mardi 28 juin 2016

SI...l' O.M.S.



Si…

   La mise en cause des acides gras saturés, principaux composants des corps gras solides à la température de 20 degrés, fut un fondement de la diététique  depuis 60 ans. Elle avait entraîné, sur le marché des oléagineux, la mise de côté de l’huile d’arachide et du beurre et la percée des huiles de tournesol, de maïs, de soja, de colza, sans oublier les margarines riches en polyinsaturés, fussent-ils tant soit peu transformés ! 

    Si  l’étude commandée par l’ O.M.S. dit vrai, une véritable révolution va secouer le monde diététique et médical, entraînant un désastre pour les producteurs de tournesol et de colza, un avenir inespéré pour les producteurs d’huile de palme, et une brutale reconversion  de l’industrie agroalimentaire.

   Qui dit « O.M.S. », pense « sérieux ».
 Cependant…Cet organisme prestigieux a été compromis, bien avant sa conception par le lobby pro-atomique, devenu ensuite pro-nucléaire mais déjà actif du temps de la  Société Des Nations. Ce lobby s’est en effet constitué dès le développement des applications médicales et industrielles de la radioactivité.* 

    De plus, il est aujourd’hui difficile de croire en une indépendance parfaite de l’OMS vis-à-vis des multinationales. Depuis quelques décennies, et devant la multiplication des taches à remplir et le refus des grandes nations à augmenter proportionnellement leurs contributions financières, l’OMS s’est décidée à solliciter leur soutien à qui avait, à la fois, l’argent et l’intérêt pour le lui accorder.

    Aussi est-il délicat de donner crédit les yeux fermés à tout ce que peut promouvoir aujourd’hui cette organisation. Mais alors que faire ? 

     En attendant une conclusion à la probable polémique que ne peut manquer de soulever l’article du British Medical Journal,    peut-être est-t-il. opportun de se fier à l’expérience« crétoise »  où l’on constate qu’un usage plus que millénaire de l’huile d’olive comme principale source de matières grasses a entraîné des effets favorables sur la santé de la population. Ainsi nous préférons garder pour l’instant la conclusion de nos mises au point sur l’alimentation et réécrire qu’en ce qui concerne les matières grasses il nous semble préférable de privilégier l’huile d’olive, agrémentée d’un peu de beurre frais et d’un recours régulier aux fruits oléagineux et aux poissons gras non carnivores.   

BIBLIOGRAPHIE
·         Cf.  Yves Lenoir « La comédie atomique histoire occultée des dangers des radiations»  
                      éd  La Découverte – avril 2016