jeudi 11 mars 2010

Les comptes de la Sécurité Sociale






LES COMPTES  DE LA SÉCU


    Un papier paru sur internet, et indûment signé Éveline Dubin alors qu’elle n’y est pour rien, m’a amené à lire et relire le rapport des comptes de la Sécurité Sociale.

    Pas facile pour un non spécialiste de s’y retrouver : le vocabulaire est complexe, raccourcis et ambivalences ne manquent pas. Le langage employé n’est pas neutre. Ainsi  parle-t-on de « recettes fiscales perçues par le régime général » alors qu’il s’agit de reversements.
 Les mots « exonérations » et « allégements » présentés d’abord, comme il est normal, comme représentants des choses distinctes sont quelques lignes plus bas, employés indifféremment.
 Certains termes sont subtilement choisis, ainsi le comblement du manque à gagner que l’Etat impose à la Sécu par le biais des exonérations et allégements de cotisations sociales est-il qualifié de « contributions » : que l’ État est donc généreux !
 Enfin, il n’est pas facile de distinguer Millions et Milliards puisque l’abréviation employée est la même, tantôt écrite M tantôt M d,  selon les pages !

       La « fiche 4/1 » est passionnante, on y apprend qu’il existe « des exonérations qui ne donnent pas lieu à une compensation de recettes par la Sécurité Sociale » mais il est affirmé ailleurs que l’Etat compense à l’euro prés les exonérations …

        La moitié du premier « panier fiscal » destiné à compenser les exonérations générales de cotisations est composé de taxes sur le tabac et l’alcool : on s’aperçoit alors que seule une partie de ces taxes est reversé par l’Etat, juste ce qu’il faut pour compenser le manque à gagner. Il serait intéressant de retrouver les motifs qui ont été, en leur temps, avancés pour créer ces taxes. Quoiqu’il en soit ne serait-il pas normal que la totalité de ces taxes soit attribuée à la santé publique et principalement à la Sécu qui paye les dégâts causés par ces substances.
 Dans ce rapport il n’est pas possible de savoir combien toutes ces taxes rapportent à l’Etat, on apprend ici seulement que 10,26 % du « droit de consommation sur le tabac » ont été reversés à la Sécu en 2008, en contre partie d’exonérations, mais le pourcentage n’est pas donné pour les autres taxes.

       Dans le second « panier fiscal », destiné à compenser les exonérations sur les heures supplémentaires nouvellement instituées, on note une ligne indiquant  « TVA brute sur les producteurs d’alcool » sans que l’on puisse savoir s’il s’agit d’une part ou de l’intégralité de cette taxe, qui jusqu’alors tombait donc dans le budget général.

Pour résumer : l’Etat compense les exonérations qu’il impose, mais c’est avec une part, probablement faible, de l’argent que lui rapportent des taxes… qui devraient revenir prioritairement à la Sécurité Sociale.
 La simple restitution de ce détournement comblerait en grande partie un déficit organisé et voulu par l’Etat, depuis que la sécurité Sociale  a perdu son indépendance et que cet Etat est gouverné par des amis des banquiers ou et des « grands » hommes d’affaires.  


jeudi 25 février 2010

Sauver la terre

« Sauver la Terre » ? ou « Sauver l’Humanité » ?

« Sauver la terre »...Si souvent on entend ou on lit cette phrase !
Ce n’est pas la terre qu’il faut sauver, mais nous et la faune et la flore qui nous nourrissent.
La terre n’est pas une mère comme nous le concevons dans notre esprit humain .Elle n’a pas les sentiments qu’une mère ou un père humain a vis-à-vis de son enfant : donner sa vie pour lui. Non. Elle est là pour faire naitre et héberger des espèces de vie. Ainsi elle a hébergé les dinosaures bien plus longtemps que nous ! Ils ont du être parfaitement adaptés à leur environnement durant 200 à 300 millions d’années et sûrement bienheureux par moment...et puis ils ont disparu, et la terre, qu’a-t-elle fait ? Elle a hébergé d’autres espèces qui sont à notre origine, espèces en germe d’ailleurs du temps des dinosaures, mais occultées par leur développement.
La terre a encore des milliards d’années à vivre en tournant autour du soleil et elle le fera ! Elle n’a pas besoin de nous pour cela, c’est nous qui avons besoin d’elle.
La faune et la flore qui nous entourent sont aussi hébergées. Elles sont notre « nid ».Nous en faisons partie.
La terre fera d’autres « nids » pour nos successeurs si nous disparaissons (par notre faute).
Certes cela ne me fait pas du tout plaisir de penser à notre possible disparition ! L’être humain a tant de possibilités encore inexplorées !! Il n’a développé qu’une toute petite partie de son cerveau...
Depuis peu (qu’est-ce que 2000 ou 3000 ans ?) des êtres humains davantage développés essayent de guider l’évolution de notre espèce. Ils nous disent de respecter l’« autre », de partager, d’être solidaire, d’avoir de la compassion, de ne pas faire au voisin ce que l’on ne voudrait pas subir…Bref que nous sommes tous issus de la même racine et que nous sommes frères...
Ces conseils ont quelques difficultés à nous pénétrer car nous ressentons fort le besoin d’individualisme, et la société occidentale entretient cette envie qui alimente à souhait le système économique responsable...des menaces mortelles qui planent sur notre humanité terrestre.
Franluc.
Décembre 2009

