lundi 13 avril 2009

A.G. d'avril 2009

COMPTE RENDU DE L’ASSEMBLEE GENERALE


DU 2 AVRIL 2009


13 adhérents présents, 18 excusés avec 17 pouvoirs valides.

Au total : 30 personnes représentées sur 41 cotisants en 2008


Le rapport d’activité présenté par la présidente est adopté à l’unanimité, de même que les rapports financiers qui sont très favorables.*

Le Conseil d’Administration-Bureau est renforcé, après le décès de Bernard Asquin, par l’arrivée de trois nouveaux membres : Daniel Devis, Danielle Hartmann et Solange Pawlak. L’ensemble du C.A. Bureau est élu à l’unanimité.

Les cotisations seront, à partir de 2010, légèrement modifiées, le tarif « ordinaire » passant à 12 euros, disposition adoptée par 12 voix contre une.


PROJETS POUR 2009

Le docteur Anne-Marie Tubéry, médecin homéopathe et cancérologue, viendra le 23 mai, animer des ateliers sur le sein. Une information sera faite sur Amiens métropole.

Santé pour Tous participera au projet d’épicerie sociale solidaire « du jardin à l’assiette » en constituant un réseau auquel vous êtes tous invités à participer. Projet à long terme, en élaboration. Prochaine réunion de travail au restaurant « le Cajou », passage du Logis du Roi à Amiens, le 15 Avril à 18 h.

Nous participerons aussi, au niveau des rencontres thématiques, à la coordination associative lancée par la municipalité d’Amiens.

Il est décidé, après discussion, d’apporter, en tant qu’association concernée par la santé au travail, notre soutien à Gérard Filoche, inspecteur du travail traîné en justice par un employeur pour lequel il avait établi un rapport constatant des infractions au code du travail.


LA SANTÉ EN FRANCE AUJOURD’HUI

Les adhérents présents constatent qu’avant même qu’elle soit votée et encore moins promulguée la loi sur l’hôpital et la santé présentée par madame Bachelot est déjà appliquée, en particulier en ce qui concerne les implications entre public et privé (exemples : les cas d’Abbeville et de l’ophtalmologie à Amiens).

Il faut malheureusement constater que la santé n’est pas un thème qui mobilise beaucoup les grandes confédérations syndicales et les grands partis politiques. En témoigne la rapidité avec laquelle cette loi importante a été examinée par l’Assemblée Nationale et la très faible place prise par ces questions dans les revendications des grandes centrales syndicales : seuls les syndicats « santé » de base s’étant mobilisés.

Concernant la solidarité face à la maladie, il faut constater que le système mis en place en France a conduit à une hyper consommation médicale et pharmaceutique, aux dépens de finances de la Sécurité Sociale, pendant que ses dirigeants ne trouvaient d’autre réponse, il y a 40 ans et en accord avec les représentants de la profession, que de réduire le nombre des médecins par le numerus clausus, dans l’idée trompeuse que « moins de médecins coûteraient et prescriraient moins ».

Sans doute la gratuité ou le remboursement quasi intégral des dépenses de soins peut-il encourager les abus de recours et de prescription. Mais les divers tickets modérateurs, forfait hospitalier et franchises, l’élargissement des dépassements d’honoraires, la place laissée à des « mutuelles » contraintes de fonctionner comme des assurances lucratives, pénalisent les plus petits revenus, créant une médecine « libre » pour les riches et une difficulté croissante d’accès aux soins pour les autres.

La profession médicale, ramenée à un trop petit nombre de généralistes se révélant incapables d’assurer les gardes traditionnelles, a fait retomber le poids de la permanence des soins sur les urgences hospitalières.

Les « réformes » proposées par la loi Bachelot ont eu l’habilité de se justifier par les défauts du système actuel ; en réalité, elles vont renforcer la distorsion sociale déjà présente sans corriger réellement les abus existants à travers une privatisation à tout crin.

Il existe d’autres solutions mais pourrait-on les adopter sans que l’Europe elle aussi bouge dans le même sens ? il faut certes résister, mais cette résistance ne doit-elle pas se fortifier d’une vision d’avenir ?

Pour tenter de répondre à ces questions un petit groupe s’est formé autour du bureau avec les adhérents qui s’étaient déclarés volontaires après le débat sur la Sécurité Sociale organisé au début de 2008. Les discussions furent interrompues en fin d’année par l’urgence créée par le projet de loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires ».De ce travail ont émergé quelques questions qu’il est apparu nécessaire de poser préalablement à l’élaboration d’un véritable projet pour une équité face à la maladie. Ces questions sont jointes au présent envoi.

Tous ceux d’entre vous qui sont intéressés par un tel projet sont instamment et cordialement invités à y participer. (se signaler au secrétariat, 4 allée des primevères, à Plachy-Buyon 80160 et par téléphone au 0322420735).

  • disponibles sur demande à tout adhérent