jeudi 2 février 2012

d'où vient la maladie?



Avant d’ouvrir la série des « Quoi de neuf », il me faut préciser que l’association me permets cette publication sur son blog mais que les propos exposés n’engagent que l’auteur.

                        MAIS D’OÙ VIENT DONC LA  MALADIE ?

     Dans le livre intitulé « Comment perdre la santé »*, l’auteur avait tenté de montrer comment le déclenchement d’une maladie nécessitait quasiment toujours la combinaison d’éléments divers, souvent impliqués les uns dans les autres et variables selon les personnes. Le fait que, parfois, un de ces éléments apparaisse plus fréquemment, a parfois amené les médecins à le prendre pour LA cause unique, qu’il s’agisse d’un microbe, d’un toxique ou même d’un gène anormal. Or ce microbe, ce toxique ou ce gène n’est généralement pas suffisant pour entraîner la perte de la santé, et ceci même dans le cas où il apparaît être  l’élément déterminant de la sorte de maladie qui va surgir.

      Quinze ans plus tard, le livre a gardé…son mauvais titre  et…toutes ses fautes de français et d’orthographe ! Mais si les chiffres ont vieilli, comme l’auteur, quasiment tous restent significatifs, l’évolution ultérieure ne contredisant pas les conclusions avancées.

               Un exemple : le déficit d’espérance de vie des ouvriers et employés par rapport aux
               cadres n’a pas diminué ; on parle aujourd’hui d’« espérance de vie autonome », et
               l’on s’aperçoit que la différence est encore plus élevée. Selon l’étude de l’Institut
               National  d’ Études  Démographiques publiée en 2008, un cadre de 35 ans peut
               espérer vivre encore 47 ans dont 34 ans indemne de toute incapacité, tandis qu’un
               ouvrier du même âge n’a que 41 ans d’espérance de vie dont 24 seulement sans
               Incapacité.

La mauvaise alimentation, le manque d’activité physique, la pollution de l’environnement par  la dissémination de produits nocifs, la dégradation du contexte social  poursuivent leurs effets  négatifs sur la santé des français, tandis que le stress lié au travail, au chômage ou à la précarité s’est considérablement aggravé. Face à ces affirmations, la réaction officielle est de vous renvoyer à vos « chères études », puisque l’espérance de vie continue à progresser. Cet  argument est fallacieux, quiconque a suivi le moindre enseignement en démographie sait que tous les phénomènes démographiques sont l’objet d’une inertie, et, dans le cas présent, d’une inertie particulièrement forte puisque les « causes » sont insidieuses : les effets ne se manifesteront pas avant un long délai, très longtemps après que ces causes aient commencé à agir

     Les mises à jour qui vont suivre, sous l’intitulé « Quoi de neuf ? » ne reprennent qu’une petite partie des éléments du livre, paru en 1995 aux éditions De Guibert. L’ensemble sera  beaucoup plus court, mais si vous n’avez pas envie de tout lire et que vous n’avez ni le temps ni l’envie de lire le livre initial, en voici un raccourci :

                                Pour ne pas «  PERDRE LA SANTE »,
                      Mais au contraire mettre les chances de votre côté
                         Pour vivre dans la meilleure santé possible :

                                                           Marchez
                                                           Respirez
           Mangez, les jours ordinaires, « à la crétoise » et sans ajouter de sel **
                               Et, les jours de fête, tout ce que vous voulez
             Aimez la nature et évitez les produits industriels autant qu’il vous est possible                        
                    Soyez de bonne humeur, ayez confiance en la puissance de la Vie
                  Ayez une juste estime de vous-même, ne jugez et n’imitez personne
                    Soyez vous-même, en ne désirant que le bonheur de tous les êtres
            
                      Et, si vous voulez améliorer aussi la santé des autres humains :
                         Travaillez à changer la société, il y a du pain sur la planche.

     Enfin, si vous êtes atteint d’une de ces maladies que la médecine aujourd’hui déclare  
     « Inguérissable » ***faute d’en avoir percé le mystère, cherchez, cherchez sans trêve;
       Vous trouverez souvent et, si vous ne trouvez pas, du moins vivrez-vous libres.                     











* Comment perdre la santé – L. Jaisson – éd. De Guibert – Paris – 1995

** voir la mise au point « Manger au XXI° siècle »,
                disponible sur le blog http://santepourtousassoc.blogspot.com

*** la plupart des maladies qualifiées ainsi sont des maladies rares, souvent qualifiées d’orphelines car délaissées par la recherche. Mais plusieurs maladies fréquentes sont également qualifiées d’inguérissables par les experts médicaux médiatisés alors qu’elles sont en réalité parfaitement réversibles, il en est ainsi de l’asthme, de l’hypertension, de l’arthrose, de l’athérosclérose.
Il est particulièrement stupéfiant de voir aujourd’hui déclarer l’asthme inguérissable alors qu’en 1959, en Faculté de médecine, il était enseigné que l’asthme infantile guérissait spontanément, le plus souvent avant la puberté. Personnellement j’ai eu connaissance aussi d’asthmes de l’adulte définitivement guéris par différents moyens : désensibilisation,  changement d’alimentation, homéopathie, cures thermales ou climatiques, etc…. Par contre j’ai observé des cas d’aggravation quand les médicaments  anti-inflammatoires et bronchodilatateurs symptomatiques sont préconisés « à vie ».
L’hypertension surtout débutante peut parfaitement être enrayée par un changement du mode de vie et d’alimentation
Le docteur Picard, dont rien ne permet de contester les résultats, a montré que l’arthrose, y compris dans ses manifestations radiologiques, pouvait régresser par des moyens simples et inoffensifs. (Henri Picard « Vaincre l’arthrose » éd. Du Rocher -1983)
Quant à l’athérosclérose, nous verrons ce qu’il en est au chapitre des maladies cardiovasculaires.