mardi 12 août 2014

Èpidémiologie



Santé pour Tous                                                                                            Août  2014




                              QUID  DES  PREUVES  EN  MÉDECINE ?


L'ÉPIDÉMIOLOGIE  statistique est devenue, depuis quelques décennies, incontournable dans la recherche médicale académique. Cette méthode repose sur l’étude simultanée et prolongée de deux groupes de sujets : un groupe témoin et un groupe testé, c’est-à-dire soumis à l’élément  à étudier. Pouvoir conclure nécessite souvent de suivre des milliers de sujets pendant de longues années.

     Les groupes doivent être « appariés », composés de telle façon que les facteurs autres que celui qui est testé et connus comme étant susceptibles de jouer en eux-mêmes sur les résultats soient soit éliminés, soit représentés dans les mêmes proportions dans les deux groupes. Cet appariement est aisé tant qu’il s’agit de neutraliser les effets de l’âge, du sexe, du tabagisme ; concernant ceux de l’emploi, de la consommation d’alcool, de l’exercice, cela s’avère déjà plus difficile ; quant à l’alimentation, il devient encore plus aléatoire d’en juger les effets car on doit s’appuyer sur les déclarations des sujets étudiés. Or, si un seul facteur important n’est pas pris en compte, la méthode achoppe complètement.

     Par exemple, la quasi-totalité des études épidémiologiques concernant les cancers ne tiennent aucun compte des facteurs psychologiques, sociaux et environnementaux. Pourtant, les quelques études qui ont tenté d’inclure ces facteurs dans la genèse des cancers ont conclu à leur importance. Cela n’a rien changé. Il faut le déplorer, mais surtout se rendre compte que dans ces conditions, la quasi-totalité des études épidémiologiques concernant les cancers n’ont pas de réelle valeur scientifique.       

     Cela signifie-t-il que l’on ne puisse être sûr de rien en la matière ?
Certainement pas : l’histoire des médecines, y compris celle de la médecine occidentale, montre que quantités de connaissances ont été accumulées, au cours des millénaires, sans avoir évidement eu recours aux méthodes statistiques qui sont à la base de l’épidémiologie moderne et qui n’existaient simplement pas. Les chercheurs du temps passé recouraient à l’observation de cas, adjointe à ce qu’ils pouvaient connaître de l’être humain. 
    

     C’est cet accord entre l’observation et la biologie humaine qui a permis, plus récemment, les découvertes de chercheurs comme Hanneman, Semmelweis, Koch, Coley, Claude Bernard et Louis Pasteur, Fleming, Solomidès, Kousmine, Gernez, Beljanski, Benveniste, Montagnier, Seignalet et j’en passe. Dans cette liste beaucoup de rejetés mais aussi des gens reconnus et honorés par « Les  Autorités »…allez chercher pourquoi !