mercredi 7 octobre 2009

Santé du sein

   
Compte- rendu de la réunion du 23 mai 2009 avec le Docteur Anne-Marie Tubéry.

Bien que le sujet  proposé fût la santé du sein dans son ensemble, l’intérêt et les questions des participantes concernèrent immédiatement le cancer du sein.
Toutes les séances (il  y en eut trois) commencèrent  par une présentation mutuelle et un tour de table.
Les principales questions furent les suivantes :
Qu’est ce qui favorise le  cancer du sein ?
     La génétique ?
     L’alimentation ?
     L’environnement toxique ?
     Le stress ?
     La sédentarité ? l’obésité ?
     Les hormones ? le TSH ? (traitement hormonal de substitution)
Quelle prévention ?
     Le dépistage systématique ?
     L’hygiène de vie ?
     Activité physiques ?
     Habillement ?
     Aliments ?
     État psychologique ?
     Massages du sein… ?
Anne-Marie nous rappelle d’abord quelques éléments physiologiques.
Les seins sont des glandes excrétrices. Les cellules concentrent et sécrètent les substances .Ce sont  des glandes sudoripares modifiées d’origine  dermique (peau).
De ces notions  nous retirons l’importance de l’eau qui permet d’éliminer les toxines.
Les cellules du sein sont dans un « berceau », une matrice extra cellulaire, elle-même influencée par l’alimentation, les toxiques etc.…
Les cellules du sein réagissent à toutes nos émotions par l’intermédiaire des neuro-médiateurs.

La génétique
Environ 10% de femmes ont un gène dit de prédisposition : le BRCA I et/ou le BRCA II (breast cancer)qui ont muté..La prédisposition est forte (60% ?) mais  l’existence de ces gènes est rare.(3 à 5% chez les femmes qui ont un cancer du sein).
Comprenons bien qu’une maladie  a toujours une cause plurifactorielle ; ces gènes peuvent être portés toute une vie  sans provoquer la maladie si  d’autres facteurs de risques sont absents. Ceci est très encourageant et vaut pour toutes les affections.
Le « tout génétique » n’existe pas.

