lundi 10 mars 2008

Hépatite B

Hépatite en question

L.J. praticien et secrétaire de l'association à but non lucratif «Santé pour tous », dont le siège social se trouve 8, cottage du Plateau à Amiens nous adresse ses commentaires après avoir lu dans notre édition du lundi 4 février en page 44 un article intitulé : "Hépatite : la France très à la traîne "


Dans le récent article sur les hépatites, il est notable que les chiffres avancés en ce qui concerne l’hépatite B sont très pessimistes et ceci alors que le ou les auteurs ne signalent même pas qu’il ne s’agit que d’estimations.
Ainsi le pourcentage de sujets contaminés souffrant par la suite d’une hépatite chronique serait selon cet article de 10% alors que les estimations sérieuses sont de 5 à 10 %.
Sur un point l’article dépasse même les estimations les plus pessimistes : quand l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) situe la mortalité par hépatite B entre 600 et 1000 décès par an, l’article retient le chiffre de 1500 décès.


II est curieux de mettre en doute, comme le fait le Professeur Zarski, le risque de déclencher avec le vaccin une sclérose en plaques par une atteinte de la myéline et, dans le même temps, de dire qu’il n’y pas de danger chez les nourrissons parce que leurs nerfs n’ont pas encore de gaine de myéline.


Il est nécessaire de rappeler que l’hépatite B ne se transmet que par l’acte sexuel ou le sang (dans ce cas en général par l’usage d’une seringue contaminée); le laboratoire qui, en 1994, a affirmé que le virus pouvait se transmettre par le baiser a menti. La période d’un risque un peu conséquent débute donc à l’adolescence ; or, rien n’autorise à croire qu’une vaccination effectuée chez le nourrisson sera encore efficace 10 ou 15 ans après sans qu’il soit effectué de rappels, tout aussi capables que la primo vaccination d’engendrer un atteinte neurologique grave, type sclérose en plaques. La solution préconisée n’est pas adéquate.


Une vaccination n’est pas un geste anodin car on agit fortement sur le système immunitaire du sujet vacciné. On est loin de tout savoir sur le système immunitaire mais tous les chercheurs s’accordent sur un point : ce système est délicat et son équilibre fragile. Pour tout vaccin la question importante est de savoir si le bénéfice escompté est supérieur aux risques entrainés et si la vaccination ne peut être remplacée par d’autres moyens présentant un risque moindre.

II
se trouve que le virus de l’hépatite B se transmet exactement de la même manière que celui du sida. On sait qu’actuellement pour se protéger du sida il n’y a pas d’autres moyens que d’utiliser un préservatif ou de s’assurer que son partenaire est séronégatif et, bien sûr, de ne jamais utiliser une seringue qui a servi à quelqu’un d’autre ni de se laisser transfuser dans un pays sans sécurité sanitaire. Si ces précautions sont prises, il n’y a plus ni risque de sida ni risque d’hépatite B ; vous comprenez que si vous faites ce qu’il faut pour vous protéger du sida, la vaccination contre l’hépatite B ne vous sert à rien… qu’à vous attirer d’éventuels ennuis.