mars 2020
SANTÉ POUR TOUS SOUFFRIRAIT-ELLE D’UN GROS VIRUS ?
Dans la
surabondance d’informations, nous
nous taisions : avions-nous quelque chose d’intéressant à partager ?
Ne pas paniquer ? bien sûr, ce virus n’est ni la peste
ni le choléra ; il est inoffensif pour l’énorme majorité des jeunes et des
adultes, au moins jusqu’à 40 ans, exempts de maladie grave ou de traitements
dépresseurs de l’immunité (cortisone, anti-inflammatoires, chimiothérapies).
Ne pas avoir peur ? La peur ne se commande pas, mais on
peut la regarder en face – après tout, comme dit une ado : « on va
tous mourir ! » ce qui est vrai à terme et pourrait nous laisser
assez de sang froid pour prendre les décisions qui sont à notre portée aussi
bien dans ce cas précis que vis-à-vis des autres menaces, pollution générale du
milieu, risque nucléaire, changement climatique…
POINT DE VUE POLITIQUE DE LA SANTE AUJOURD’HUI : sans aucun doute aurait-il été plus
judicieux de reporter les élections et de ne fermer les établissements
scolaires que progressivement, après un délai pour remettre aux parents de
s’organiser et en commençant par les
départements les plus atteints, tout en conseillant fermement aux familles
d’éviter les contacts des jeunes avec les personnes âgées. On aurait ainsi peut-être
protégé par la suite toute une génération, peut-être à vie ; ce n’est pas
certain car ce virus semble ne pas se conduire comme la plupart des virus
respiratoires ou cutanés dont le contact procure une immunité définitive :
le COVID19 est nouveau et l’on ne sait rien de son avenir dans l’espèce humaine
et il en existe plus de 100 souches différentes selon le Professeur Raoult.
Son travail montre que les personnes touchées restent infectées pendant 20
jours, que les jeunes enfants sont moins contagieux que les adultes et que les
personnes âgées, avec un maximum de contagiosité chez les 45 à 65 ans. Dans les
Hôpitaux ont lieu des essais de traitement curatif, les essais avec le
Plaquenil et certains antiviraux sont encourageants
POINT DE VUE POLITIQUE DE LA SANTÉ POUR
L’AVENIR, cette épidémie peut ouvrir les yeux des décideurs. Selon sa dernière
déclaration ce pourrait être le cas pour notre Président. Resterait à mettre en
pratique cette nouvelle disposition d’esprit : rattraper toutes les
erreurs commises depuis des années aux dépens des Hôpitaux publics, lutter
contre les déserts médicaux, mettre à jour et voter « la loi pour
l’autonomie pour le grand âge » prévue pour fin 2019 ! Il est de notre responsabilité à tous de
pousser ces décideurs à changer de
politique et à respecter enfin cette nature qui nous fait vivre, et nous
donne encore, en particulier, l’eau et
l’oxygène indispensables. Si ces dons de la nature, entre autres, sont de moins
en moins purs, c’est bien là la conséquence d’une « Economie » visant
essentiellement le profit financier. Si ce virus a contaminé l’homme dans le
pays le plus industrialisé du monde où les forêts sont surexploitées, si l’Ebola s’est répandu en Afrique, c’est qu’à force de
destructions des milieux naturels, les espèces sauvages porteuses de ces virus
se retrouvent au contact des humains.
Le
COVID19 nous dit qu’il faut changer fondamentalement. Espérons que
l’ouverture d’esprit à davantage de fraternité et de partage s’étende et se
renforce.
POINT DE VUE SANTÉ PERSONNELLE ET FAMILIALE : respecter
les consignes officielles, minimiser les contacts physiques et se savonner les
mains après toute possible contamination sont des mesures adéquates. Savoir que
l’on peut sortir, avec son laisser-passer, pour faire une marche ou un jogging sage. Si
on ne peut pas sortir, se mettre assis chaudement habillé ou faire de la gymnastique, une demi-heure
par jour minimum, devant une fenêtre ouverte
Attention, en ce moment, tout contact physique ou trop proche doit être
considéré comme possiblement contaminant. En ce qui concerne la désinfection il
n’est pas prouvé que « le gel hydro-alcoolique » soit plus efficace
que le savon de Marseille ou d’Alep. Mais si aucun contact suspect n’a eu lieu
et que vos mains ne sont pas sales, ne les désinfectez pas plus souvent que
nécessaire, vous risqueriez d’endommager votre flore cutanée protectrice.
Il reste à confirmer que le virus n’aime ni le soleil ni la
chaleur : si vous pensez avoir été exposé(e), on peut quand même
considérer utile de faire une inhalation bien chaude, à la limite du
supportable (mais sans se brûler la gorge !!), la vapeur chaude suffirait,
ce qui n’interdit pas d’y avoir mis si
on en a, du thym, du romarin ou de l’eucalyptus. Pourquoi pas un grog au miel,
avec quelque peu de rhum, ce n’est pas garanti mais, à condition de ne pas en
abuser, c’est bon pour le moral !! Selon les préférences, on peut ajouter
l’usage d’une huile essentielle antimicrobienne ou (et) des préparations
homéopathiques, surtout si l’on en a déjà chez soi, car il n’est pas forcément
judicieux de traîner dans les pharmacies.
Les objets peuvent transmettre le virus, car il peut y
rester vivant un temps variable avec le type de support ; l’eau de Javel
est le plus efficace désinfectant ; quand leur usage est collectif, penser
à désinfecter téléphone et clavier de l’ordinateur. Quand un contact suspect a
eu lieu il est logique de changer de vêtements comme le font les soignants
après leur travail.
Comme envers toute maladie : ne pas se surmener à aucun
point de vue sauf nécessité, lire des histoires drôles ou apaisantes plutôt que
se laisser submerger par des médias surexcités, et entretenir un bon moral, en
riant au téléphone avec ses copains et copines, surtout ceux qui vivent seuls et
n’ont plus de visites. On peut faire tranquillement un grand ménage de
printemps, si l’on a Internet écouter gratuitement plein d’opéras, bénéficier
d’un coach gratuit pour apprendre à faire de l’exercice chez soi et, le soir,
ouvrir sa fenêtre et applaudir les soignants, les pompiers, tous ceux qui
travaillent à rendre la vie encore possible.
Enfin peut-être profiter
que « tout s’arrête » pour réfléchir.
Bon confinement amitié à vous tous, le secrétariat reste à
votre disposition !