L'eau c'est la vie..

jeudi 7 janvier 2010

hypertension mise au point


     Santé pour Tous
                                                                             

  
 
Mise au point n°18  .Complément de la fiche n° 7
                                                      
                                       

L'hypertension Artérielle


UN  SYMPTÔME
       L’hypertension est un signe, parmi d’autres, manifestant une maladie, ce que les médecins appellent un « symptôme ».
       Dans une minorité de cas, un peu plus fréquents quand il s’agit d’une personne jeune, l’hypertension est la conséquence d’une maladie des reins, congénitale ou acquise, d’une maladie hormonale, d’une anomalie d’une grosse artère ou du cœur, voire d’une intoxication par le mercure, le plomb, le cadmium, l’uranium…
        Mais, dans la très grande majorité des cas, l’hypertension ne relève d’aucune de ces causes, cette hypertension banale, souvent découverte occasionnellement,  fut longtemps dite « essentielle », ce qui signifiait que la Médecine en ignorait l’origine : ce n’est plus le cas aujourd’hui.

UNE MANIFESTATION PARMI D’AUTRES
         L’hypertension banale signe une atteinte diffuse des artères, atteinte débutant des décennies avant le diagnostic et pouvant se manifester autrement que par une hypertension.
         Les parois des artères sont normalement souples et élastiques, mais aussi dynamiques, c’est-à-dire capables de se dilater et de se contracter activement, ce que nul tuyau ne sait faire.
         L’inflammation qui les frappe va les rendre progressivement raides et dures : c’est l’athérosclérose. Cette évolution est généralisée, elle touche toutes les artères mais prédomine souvent en tel ou tel organe : s’il s’agit du cœur, cela va se traduire par une coronarite, s’il s’agit des artères fémorales, cela donnera une artérite des membres inférieurs. L’atteinte artérielle peut provoquer des anévrysmes, dilatations de la paroi pouvant se rompre…elle peut aussi blesser le revêtement interne et provoquer la formation d’un caillot ; s’il bouche l’artère, c’est une thrombose, donnant alors un infarctus ou un accident vasculaire cérébral ; s’il est entraîné plus loin, il provoque une embolie.
         Vous reconnaissez là ce qui est connu comme étant des complications possibles de l’hypertension ; pourtant tous ces accidents peuvent survenir sans qu’il existe d’hypertension, celle-ci n’est qu’une des manifestations possibles de l’atteinte artérielle.

MAIS QU’EST-CE QUI PROVOQUE CETTE ATTEINTE ARTERIELLE ?
        De nombreux facteurs sont en cause : ils relèvent tous d’un mode de vie quasi généralisé dans nos pays dits « développés ».

 Le stress, le manque d’exercice physique, le tabagisme, le diabète, l’excès d’alcool, tout cela est nocif pour les artères.

L’alimentation moyenne des Français est trop riche, comporte trop de produits provenant du bœuf et de la vache, trop de produits raffinés, appauvris en sels minéraux et en vitamines, trop d’aliments préparés industriels, trop de graisses solides et trop de graisses chauffées, trop de sucre, pas assez de fruits et surtout de légumes. Tout cela favorise l’athérosclérose. Cette alimentation de type « moderne » est très liée à la situation économique et sociale des pays dits « développés ».

