a pu observer, bien longtemps après, une inflammation
tissulaire importante.
Pourtant on
pourrait employer des activateurs inoffensifs, comme le phosphate de calcium,
utilisé pendant des années par l’Institut Pasteur. Mais lors de la fusion Pasteur Mérieux, le phosphate de calcium a
été abandonné, au motif d’une « commodité » de production (2).
LES VACCINATIONS SYSTÉMATIQUES ET OBLIGATOIRES
SONT – ELLES RÉELLEMENT JUSTIFIÉES ?
Chez les scientifiques indépendants l’idée a
progressé et semble actuellement prévaloir de cesser d’utiliser
systématiquement certaines vaccinations et de ne vacciner que des groupes
ciblés.
En France, dans l’immédiat, l’influence
des idées de Louis Pasteur, élevé au statut de héros national, fait de la
question un sujet des plus polémiques. Les autorités médicales ont longtemps
accueilli sans discussion tout nouveau vaccin proposé par l’industrie.
UN PEU D’HISTOIRE
La situation
française peut être mieux saisie quand on examine pas ce qu’est devenue cette institution
centenaire qu’est l’Institut Pasteur.
Cet Institut
privé à caractère humanitaire a acquis dés sa création un prestige
international. Mais dans les années 1960, l’Institut connaît des difficultés
financières et l’ État ne remplit pas son devoir. Selon un schéma qui
concernera plus tard bien des entreprises d’intérêt général, l’Institut Pasteur
est d’abord démantelé et sa partie
« production »devient une entreprise privée, avant d’être absorbée
par les Laboratoires Mérieux. Dés lors
la vision gestionnaire prévaut et l’on va voir « abandonner tout ce qui coûte davantage que ça ne rapporte »:
par exemple, la production du test de détection des antigènes antidiphtériques,
qui permettait d’éviter la revaccination dans bien des cas, et la production
des allergènes, à l’époque utilisés par très peu de médecins, sont abandonnées;
les vaccins les plus anciens ont fait leurs preuves mais leur prix est resté
trop bas ; on promeut de nouveaux
assemblages, beaucoup plus chers, en abandonnant progressivement les premiers. La
« recherche » devient le bureau d’études d’une entreprise qui doit
devenir rentable. Les maladies rares, les maladies tropicales, tant que les
pays du Tiers Monde resteront pauvres, ne sont plus l’objet de recherches…
Tout cela se
fait dans le silence, ni les Ministres successifs de la Santé, ni l’Ordre des
pharmaciens, ni l’Ordre des Médecins ni l’Académie de Médecine ne s’émeuvent de
la lente dérive d’une institution restée plus de cinquante ans « au
service de l’humanité ».
L’esprit de
l’Institut est mort mais les vaccins, en
France, bénéficient encore du prestige initial du « grand savant national»
que seuls quelques mauvais esprits soigneusement marginalisés osent remettre à
sa place…
PREMIER PROBLÈME :
contrairement à de fort nombreux pays, les autorités sanitaires
françaises maintiennent les obligations vaccinales, parfois sans rien
entendre. Ainsi le vaccin antivariolique, sous la pression de l’Académie de
Médecine, fut laissé obligatoire en France plusieurs années après que
l’Organisation Mondiale de la Santé
ait proclamé l’éradication totale de la maladie. L’exemple de l’éradication de la variole par des actions ciblées n’est d’ailleurs pas
en faveur des vaccinations systématiques de masse.
