lundi 28 décembre 2015

EN 2015, QUELQUES BONNES NOUVELLES POUR LA SANTÉ ET LE BIEN-ÊTRE EN GÉNÉRAL





Conscients que la partie est loin d’être jouée et qu’il faudra un jour déboucher sur des changements fondamentaux et à la fin d’une année qui fut horrible à bien des titres, sourions un peu : c’est Noël !
 Voici, en vrac, quelques bonnes nouvelles : 

*    De plus en plus, il s’avère que la génétique est loin d’être un facteur fatal. Ce n’est qu’un facteur parmi d’autres,  rarement décisif. Une étude, parue fin 2014 mais nous n’en avons pas encore parlé, montre que le génome des super centenaires n’a rien de particulier. 

*    Au  C.H.U. de Clermont-Ferrand les patients du service de soins palliatifs ont désormais accès à un bar à vins, c’est une première !
*    Savez-vous que les monnaies locales, qui favorisent la convivialité, sont maintenant  devenues officiellement légales en France ? 

*    Les « jardins à partager » se multiplient, endroits publics où chacun peut planter, cultiver et cueillir… et ça marche !

*    Le 6 juillet, le « JAMA internal  medecine » publie une étude effectuée sur 15 millions de femmes entre 2000 et 2011 ; cette étude confirme qu’un dépistage systématique et généralisé par mammographie n’apporte au total aucun bénéfice.
*    Les nouvelles découvertes sur le « microbiote » (flore intestinale) ouvrent des pistes intéressantes pour des maladies difficiles à soigner jusqu’à présent comme la maladie de Crohn ou le Parkinson.

*    Au Pays-Bas, l’usage du vélo est très encouragé par une politique d’installation de pistes cyclables larges et protégées et une réglementation limitant la taille des magasins de façon à ce que chacun puisse avoir accès aux commerces à une distance possible en vélo. Un résultat, entre autres : l’obésité est bien plus rare aux Pays-Bas que dans les autres pays d’Europe.

*    Tous les médecins ne sont pas contre le tiers payant et certains osent le dire bien haut (Courrier Picard du 3 Janvier 2015)

*    Savez-vous que le déficit de la Sécu serait nul si elle absorbait toutes les mutuelles et assurances complémentaires, tout  en assurant à leur place les remboursements qu’elles procurent ? Ceci simplement parce que les frais de gestion de toutes ces officines sont beaucoup plus élevés que ceux de la Sécu.

*    Les énergies  renouvelables procurent déjà la moitié de l’électricité utilisée dans quatre  pays européens et se développent très vite partout dans le monde. Un peu partout des collectivités locales prennent l’initiative de gérer elles-mêmes la production et la distribution de l’électricité.

*    Saviez-vous que Corinne Lepage a franchement rejoint le club des antinucléaires militants avec son livre intitulé : « L’État nucléaire » ?

*    On parle peu de la situation sanitaire dans les régions contaminées par la catastrophe de Tchernobyl mais là-bas des gens courageux ont réussi à poursuivre des actions de protection de l’enfance qui étaient, fin 2014, très menacées faute de moyens. Tout prés de chez nous, l’association « Nord Solidarité » envisage d’accueillir et de faire accueillir encore davantage d’enfants biélorusses en Picardie durant un mois l’été prochain : les inscriptions sont ouvertes, tél 0609808280 ou 0951100060.

*    Enfin, c’est l’intervention dans le Courrier Picard du 21 Décembre, de la Ligue contre le Cancer (dont  habituellement nous ne partageons pas tous les points de vue). Dans une demi-page, la Ligue prend vigoureusement la défense de la Sécurité Sociale et dénonce le cynisme des grandes industries pharmaceutiques. 


                                         TRÈS BONNE ANNÉE 2016 A TOUS !









mardi 24 novembre 2015

UNE LECTURE IMPORTANTE



Si vous-avez un proche atteint d'un Alzheimer, ou de quelque chose qui y ressemble ,
si vous craignez cette maladie

Ou si, simplement vous cherchez à comprendre ce qui s'y passe ...

Ce livre nous fait respirer;

 Il conforte notre confiance en l'humanité.
MERCI, Colette Roumanoff !

(Auteure de « Le bonheur plus fort que l'oubli »,
 éditions Michel Laffont, octobre 2015.)




