mercredi 17 mai 2017

PRÉVENTION NÉONATALES DES ALLERGIES



PRÉVENIR LES ALLERGIES AU TOUT PREMIER ÂGE   ?

 C'est possible, si l’on en croit le docteur Gernez. 
Voyons  ce qu’il propose :

   Durant les premières semaines de la vie, le système immunitaire du nouveau-né est immature et pratique encore la tolérance vis-à-vis des protéines étrangères qui a permis la cohabitation intra-utérine. Durant cette période, des substances qui pourraient* ultérieurement devenir des allergènes seront reconnues et enregistrées comme des corps acceptables, éventuellement digérables ou, sinon, rejetés par les voies naturelles sans déclencher la moindre réaction de rejet. Ainsi, par la suite ces substances ne pourront devenir des allergènes effectifs pour l’enfant et l’adulte  que deviendra le bébé.

    Il n’est guère possible d’exposer le nouveau-né à toutes les substances connues comme allergisantes. Mais, surtout quand l’un des parents souffre d’une allergie, à fortiori si c’est le cas des deux parents, le docteur Gernez propose d’au moins essayer de le protéger des allergies très courantes comme celles qui proviennent des acariens, des squames des animaux familiers et des pollens (ou du moins d’un certain nombre d’entre eux).  - La méthode est applicable dès que le bébé a repris son poids de naissance et dans ses premières semaines de vie. -


DANS LA PRATIQUE, il s’agit d’abord de composer un mélange de poussières et de pollens

 1/ Pour la poussière:
Si l’on n’a pas d’aspirateur, nettoyer un carrelage ou un plancher, puis secouer et battre au dessus de cette surface propre, oreillers, matelas, coussins, couverture du chat ou du chien… ; balayer, recueillir ce qui s’est déposé et tamiser pour éliminer les poussières les plus grosses . 
Si l’on a un aspirateur, en vider le sac, puis aspirer  oreillers, matelas, etc…puis recueillir le nouveau contenu du sac                                                                                                                  

2/ Acheter du pollen, de préférence bio, dans un magasin de diététique (c’est, en général un mélange de pollens)

3/ Mélanger un peu de ce pollen à la poussière recueillie (à peu près 50/50)

4/ Saupoudrer ce mélange au dessus du berceau où le bébé dort tranquillement ! Voilà, c’est tout.

UNE OBJECTION vient de suite à l’esprit : n’y a-t-il pas un risque de distribuer aussi des bactéries, des virus, des toxiques et de contaminer le bébé ?

Oui, bien sûr, mais on peut rétorquer qu’en ce qui concerne la plupart des microbes, le nouveau-né, même s’il n’est pas allaité, continue dans ses premières semaines de bénéficier des anticorps protecteurs qui lui ont été transmis par sa mère durant la grossesse ; s’il est allaité, ces anticorps sont aussi présents dans le lait maternel.
 Concernant les substances toxiques, mais aussi les microbes que sa mère n’aurait pas rencontrés ou vis-à-vis desquels la mère n’aurait pas produit d’anticorps, le fait de prendre la poussière provenant d’objets appartenant aux parents limite leur introduction.

POUR  CONCLURE sur cette méthode de prévention, le Bureau de Santé pour Tous n’est pas parvenu à un consensus et nous nous contentons de livrer l’information  aux parents qui peuvent en parler avec sage-femme, médecin, autres parents… Et, bien sur, votre avis nous intéresse !                                                                                                                           

                                                   fin                             



·      

 * Cette proposition n’est que conditionnelle ; on est loin, actuellement, de pouvoir mesurer un risque personnel, mais les prédictions épidémiologiques évaluent le risque global à 50% de la population mondiale bien avant la fin du siècle.