Que dire quand on
s’aperçoit, après plus de cinquante ans de vaccinations obligatoires par le
BCG, qu’il n’a qu’une trop faible efficacité contre la tuberculose pulmonaire
dont il était censé protéger ? Des
dizaines d’années ont passé après les premiers appels de pneumologues assez
sensibles aux effets indésirables de ce vaccin pour réclamer l’arrêt des
vaccinations obligatoires des nourrissons et des revaccinations indéfinies chez
les sujets dont la cuti ne virait pas. Il y a également eu bien du temps de
passé entre la décision de l’Organisation Mondiale de la Santé de cesser cette
vaccination et celle du gouvernement
français de limiter la vaccination BCG aux seuls nourrissons à risque de
méningite tuberculeuse. Pourtant le
caractère puissamment stimulant de ce vaccin vis-vis du système immunitaire
était bien connu puisqu’il a été utilisé dans le traitement de cancers, tandis
qu’on pouvait constater une augmentation
de la fréquence des maladies auto-immunes…
DEUXIÈME PROBLÈME :
alors que
l’efficacité du vaccin contre la grippe saisonnière est reconnue assez médiocre
par les études scientifiques, en particulier aux deux âges extrêmes de la vie (3),
la vaccination annuelle reste proposée et remboursée aux personnes âgées, alors
qu’on sait qu’elles s’immunisent moins bien, et parfois imposée aux personnels
soignants. Une récente publication française restée en faveur du vaccin
anti grippal saisonnier ne résiste pas à une analyse sérieuse, tandis que deux
publications américaines confirment la mise en doute déjà ancienne de son
efficacité chez les personnes âgées, principales cibles de la vaccination
anti grippale en France, vaccination devenue systématique dans les établissements
hébergeant nos anciens (4). L’observateur devient perplexe quand il apprend que
le G.I.E.C., qui est chargé de suivre les épidémies de grippe et lance sans
cesse des campagnes en faveur de la vaccination, est un organisme entièrement
et directement financé par l’industrie pharmaceutique.
TROISIÈME PROBLÈME:
sans qu’ils soient obligatoires selon la loi,
des vaccins de plus en plus nombreux sont imposés dans les faits aux enfants.
C’est ce qui s’est passé récemment quand
est devenu plusieurs mois indisponible en pharmacie le vaccin triple composé
des seuls vaccins légalement obligatoires
(diphtérique, tétanique et poliomyélitique). Étaient seulement
disponibles des vaccins penta, hexa ou heptavalents, contenant en outre des
vaccins simplement conseillés et, en fait, d’utilité discutable. Ainsi les
parents qui refusaient les vaccins non obligatoires ne pouvaient y échapper
qu’en se mettant hors la loi. Aujourd’hui un seul vaccin triple est disponible
sur le marché et les autorités sanitaires, les laboratoires et la presse
médicale la plus lue, tout pousse les médecins à prescrire les vaccins
polyvalents. Dans ces vaccins on trouve des antigènes visant des maladies infantiles,
comme les oreillons ou la rubéole, maladies toujours bénignes quand elles
surviennent à cet âge et qui procurent alors une protection durant toute la
vie..
Dans ces vaccins
polyvalents, on trouve aussi la
rougeole, dont la présence est justifiée, nous dit-on, par les rares cas de
complications graves. Quand un enfant fait la rougeole, il est protégé
définitivement contre cette maladie et ne la contractera pas à l’âge
adulte. Le vaccin ne procure qu’une
protection partielle et passagère. Dans une génération vaccinée on observe une multiplication
des cas de rougeole chez des adultes, à un âge où cette maladie prend plus
volontiers un caractère grave. Les vaccinalistes ne voient qu’une seule
solution : revacciner périodiquement toute la population dans l’espoir
d’une éradication. Cet espoir est-il raisonnable et est-ce vraiment la
bonne solution?
QUATRIÈME PROBLÈME
:
de nouveaux vaccins sont lancés sur le marché avec beaucoup de
publicité et l’aide des pouvoirs publics sans qu’il soit fait la preuve ni de
leur utilité ni de leur innocuité.
Ce fut le cas du vaccin anti hépatite B, c’est encore le cas pour les vaccins
anti papillomavirus dits « contre le cancer du col ».
Le vaccin
anti hépatite B fut, en 1994, vivement proposé à toute la population, à travers
une propagande officielle et pharmaceutique affirmant une urgence inexistante
(5). La menace fut délibérément exagérée concernant une maladie aisément
évitable sans vaccin dés lors que les précautions anti sida sont adoptées, les
deux virus ayant les mêmes modes de transmission. Ce vaccin inutile pour la
plupart des gens n’a pas manqué d’engendrer un nombre non négligeable d’effets
secondaires graves, comme on aurait dû s’y attendre quand on veut vacciner une
population entière.