L’excès de sel a un effet direct sur la tension artérielle, mais il agit aussi sur l’état des artères.
        Des habitudes culinaires anciennes, explicables historiquement, mais aussi la place croissante de produits industriels ou artisanaux, trop salés pour diverses raisons, ont entrainé un usage excessif du sel (chlorure de sodium) dans notre alimentation. Charcuteries, viennoiseries, pâtisseries, biscuiteries, plats préparés, pain et conserves, contribuent à cet excès. Celui-ci est aisément décelable dans les amuse-gueule pour apéritif et les chips, mais plus insidieux dans les préparations sucrées et les sodas où le sel est ajouté pour faire ressortir le goût sucré. On arrive à des consommations journalières allant jusqu’à 2 ou 3 fois la quantité maximale conseillée et probablement 8 à 10 fois la quantité nécessaire. Cette quantité nécessaire reste mal définie mais elle est très faible, le rein humain étant fait pour retenir le sodium.
        Une alimentation variée, sans sel ajouté, apporte suffisamment de cet élément, toujours légèrement mais naturellement présent dans la plupart des produits comestibles (même en dehors des produits de la mer !). Le potassium, naturellement présent dans la plupart des végétaux sous forme de sels organiques, a l’avantage de contrebalancer l’effet agressif du sodium : on comprend là l’un des effets salutaires d’une bonne consommation de fruits et de légumes.
        Une somme suffisante d’études scientifiques concluent à une responsabilité éminente d’une consommation excessive de sel dans la constitution de l’atteinte artérielle diffuse, fondement de l’hypertension et aussi, par une action directe supplémentaire, dans la survenue des accidents vasculaires cérébraux et des complications de l’insuffisance cardiaque chronique et de l’insuffisance rénale.
        Il est également connu que l’excès de sel favorise les cancers de l’estomac, l’insuffisance rénale et l’ostéoporose.
        Un certain nombre de médecins refusent de participer à une campagne visant à réduire la consommation de sel dans l’ensemble de la population : selon eux certaines personnes seraient « insensibles au sel ». Cette hypothèse n’a pu être confirmée : aucun gène de susceptibilité ou d’insensibilité au sel n’a été mis en évidence. En fait elle reposait sur le fait qu’un certain nombre d’hypertendus ne voient pas leur tension artérielle baisser lorsqu’ils diminuent leur consommation de sel. Ce fait s’explique autrement : quand la dégradation des artères est suffisamment avancée, l’hypertension devient difficilement réversible, la suppression de l’excès de sel ne suffit plus. Si l’on a pu observer une régression de l’athérosclérose chez certains patients c’est au prix d’un ensemble de mesures visant tous les facteurs connus de cette maladie ; réduire le sel ne suffit pas mais reste évidemment utile, tout comme il est utile de ne plus fumer lorsqu’on est atteint d’un cancer du poumon.

Du neuf  DANS LES TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX ?
         Jusqu’en 1996, les spécialistes pensaient, au vu des premières études, qu’un traitement bien suivi régularisant la tension chez un hypertendu connu aboutissait à une réduction de la mortalité globale de l’ordre de 10%. Depuis, une revue des études effectuées a conclu qu’un traitement bien mené et bien suivi diminuait certes de 30% le risque des accidents vasculaires mais ne changeait pas significativement la durée de survie.
         Il est toujours considéré comme de bonne pratique médicale de ne traiter une hypertension découverte banalement (sans autre signe) que si elle résiste à six mois de mesures hygiéno-diététiques : exercice physique régulier, modification de l’alimentation et réduction importante de l’apport en sel. On commence alors par un seul médicament, de préférence un diurétique économiseur du potassium.
        Fin 2007, des spécialistes réunis en congrès sont revenus sur le postulat du « traitement à vie » et admettent désormais qu’il est possible de diminuer les doses, puis d’interrompre le traitement médical lorsque la tension est revenue durablement à des « chiffres normaux ».
L’évaluation de la « normalité » fait toujours débat, d’autant que ces spécialistes se sont aperçu que, dans la plupart des cas d’hypertension découverte par hasard, avant toute  complication, il suffisait de faire baisser les chiffres initiaux de 1 à 1,5 point pour tirer les bénéfices du traitement.
       On est assez loin des principes médicaux longtemps affirmés et encore souvent appliqués suivant lesquels il était nécessaire de ramener les chiffres aux sacrés 13/8.