La Prévention des Maladies du sein

L’alimentation
Elle est basée sur une bonne hygiène corporelle liée à une alimentation saine sans excès de viande et de sucres, ni d’autres facteurs entraînant une obésité.
Elle doit permettre de conserver un poids normal ainsi qu’une bonne énergie vitale.
Il est bon de favoriser la consommation de nombreux fruits et légumes, pourvoyeurs de fibres qui captent les œstrogènes externes  et de graisses non saturées (huiles de colza et d’olive)
Ne pas abuser du soja sous toutes ses formes (attention au marketing), car c’est un œstrogène-like, c’est-à-dire un produit qui a sur l’organisme une action semblable à celle des œstrogènes)
Un peu de viande surtout des volailles et du poisson.
Faire sa cuisine soi-même.
Et manger lentement et au calme. Le calme est très important.
Certes, il est illusoire d’échapper aux toxiques qui sont dans tout et partout.
L’essentiel c’est d’en  ingérer ou d’en inhaler le moins possible et...de ne pas perdre son temps à poursuivre un but improbable.
Le lait est « la sentinelle » de la pollution. Sa qualité dépend de la nourriture et des soins donnés à la vache, et aussi de son conditionnement !
L’eau. Élément important, vital, l’eau doit être aussi peu polluée que possible et il n’est pas certain que ce soit l’eau « embouteillée » qui soit la meilleure.
Actuellement la « mode » répand l’usage des filtres à eau ; l’avantage c’est que l’on élimine des pesticides, des nitrates, des métaux lourds...Mais aussi des éléments utiles comme le calcium remplacé souvent par un sel de sodium.  Donc d’une part il faut bien étudier les qualités du filtre et d’autre part ne pas boire toujours de l’eau filtrée, mais aussi, tout simplement de l’eau du robinet... ( en vérifiant son analyse concernant les pesticides et les métaux lourds notamment.)
Vérifier la couleur de nos urines : si elles sont foncées, buvons de l’eau jusqu’à ce qu’elles s’éclaircissent.
Nous sommes dans un monde toxique d’où l’importance d’une bonne hydratation qui permet l’élimination par la sueur et l’urine.
L’habillement
Il faut éviter de comprimer le sein .Si le soutien-gorge est indispensable du fait du volume de la glande, veiller à ce que le soutien-gorge soit lâche, si le sein est petit on peut s’abstenir de mettre un soutien.
Le massage de la glande
Il est fort bénéfique. Il permet  notamment de soulager les mastoses en améliorant la circulation lymphatique.
Le stress.
Un stress majeur multiplie par trois le risque de cancer du sein.
Ce sont : un deuil, un déménagement, humiliation, harcèlements, tout ce qui entraine une négation de soi. Par exemple les licenciements qui effondrent l’immunité. La lutte pour rechercher un autre travail devrait la relancer  .. ?
Le stress diminue l’immunité, car il entraîne une augmentation de la sécrétion de la cortisone.
L’aide, l’écoute, augmente l’immunité.
Le rire augmente l’immunité.
L’hygiène de vie.
Outre l’alimentation, l’hygiène de vie comprend la façon « d’être ».
Retrouvons le calme physique, la paix de l’esprit, la confiance en nous et dans les autres, bref l’absence de peurs...
L'exercice physique
L’amour du corps sans idolâtrie : bien le maintenir en forme et donc lui faire faire de l’exercice ; en effet notre corps comme celui de tous les animaux est construit pour bouger .La marche le meilleurs entrainement accessible à tous, adaptée aux possibilités.
L’exercice physique régulier peut selon certaines études bien menées, entraîner jusqu’à 50% de diminution du cancer du sein !
Le chant est bon pour la santé des seins.
Dormir en paix sans médicaments, faire à tout âge une sieste de 20 minutes après le repas de midi. Ne pas s’exciter le soir sauf en cas particulier de fêtes.
Eviter, l’alcool, le tabac, le café en excès...C’est rabâché, mais est-ce bien compris ?
Les hormones
Ce sont surtout les œstrogènes qui prédisposent au cancer du sein.
Le traitement contraceptif qui comporte des œstrogènes  devrait être évité en cas de mastoses, ou s’il y a des antécédents de cancer du sein de femmes jeunes dans la famille.
Il  faut repenser la contraception et il  y a urgence qu’elle soit partagée…
Le « traitement » de la ménopause à base d’œstrogènes  est fortement remis en cause. En fait la ménopause est une « maladie » inventée !!

Le Dépistage
Il est vivement conseillé quand, dans la famille il y a des personnes jeunes qui ont ou ont eu un cancer du sein...
Les examens sont :
L’échographie « standard » qui apporte des renseignements valables et est recommandées pour les jeunes femmes ; elle ne développe pas de rayons X, n’est pas traumatisante. Il y a  3% de faux  positifs
La mammographie, plus traumatisante (écrasement du sein), donne 6% de faux positifs. Elle est moins fiable chez les femmes non ménopausées ou qui sont sous hormones.
L’échographie « ductale »qui  visualise les canaux galactophores en longueur : sans risque et fiable, elle peut être répétée sans danger, mais elle est peu pratiquée en France.
L’I.R.M est un très bon examen recommandé chez les femmes non ménopausées.

Conclusion
Nous sommes dans une société cancérigène. Autant par l’environnement extérieur que par les émotions qui sont des facteurs de tension de nos organismes.
Notre biologie émotionnelle est corrélée à la sécrétion d’hormones diverses.
Les émotions agressent notre potentiel immunitaire. Elles sont le plus souvent liées à des évènements négatifs...Mais attention quand même aux « fortes  émotions joyeuses »imprévues chez des personnes fragiles.
Nos relations affectives façonnent nos corps.

Livres
« Hormones et sein » du Pr Mauvais Jarvis éd. Flammarion
« Anticancer » de David Servan-Schreiber    éd.  Laffont
«  Guérir » de David Servan-Schreiber  éd Laffont.
« La solution intérieure »  de Thierry Jansen  éd. Fayard
« La société cancérigène » de Geneviève Barbier  et Armand Farrachi  éd. De la Martinière.
et :
« Santé du sein cancer du sein » association M.I.S.S.  http://infosantedusein.org 586 route de Lafougarousse 31600 Lamasquère