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vendredi 31 juillet 2015

Crise sanitaire en Grèce



                            
 

        CRISE SANITAIRE EN GRÈCE

                                                                               Article en ligne : Lancet juillet 2015-07-27
                                                                                           Traduction Santé pour Tous

Après un bref rappel historique de la crise financière le Lancet écrit :

 « On ne peut oublier que la crise grecque n’est pas seulement économique mais qu’elle est aussi sanitaire. La récession et les mesures d’austérité paralysantes imposées au pays dans les premières mesures d’aide en 2010 incluant des coupures dans les budgets d’aide sociale et de santé ont altéré la santé du peuple grec. Les effets comportent des niveaux élevés de pauvreté pour les enfants et de sous-nutrition, une augmentation du sida chez les toxicomanes, un accroissement du nombre des suicides et des tentatives de suicide et une augmentation du taux de mort-nés. La baisse d’autres indicateurs de santé est attendue. Pour réduire les dépenses le dépistage des cancers a été réduit, le traitement des cancers comme de beaucoup d’autres affections a souffert de restrictions de médicaments et de soins médicaux. Nombre de Grecs ont perdu avec leur travail l’assurance maladie qui allait avec. Le coût des soins qui sont revenus à la charge des patients de façons diverses représentent des empêchements à l’accession aux soins. »

     « Le fait que la population grecque ait refusé d’aller plus loin dans l’austérité ouvre la voie de solutions alternatives. L’expérience d’autres pays ayant répondu à l’effondrement de l’économie en 2007-2008 apporte quelques leçons. L’Islande a rejeté l’austérité, gardé intacte la protection sociale et pris d’autres mesures pour redonner du travail aux gens. Ce pays a organisé la sortie du crash financier global sans que cela ait entrainé à terme aucun dégât sanitaire. Quoiqu’il faille être prudent pour extrapoler à d’autres pays, nous espérons qu’une réponse humaine pour une reprise économique grecque puisse être réalisée pour améliorer la crise sanitaire à laquelle 11 millions de gens ont à faire face. »      

mardi 28 juillet 2015

LES ADOUCISSEURS ???



                                         
   

 LES  ADOUCISSEURS ???

La « dégustation », dans un bar, d’un thé préparé avec de l’eau adoucie nous a posé quelques questions…



Une pression commerciale continue depuis des décennies a entrainé la mise en service de nombreux systèmes adoucisseurs visant à éviter l’entartrage des canalisations et des appareils utilisateurs d’eau dans les régions où l’eau du robinet est dure.

Une eau est dite dure quand elle est riche en calcium, généralement présent surtout sous la forme de bicarbonate. Le tartre qui se dépose provient alors de la neutralisation du bicarbonate qui devient du carbonate. Bicarbonate et carbonate de calcium sont par ailleurs utiles et parfaitement assimilés par l’organisme.


Mais le tartre est nocif pour les appareils et canalisations : il peut obstruer ces dernières et finir par faire sauter les résistances électriques à force de les enrober. 


Les adoucisseurs en service actuellement sont  des échangeurs d’ions qui captent le calcium en restituant du sodium qui passe dans l’eau ainsi traitée. Ce sodium n’est pas gênant quand l’eau sert au nettoyage et à la toilette, il n’en est pas de même pour la boisson et la cuisine.
En effet, malgré quelques assez minimes efforts, le sel reste trop abondant dans les aliments artisanaux et industriels, il n’est donc pas opportun d’en ajouter si vous voulez protéger vos artères. Ces dernières aiment le calcium mais ne tolèrent pas indéfiniment l’excès de sel.




Pour les petits appareils et pour les chasses d’eau, il est possible de détartrer facilement en employant du vinaigre blanc.


Si vous tenez à faire quelque chose contre l’entartrage des appareils plus importants généralement inaccessibles, un adoucisseur peut se justifier mais il faut alors prévoir des arrivées d’eau séparées, préservant l’eau dure bonne pour vos artères et vos os et réservant l’eau adoucie aux appareils et à la toilette.

Reste à voir si les dépenses engagées ne seraient pas dans ce cas supérieures à celles que l’entartrage finirait par engendrer, compte tenu qu’il faut quand même pas mal d’années avant que ce « maudit tartre » n’entraîne des effets nocifs et que l’adoucisseur lui-même doit être entretenu régulièrement, au risque de… s’entartrer lui aussi ?