De l’ancien POUR LES PARTISANS DES PLANTES
       Les dernières conclusions des spécialistes mettront un certain temps à passer dans la pratique. Celle-ci ne pourrait-elle pas aussi s’inspirer des suggestions de quelques malicieux qui ont constaté qu’on peut, au moins parfois, obtenir des résultats intéressants en se contentant d’ail et de feuilles d’olivier ?
       Les vertus hypotensives de l’ail ont été reconnues scientifiquement : la consommation doit être régulière, sous forme crue ou cuite, (mais l’ail cru, mélangé à des crudités est plus digeste).
        La décoction de 20 feuilles d’olivier (bouillies dix minutes dans deux bols d’eau puis filtrée et refroidie) sous forme d’un bol le matin et le soir fait encore plus « ringard » et n’a pas été étudiée « scientifiquement », mais ça marche, au moins dans certains cas.
       D’autres malicieux vantent, non sans quelques raison, les bienfaits de l’acupuncture, de l’homéopathie, d’une recherche d’un traumatisme déclenchant, ou des bains relaxants  avec quelques gouttes d’huile essentielle de lavande et j’en passe : à chacun de choisir ce qui lui convient le mieux.

DE TOUTE FACON, QUELQUE SOIT LA METHODE THERAPEUTIQUE CHOISIE, LES MESURES HYGIENO-DIETETIQUES, avec une réduction du sel, un exercice physique régulier, une alimentation correcte et de la relaxation, RESTENT ESSENTIELLES, TANT CURATIVEMENT QUE PREVENTIVEMENT, d’autant qu’elles sont, par ailleurs, excellentes pour la santé globale.

   FIN 

jeudi 31 décembre 2009

voeux

En 2010, marchons !!

Excellente résolution : 30 à 60 minutes de marche « tranquille », tous les jours de préférence les bras libres pour qu’ils puissent se balancer, et si l’on vit en ville, dans un espace vert, sinon en campagne.

La marche comme beaucoup d’exercices physiques améliore notre vie. Nous ne sommes sédentaires que depuis peu (10.000 ans ?..) et notre physiologie est adaptée au mouvement. Pendant 2 à 300.000 ans nous étions nomades et c’est ce nomadisme qui nous a permis d’essaimer partout sur la terre.

Les études qui ont été menées montrent que l’exercice est un très bon moyen de prévention vis à vis des maladies, banales ou moins banales, comme le cancer du sein .Nous ne savons pas encore bien pourquoi, mais c’est un fait.

La marche en particulier est avantageuse car c’est un exercice complet et elle peut être pratiquée par tous.

Elle agit sur :

- L’arthrose

- Le cœur

- Les veines et les artères

- La tension

- Les poumons

- L’intestin

- L’esprit

L’arthrose

Le mouvement active les cellules qui fabriquent le cartilage. En période inflammatoire, ralentir le mouvement et prendre ce qu’il faut pour supprimer la douleur, afin de continuer à mouvoir l’articulation (celle du genou est l’une des plus souvent concernée). La diminution du poids ou l’équilibre pondéral contribuent alors aussi bien à ralentir l’arthrose qu’à faciliter la marche.

Le cœur et les vaisseaux

L’activité favorise la circulation dans tous les muscles y compris dans le muscle cardiaque. Ceci vaut pour les artères, les veines, et les lymphatiques.

La tension

La marche est relaxante et apaise les stress ; de ce fait elle a une action régulatrice sur la tension artérielle.

Les poumons

Marcher en balançant les bras amplifie la respiration.

L’intestin

La marche fait bouger le diaphragme, ce muscle en coupole qui sépare la cage thoracique de l’abdomen, les organes abdominaux sont massés et cela améliore leur fonctionnement, par exemple le transit intestinal.

L’esprit

La marche comme tout exercice physique provoque la sécrétion d’endorphines qui apportent le soulagement des douleurs. Le rythme des pas est apaisant.

Depuis toujours pour se calmer on sort...La maison est un refuge, un lieu pour dormir et manger en sécurité, mais la maison est un lieu clos où les tensions peuvent s’exacerber. L’être humain a besoin de sortir, de voir un peu plus loin, de sentir le sol sous ses pas, le vent sur sa peau et les odeurs de l’air, de regarder le ciel et le paysage.

jeudi 17 décembre 2009

LOI HÔPITAL


LOI  HÔPITAL, PATIENTS, SANTE, TERRITOIRES


                               



                                                                    Promulguée le  21 Juillet 2009


                 COMMENTAIRES DU BUREAU DE SANTE POUR TOUS

     La loi garde intact le noyau de l’avant-projet.
     Le principal recul se fait aux dépens des usagers du système de soins : la loi atténue jusqu’à les rendre pratiquement inopérantes les pénalités envisagées vis-à-vis des  médecins libéraux coupables de refus de soins ou de dépassements abusifs d’honoraires.
     Plus secondairement elle revient sur les mesures qui fâchaient les médecins hospitaliers ou les collectivités locales en leur rendant le rôle consultatif qui leur était retiré dans l’avant-projet.