Les vaccins anti
papillomavirus ne peuvent protéger que de quelques virus parmi toute une
famille ayant les mêmes effets. Leur lancement fort médiatisé n’a pas attendu
le recul suffisant pour s’assurer de toute innocuité. Là aussi la publicité
massive n’a pas lésiné sur les approximations et les inexactitudes en
travaillant sur l’effroi provoqué par le mot « cancer » et en
avançant des chiffres faux concernant la gravité de l’infection virale et la
fréquence du cancer (6). De l’aveu même de leurs promoteurs ces vaccins coûteux
ne peuvent nullement remplacer le dépistage par frottis, imposant ainsi une
nouvelle et notable dépense au système de protection sociale pour un bénéfice
proche de zéro.
On aboutit à un
comble quand, dans l’été 2009, le gouvernement, conseillé par un « Comité
de lutte »(7), alloue prés d’un milliard d’euros à la commande de vaccins
contre la grippe A (H1N1), alors que personne ne sait ni s’ils seront
efficaces, ni s’ils seront sans dangers, ni s’ils seront prêts en temps utile
(8). Puis, quand le vaccin est prêt, il est décrété que les nourrissons et les
femmes enceintes seront à vacciner en premier, alors que les études
scientifiques ont conclu à l’inefficacité totale des vaccins contre la grippe
chez les enfants de moins de deux ans (9). Le flop du vaccin H1N1 destiné à
toute la population et que pas un Français sur dix n’a effectué est tout à fait
réjouissant. Il montre la maturité d’une population qui ne s’est pas laissée
manipuler par une campagne gouvernementale et médiatique visant à l’apeurer. L’épidémie
annoncée à grand renfort médiatique n’a pas eu lieu. Le bilan financier de
cette campagne effrénée n’a pas été publié et la ministre responsable n’a pas
démissionné alors que ses liens antérieurs avec l’industrie pharmaceutique ne
faisaient pas de doute.
Cette histoire
est grave car elle est venue accroître la défiance envers les pouvoirs publics
responsables de la santé : que se passerait-t-il en cas de réel
danger ?
VACCINS ET MÉDICAMENTS, MÊME DÉRIVE :
leur existence et leur disponibilité pour tous restent un progrès mais
l’irruption des intérêts privés d’industries devenues des multinationales assez
riches pour orienter les politiques de santé, aussi bien au niveau national que
mondial, détournent ces politiques de leur objet premier.
Le bon sens, qui
rallie heureusement de plus en plus de médecins indépendants, n’est-il pas de
se limiter à vacciner contre les maladies pour lesquelles il n’existe pas
encore de prévention, qu’on ne sait pas traiter facilement par des
médicaments ou qui restent trop dangereuses pour en risquer l’apparition ?
Quant aux vaccins eux-mêmes, n’est-il pas clair que leur autorisation de mise
sur le marché devrait être plus rigoureuse et en particulier éliminer toute
présence de produits connus comme dangereux ou très suspects de l’être ?
Bibliographie
1/ « La
saga des vaccins contre les virus » – Jean François Saluzzo – éd. Belin
2/ Interview
du Directeur de l’institut Pasteur en 2012 dans laquelle il se félicite de la
« Rationalisation » de la production
consécutive à la fusion « Pasteur Mérieux »
3/ Revue sur les vaccins anti grippaux :
Lancet infectious diseases - Oct. 2007 – vol. 7
4/ (a) « Recul spectaculaire de la mortalité
due à la grippe » I.N.E.D.
In
« Populations et société » N° 470 Septembre 2010
(b)
« Mortality benefits of influenza vaccination in elderly people:
an ongoing controversy » - Lancet
infectious diseases – Oct. 2007 – vol. 7
(c) “Influenza
vaccination policy versus evidence” British Medical Journal 28/10/06
5/
voir à ce sujet la mise au point n°6 sur « L’hépatite B »
disponible sur demande
6/
« Vaccinations, les vérités indésirables » - Michel Georget –
éd. Dangles - 2009
7/ Comité
compose d’experts dont on s’apercevra vite qu’ils sont loin d’être indépendants
8/ voir à ce sujet la mise au point n°17 sur “la grippe A” disponible sur demande
9/ Cochrane data base – Smith and al – 1 - 2006