      Quelques mesures introduites dans des articles « fourre-tout » retiennent l’attention.

La création d’un Ordre des infirmier(e)s et de longs développements concernant les Ordres professionnels existant confortent ces institutions corporatistes dont l’expérience a démontré le caractère particulièrement réactionnaire.

La privatisation des Thermes Nationaux d’Aix-les-bains confirme le désengagement de l’Etat et des collectivités locales dans les entreprises d’intérêt public.

Les « contrats d’objectifs et de moyens » sont légalisés : par ces contrats des professionnels de santé s’engageront à appliquer des directives concernant leur pratique professionnelle (ce qui pourra permettre de pousser un médecin à prescrire ce qu’on lui indiquera, contre une « petite rémunération » supplémentaire, chose qui avait été tentée par la Sécurité Sociale précédemment sans grand succès).

Les conditions restrictives mises à l’interdiction éventuelle d’une publicité grand public pour un médicament risquent fort de rendre cette disposition inopérante, et il est difficile de savoir la portée de la fusion envisagée entre l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments et l’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail

     Par contre il nous semble positif que la formation des sages-femmes puisse relever des Universités, que les laboratoires d’analyses biologiques ne puissent plus être des Sociétés Anonymes, que les entreprises fabriquant  ou commercialisant des produits à usage de santé doivent désormais déclarer à la Haute Autorité de Santé le montant des aides de toute nature accordées aux associations de patients ( combien d’entre elles n’existent ou ne subsistent que par les aides que ces industries leurs accordent ?), ou que le ticket restaurant puisse servir à acheter fruits et légumes.
     Disposition intéressante : si survient une catastrophe menaçant la santé des populations, les élus locaux seront avertis (auparavant seul le Préfet l’était !). Ainsi, à condition que la loi soit respectée, il y aura un peu plus de chances que la population concernée soit informée quand une usine chimique explose ou qu’un accident survienne dans une centrale nucléaire…
   

Mais revenons aux points essentiels :

Concernant l’HÔPITAL    
     La loi représente une régression importante par rapport à la situation antérieure.
Elle  renforce considérablement les pouvoirs de la bureaucratie et consacre une conception purement administrative des activités hospitalières. Le souci d’une  bonne gestion financière passe avant tout. Certes cette optique n’est pas nouvelle, elle a été précédée par des décennies de renforcement des services administratifs de l’hôpital public et, plus récemment par l’instauration de la Tarification à l’Acte (T2A), mais cette conception prend toute son ampleur avec cette loi.
     Ainsi les pouvoirs du Directeur, diminués par rapport à ce qui était prévu dans l’avant-projet, sont considérablement augmentés par rapport à la situation préexistante.
     L’insinuation du privé, cliniques et médecins libéraux, dans le système hospitalier public repose désormais sur un texte législatif. Par le biais de la création de Groupements de Coopération Sanitaires, la privatisation d’hôpitaux non universitaires ou d’établissements médico-sociaux publics (maisons de retraite, établissements pour handicapés, etc.) est rendue possible.


Concernant les PATIENTS
     Bien loin d’être au centre du système de santé, ils ont juste un petite place dans les Conseils de Surveillance, à peine plus grande que celle qu’ils avaient dans les Conseils d’Administration qui les précédaient (deux sièges  pour les représentants des « usagers »).
    Ils restent très peu armés pour se défendre des médecins abusifs, toute plainte passant par l’Ordre des médecins et dépendront désormais du bon vouloir du « médecin prescripteur » pour pouvoir s’inscrire à un stage d’éducation thérapeutique. L’organisation des programmes d’éducation thérapeutique visant l’information des patients souffrant d’une maladie chronique reste encore fortement soumise à l’influence des industries produisant les médicaments et les dispositifs médicaux correspondants.       
    L’indépendance des médecins, qui est l’un des aspects positifs de la médecine libérale, sera encore un peu plus grignotée par l’instauration des contrats d’objectifs.

Concernant la SANTE
       Le mot prévention apparaît ici ou là mais l’ensemble du texte de loi ne s’occupe que des soins, centrés sur des  établissements hospitaliers qui perdent leurs qualificatifs d’hôpitaux ou de cliniques pour devenir des « Etablissements de Santé » sans que rien dans la loi ne prévoie concrètement l’extension de leurs activités en dehors du domaine des soins. On reste dans une optique de médecine réparatrice accaparant la quasi-totalité des moyens.

Concernant les TERRITOIRES
      Les pouvoirs discrétionnaires du Directeur de l’Agence Régionale de Santé restent considérables même si l’on voit réapparaître, pour information ou avis consultatif, les élus locaux qui étaient disparus dans l’organisation prévue par l’avant-projet.
A travers les énormes prérogatives des Directeurs des Agences Régionales de Santé se dessine une centralisation sans égale, ces Directeurs ne dépendant que des Ministères concernés.
         Les mesures envisagées pour favoriser l’installation de médecins dans les zones où il en manque sont très modestes et risquent d’être inefficaces.


Au total, si l’on met à part les cinq mesures diverses que nous avons qualifiées de positives, cette loi  ne répond aucunement aux besoins de réforme du système de santé actuel, une réforme qui donnerait une place prioritaire à la promotion de la santé, et ceci partout : dans l’Education Nationale, dans la Recherche, dans les entreprises, dans les administrations, dans l’agriculture et l’urbanisme, dans les prisons comme dans les maisons de retraite, une réforme qui recentrerait les soins sur la personne et ses besoins.
     Bien au contraire, cette loi aggrave les défauts actuels du système de soins, conforte la place des  Ordres professionnels, laisse les usagers de côté, pénalise l’indépendance des praticiens et accentue la dérive des établissements hospitaliers publics, alignant de plus en plus leur gestion administrative et la gestion de leur personnel sur celles d’une entreprise privée soumise aux impératifs de la rentabilité.

                                                      FIN




mardi 15 décembre 2009

information

Information

Le « Centre Paul Corteville » cherche des personnes qui seraient intéressées pour fonder une antenne à Amiens


Ce Centre forme des chiens d’aveugles et aide les personnes malvoyantes à les utiliser.


Toute personne intéressée peut se mettre en rapport avec :


franluc.jaisson@wanadoo.fr

vendredi 4 décembre 2009

LA GRIPPE ENCORE !









LA GRIPPE ENCORE !




          Faut-il se faire vacciner ?         Faut-il faire vacciner ses enfants ?

D’un côté, l’avis officiel, du Ministère, suivi par la Sécurité Sociale et l’Ordre des Médecins, s’appuyant sur l’Organisation Mondiale de la Santé et sur des experts pas toujours indépendants de l’industrie pharmaceutique,
De l’autre, quelques francs tireurs de poids, Marc Gentilini, Luc Montagnier, le professeur Debré, qui ne se feront pas vacciner,

        Mais aussi, d’un côté, si l’on lit les publications scientifiques, la mise en doute de
                           l’efficacité du vaccin,
                           et d’un autre côté, de possibles conséquences néfastes de ce même vaccin…
Des faits :  1/ Aucune intervention médicamenteuse sur un organisme vivant n’est innocente et ses conséquences sont encore plus importantes quand la substance est injectée à travers la peau.
                  2/ On est encore loin de savoir tout sur le système immunitaire de l’être humain, système qui est très sollicité quand on vaccine et encore davantage quand le vaccin contient un adjuvant.

Pas facile donc de se déterminer !
      Pour soi-même ? si vous avez peur de la grippe…vaccinez-vous ! à moins que vous ayez encore plus peur des possibles complications du vaccin !
L’alternative c’est de surmonter sa peur : en définitive ne s’agit-il pas de la peur de mourir ? de cette peur dont un sage disait que c’est elle qui donne leur pouvoir aux chefs des nations.
Pour ‘l’hygiéniste, il est toujours utile de dépasser cette peur car tout sentiment de peur est nocif pour la santé (comme la haine, la rancœur, les regrets et le manque de confiance en soi)
      Pour ses enfants, faut-il choisir une « assurance tout risque » que nous font miroiter les affirmations officielles, assurance en réalité incertaine ? ou accepter cette part de risque indissociable de toute vie ?

Quelque soit la décision à ce sujet, le plus important n’est-il pas de prendre soin de sa santé et de celle de ses proches ? de continuer son chemin vers une alimentation respectueuse de notre être animal, de faire évoluer son mode de vie de façon plus conforme à nos vrais besoins (d’air, de lumière naturelle, de contacts chaleureux dans la bonne humeur…) tout en travaillant ensemble à un monde où tous les enfants du monde bénéficieraient d’un foyer, d’une alimentation et de soins corrects, et d’une éducation, ce à quoi aurait plus justement pu  contribuer tout l’argent dépensé pour cette fumeuse grippe (comme l’a fait remarquer Marc Gentilini)